Levet est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
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Levet | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Cher |
Arrondissement | Bourges |
Intercommunalité | Communauté de communes Arnon Boischaut Cher |
Maire Mandat |
Bruno Marechal 2020-2026 |
Code postal | 18340 |
Code commune | 18126 |
Démographie | |
Gentilé | Levétois, Levétoise |
Population municipale |
1 379 hab. (2019 ![]() |
Densité | 53 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 55′ 36″ nord, 2° 24′ 34″ est |
Altitude | Min. 159 m Max. 181 m |
Superficie | 25,97 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Trouy |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.levet.org/ |
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Levet est située au cœur de la région naturelle de la Champagne Berrichonne, à 17 km au Sud de Bourges.
Le territoire communal est parcouru du nord au sud par la RD 2144, voie classée à grande circulation.
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Arçay | Lissay-Lochy | Senneçay | ![]() |
Sainte-Lunaise | N | |||
O Levet E | ||||
S | ||||
Serruelles | Chavannes | Saint-Germain-des-Bois |
Le territoire communal est drainé du nord au sud-est par la Rampenne, affluent de l'Auron, un sous-affluent du Cher et de la Loire.
Levet est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,5 %), forêts (16,2 %), zones urbanisées (4,1 %), prairies (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Levet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[9]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 79,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 635 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 525 sont en en aléa moyen ou fort, soit 83 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[10],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[7].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[11].
Les formes anciennes sont :
Vicaria Lavatensis en 1026 ; Lavatas en 1043 ; Lavetum en 1228 ; Levetum en 1241 ; Parrochia de Leveto en 1422[12].
Levet était l'une des nombreuses terres de la puissante famille de Thoury[réf. nécessaire].
La commune absorbe en 1830 la commune de Lochy. En 1831, la fusion est annulée et Lochy devient un hameau de Lissay-Lochy[13].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Bourges du département du Cher. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription du Cher.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Levet[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Trouy
Levet était la commune principale de la communauté de communes des Rampennes, créée fin 2001.
Celle-ci disparait le , et ses communes réparties dans 3 intercommunalités différentes. Levet rejoint ainsi la communauté de communes Arnon Boischaut Cher dont elle est désormais membre.
Toutefois, la commune souhaite son rattachement à la communauté d'agglomération Bourges Plus, et le conseil municipal du , ce qui n'a pas été accepté par Bourges Plus lors de la séance du conseil communautaire du [14]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1989 | 1994 | René Vidal | ||
1994 | mars 2008 | Jean Daumin | ||
mars 2008 | 2014 | Jean-François Barot | ||
mars 2014 | En cours | Bruno Maréchal[15],[16] | Employé civil ou agent de service de la fonction publique |
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 1 379 habitants[Note 3], en diminution de 0,29 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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560 | 483 | 499 | 504 | 760 | 738 | 791 | 907 | 972 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 012 | 1 032 | 1 017 | 984 | 1 110 | 1 020 | 1 021 | 949 | 924 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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964 | 1 016 | 1 029 | 902 | 903 | 899 | 875 | 894 | 816 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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867 | 992 | 1 108 | 1 266 | 1 342 | 1 269 | 1 287 | 1 292 | 1 366 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 403 | 1 379 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de Levet se blasonnent ainsi :
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