Lissay-Lochy est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Lissay-Lochy | |
![]() Église Saint-Hilaire. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Cher |
Arrondissement | Bourges |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Bourges Plus |
Maire Mandat |
Évelyne Seguin 2020-2026 |
Code postal | 18340 |
Code commune | 18129 |
Démographie | |
Gentilé | Licayolais |
Population municipale |
229 hab. (2019 ![]() |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 58′ 22″ nord, 2° 24′ 27″ est |
Altitude | 172 m Min. 143 m Max. 179 m |
Superficie | 22,06 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Trouy |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lissay-lochy.fr |
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La commune se situe à 14 km au sud de Bourges et 5,8 km au nord de Levet.
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Trouy | Plaimpied-Givaudins | ![]() | |
Arçay | N | |||
O Lissay-Lochy E | ||||
S | ||||
Levet | Senneçay |
La commune compte plusieurs lieux-dits: Verrières, le Petit Verrières, les Loges, les Maisons rouges, les Varennes, les Bois.
Lochy est traversé par un ruisseau nommé La Rampenne, autrefois nommé la Tarace. Elle prend sa source à Saint-Germain-des-Bois et se jette dans le lac d'Auron.
Lissay et Lochy sont séparés par la route départementale 2144 (anciennement route nationale 144). Lissay est traversé par la route départementale 34 et Lochy par la route départementale 28. L'autoroute A71 passe à proximité de la commune.
Lissay-Lochy est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93 %), forêts (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Lissay-Lochy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[9]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 71 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 100 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 64 sont en en aléa moyen ou fort, soit 64 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[10],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[7].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[11].
Le nom a évolué de Lissay : Licayo (1244), Liceyo (1287) puis Lissay ; de même que celui de Lochy : Lochei (1164), Loché (1181), Luche (1190) puis Lochy.
Sous le vocable de saint Hilaire de Poitiers, la paroisse de Lissay était à la nomination de l'abbé de « Pleinpied » (actuellement Plaimpied). Lissay était anciennement une vicairie, véherie ou vicomté.Au XVIIIe siècle, Catherine de Barbançon fit aveu pour la seigneurie, la vicomté et véherie de Lissay et pour le droit de Julie[Note 3]. Lochy était une ancienne paroisse sous le vocable de Notre-Dame, à la nomination du chapitre de Bourges. Son église, qui se trouvait sur la rive gauche de la Rampenne, est entièrement détruite. Verrières appartient jusqu'à la Révolution à l'abbaye de Noirlac. Pendant la guerre de Cent Ans, Jean de Grivel en chasse les Anglais, en même temps que de Blet. Rien d'ancien ne subsiste.[réf. nécessaire]
Lissay et Lochy étaient deux communes séparées, elles possédaient chacune une église. Celle de Lochy n'existe plus. Par ordonnance royale du , Lochy fut réuni à la commune de Levet, et Lissay à celle de Senneçay[12]. Par ordonnance royale du , les communes de Lochy et Lissay sont réunies en une seule dont le chef-lieu est fixé à Lissay. Au début du XXe siècle, la commune comptait une centaine d'électeurs. Les enfants du village étaient instruits dans une école laïque, mixte et une école libre. Sur le territoire de la commune, se trouvaient deux épiciers, quatre aubergistes, un charcutier, un maréchal-ferrant (place du Bourg) et un buraliste.[réf. nécessaire]
On distingue avant la Révolution : la paroisse de Lissayl, l'archidiocèse de Bourges, la généralité et le présidial de Bourges ; pendant la Révolution : la commune de Lissay, le canton de Levet, lle district de Bourges ; après la Révolution : la commune de Lissay-Lochy, le canton de Levet, l'arrondissement de Bourges.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Louis Gallicher | ||||
Alexandre Le Doux | ||||
Michel Fabre | ||||
Charles Proux | ||||
Jean Proux | ||||
Alexandre Le Doux | ||||
Louis Gallicher | ||||
Charles Proux | ||||
Jean Proux | ||||
Amedé Fabre | ||||
Louis Gallicher | ||||
Louis Porcher | SE | |||
Ursin Brulet | ||||
Silvain Gueniau | ||||
Jean-Baptiste Marechal | ||||
Marcel Jouannet | ||||
Camille Penon | ||||
Georges Bloucard | ||||
René Dumas | ||||
Hervé Baillet | ||||
mai 2020 | Catherine Viau[13] | Fonctionnaire de catégorie B | ||
mai 2020 | En cours | Évelyne Seguin[13],[14] | Profession intermédiaire administrative de la fonction publique |
À partir de 1831, union des communes de Lissay et de Lochy. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 229 habitants[Note 4], en diminution de 1,72 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
184 | 191 | 192 | 183 | 394 | 372 | 339 | 381 | 384 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
381 | 370 | 387 | 368 | 370 | 333 | 342 | 338 | 302 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
284 | 301 | 302 | 243 | 224 | 239 | 226 | 215 | 227 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
200 | 201 | 160 | 142 | 130 | 190 | 202 | 226 | 224 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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229 | - | - | - | - | - | - | - | - |
1793 | 1800 | 1806 | 1821 |
---|---|---|---|
189 | 185 | 230 | 152 |
La principale économie locale repose sur la culture des céréales.
L'église Saint-Hilaire, construite au XIIIe siècle, réparée en 1725 et plus récemment, se situe dans le bourg de la partie Lissay. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le . Son architecture marque la transition entre le roman et le gothique. Elle a la forme d'un rectangle de 26 m sur 7,30 m divisé en une nef et un chœur, sculptures des chapiteaux. Elle comprend :
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