Louslitges est une commune française située dans le sud-ouest du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.
Louslitges | |
Église de Louslitges. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Mirande |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Astarac en Gascogne |
Maire Mandat |
Jean-Luc Drussel 2020-2026 |
Code postal | 32230 |
Code commune | 32217 |
Démographie | |
Population municipale |
61 hab. (2019 ![]() |
Densité | 5,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 35′ 46″ nord, 0° 09′ 55″ est |
Altitude | 200 m Min. 145 m Max. 270 m |
Superficie | 12,03 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Pardiac-Rivière-Basse |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Midouze, le Petit Midour et par divers autres petits cours d'eau.
Louslitges est une commune rurale qui compte 61 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 387 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Louslitgeois ou Louslitgeoises.
Couloumé-Mondebat | Peyrusse-Vieille | |
Beaumarchés | ![]() |
Gazax-et-Baccarisse |
Courties | Armous-et-Cau |
Louslitges se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Midouze, le Petit Midour, le ruisseau de Mauran et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Midouze, d'une longueur totale de 151,5 km, prend sa source dans la commune d'Armous-et-Cau et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Vicq-d'Auribat, après avoir traversé 46 communes[5].
Le Petit Midour, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la commune de Gazax-et-Baccarisse et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Midouze à Bétous, après avoir traversé 12 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lupiac », sur la commune de Lupiac, mise en service en 1984[12] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 852,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 34 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[16] à 13,5 °C pour 1991-2020[17].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].
Louslitges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[I 1],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,7 %), terres arables (28,3 %), forêts (14 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Louslitges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 51 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 51 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | 1795 | Dominique Baline | ||
1795 | 1798 | Joseph Cabos | ||
1798 | 1804 | Mathias Baque | ||
1804 | 1806 | Jean Comme | ||
1806 | 1815 | Jean Pierre Pefrau | ||
1815 | 1832 | Raymond Deluc | ||
1832 | 1837 | Jean Marie Furcate | ||
1837 | 1838 | Joseph Dubernet | ||
1838 | 1847 | Joseph Deluc | ||
1847 | 1848 | Jean Baptiste Caussade | ||
1848 | 1851 | Paul Louis Garnier | ||
1858 | 1860 | Joseph Phitaire | ||
1860 | 1870 | Pierre Ezian-sarrane | ||
1870 | 1871 | Dominique Macourbe | ||
1871 | 1877 | Jean Marie Hauhepe | ||
1877 | 1885 | Henri Dousset | ||
1885 | 1887 | Bernard Caliro | ||
1887 | 1889 | Henri Dousset | ||
1889 | 1894 | Pierre Caussade | ||
1894 | 1897 | Bernard Caliro | ||
1897 | 1900 | Pierre Caussade | ||
1900 | 1904 | Etienne Baque | ||
1904 | 1919 | Pierre Deluc | ||
1919 | 1925 | Joseph Peffau | ||
1925 | 1935 | Henri Pages | ||
1935 | 1959 | Arsène Allonneau | ||
1959 | 1977 | Emile Broqua | ||
1977 | 1989 | Fernand Pages | ||
1989 | 1995 | Serge Pages | ||
mars 2001 | 2008 | Alain Risse | ||
2008 | 2020 | Mireille Gendry-Brown[29] | DVD | Retraitée |
2020 | En cours | Jean-Luc Drussel | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 61 habitants[Note 5], en diminution de 25,61 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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200 | 191 | 172 | 186 | 231 | 366 | 387 | 336 | 348 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
332 | 322 | 290 | 292 | 281 | 259 | 244 | 252 | 225 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
222 | 212 | 185 | 172 | 189 | 193 | 175 | 161 | 145 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
129 | 97 | 83 | 87 | 84 | 81 | 81 | 82 | 67 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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61 | - | - | - | - | - | - | - | - |
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 4,3 % | 13,3 % | 9,1 % |
Département[I 5] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 32 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (69,7 % ayant un emploi et 9,1 % de chômeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 11 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 23, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45 %[I 8].
Sur ces 23 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 50 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 79,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 20,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
11 établissements[Note 7] sont implantés à Louslitges au [I 11]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 11 entreprises implantées à Louslitges), contre 14,6 % au niveau départemental[I 12].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 22 | 8 | 7 | 5 |
SAU[Note 8] (ha) | 708 | 416 | 406 | 576 |
La commune est dans la Rivière Basse, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (22 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 576 ha[36],[Carte 6],[Carte 7].
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