Losse est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
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Cette commune est située en Armagnac sur les routes (route nationale 656 et route nationale 524) entre Cazaubon et Bazas et sur l'itinéraire à Grand Gabarit. Elle est limitrophe du département de Lot-et-Garonne.
Sa superficie est presque aussi importante que celle de Paris.
Maillas, Bourriot-Bergonce |
Allons (Lot-et-Garonne) |
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Saint-Gor | ![]() |
Lubbon |
Vielle-Soubiran | Estigarde | Rimbez-et-Baudiets, Escalans (par un quadripoint), Herré |
Elle comprend plusieurs quartiers isolés comme ceux d'Estampon et de Lussolle.
L'Estampon, affluent droit de la Douze, traverse les terres de la commune. Ses affluents (rive droite), le Bergonce et le Chatéou, prennent leur source sur la commune.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roquefort », sur la commune de Roquefort, mise en service en 1988[8] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 921,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 40 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[14].
Losse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,2 %), terres arables (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), zones humides intérieures (0,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Losse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Estampon, la Losse et . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2020[23],[21].
Losse est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[24],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 6,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 231 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 35 sont en en aléa moyen ou fort, soit 15 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Traditionnellement, le nom de Losse vient du latin « Laossa » qui signifie « lieu humide », tradition compatible avec le fait que Losse a pris le nom du cours d'eau la Losse qui coule non loin, et qui est un hydronyme extrêmement répandu sous des formes Osse, Ousse, Oursoô et même Ossau, sans compté Losa, l'ancien nom de la Gourgue, de Sanguinet.
Son évolution au cours des siècles est la suivante : « Loza » en 1197, « Lossa » en 1274 et « Laossa » au XVe siècle.
En 1491, Antoine de Losse, qui donna son nom au château puis à la commune, accompagna Alain d’Albret dans son expédition en Bretagne[28],[29].
Le vicomte de Juliac[30], cherchant querelle avec le seigneur de Losse, lui tira dessus le , et reçu en légitime défense de celui-ci une balle mortelle. Par décision de justice, le seigneur de Losse fut condamné à l’exil et ses châteaux rasés, dont celui de Goallard près de Losse et de Cazaubon. Il s’agissait de Gérard de Mibielle, dernier seigneur de Losse[31],[32].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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? | 1977 | Raphael Jourdan | ||
1977 | 2020 | Serge Jourdan[33] | DVG[34] | Exploitant agricole Président de la Communauté de communes du Gabardan (2001-2012) Président de la Communauté de communes des Landes d'Armagnac depuis 2013 |
2020 | En cours | Bruno Lacoste | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2019, la commune comptait 276 habitants[Note 6], en augmentation de 2,6 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 078 | 673 | 711 | 990 | 1 165 | 1 148 | 1 027 | 1 113 | 1 159 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 183 | 1 191 | 1 188 | 1 113 | 1 151 | 1 170 | 1 125 | 1 181 | 1 190 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 098 | 1 094 | 1 031 | 870 | 860 | 794 | 727 | 704 | 553 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
426 | 399 | 356 | 340 | 347 | 308 | 276 | 271 | 259 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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275 | 276 | - | - | - | - | - | - | - |
EDF énergies nouvelles a inauguré sur le territoire de la commune en la première tranche de la centrale photovoltaïque de Losse qui affiche au total environ 70 mégawatts[39]. À la fin du 3e trimestre 2011, après l'achèvement de trois tranches supplémentaires, la centrale (qui occupe au total 314 hectares au sol) comporte presque un million de panneaux[40], couvrant 300 hectares de panneaux. Aussi est-elle, au moment de sa mise en service, une des plus grandes centrales solaires au monde[39], devant celle de Moura au Portugal.
La communauté de communes du Gabardan dont fait partie Losse reboisera une superficie équivalente sur des espaces défrichés du canton.