Limony est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Limony | |
![]() Limony et son environnement, vue nord-est. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Tournon-sur-Rhône |
Intercommunalité | Annonay Rhône Agglo |
Maire Mandat |
Richard Molina 2020-2026 |
Code postal | 07340 |
Code commune | 07143 |
Démographie | |
Gentilé | Limoniens, limoniennes |
Population municipale |
773 hab. (2019 ![]() |
Densité | 107 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 21′ 10″ nord, 4° 45′ 30″ est |
Altitude | Min. 134 m Max. 396 m |
Superficie | 7,22 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Roussillon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sarras |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Limony occupe, au bord du Rhône, l'extrême pointe nord de l'Ardèche. Son territoire est représentatif du département, avec ses 7 km2 à cheval sur le rivage du Rhône et un plateau mi-boisé, mi-cultivé. On y trouve aussi des gorges pittoresques, celles du Limony, qui est capable, comme la rivière d'Ardèche, d'avoir de violents accès d'humeur.
Le Limony sert de frontière communale avec Saint-Pierre-de-Bœuf et Maclas, mais aussi de limite départementale avec la Loire, et régionale entre le Vivarais et le Forez.
Dans la Loire, à l’ouest se trouve Lupé et au nord Malleval. Dans l’Isère, au nord-est se trouve Saint Maurice l'Exil. Au sud-ouest se trouve Charnas, une commune de l’Ardèche.
![]() |
Saint-Pierre-de-Bœuf (Loire) | Le Péage-de-Roussillon (Isère) | ![]() | |
Maclas (Loire) | N | Salaise-sur-Sanne (Isère) | ||
O Limony E | ||||
S | ||||
Charnas | Serrières, Sablons (Isère) |
Le Rhône, lui aussi, a eu ses caprices, et notamment celui de changer de lit. La limite est de la commune se retrouve ainsi aujourd'hui rive gauche. Il s'agit de l'île des Graviers, qui fait partie de la réserve naturelle de l'île de la Platière.
Depuis l'aménagement du Rhône et d'un canal parallèle, les inondations les plus graves ont disparu. Quelques zones restent cependant en théorie inondables. On y retrouve des noms d'îles : île du Hasard, île du Gouvernement.
La commune est traversée dans le sens nord-sud par la départementale 86 et la voie ferrée de la rive droite du Rhône, qui contourne le village par l'est[1].
Limony est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Pour loger de nouveaux arrivants, la construction de villas s'est développée autour du hameau d'Arcoules, au nord du village. Les constructions à venir devraient sans doute combler la zone restée libre entre ces deux pôles d'habitat. Mais les maisons anciennes du village et des hameaux contigus continuent à trouver preneurs.
Peu à peu, la commune s'est dotée d'équipements collectifs: services scolaires et périscolaires, salle polyvalente... La Maison de la Musique est un bâtiment de la communauté Vivarhône, construit en 2013.
Au niveau de l'assainissement, la commune continuait en 2015 de déverser ses eaux usées dans le Rhône. Une réflexion était en cours pour leur faire rejoindre une station de traitement au Péage de Roussillon, en passant par le pont de Serrières[1].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,3 %), cultures permanentes (19,2 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), zones urbanisées (9,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,7 %), prairies (5 %), eaux continentales[Note 3] (4,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le long du rivage nord-ardéchois, Limony est l'endroit où ont été trouvés le plus de vestiges gallo-romains. Une vingtaine de découvertes ont en effet été recensées en divers endroits: monnaies, plaques gravées, fondations de maison, anciennes voies, tombes, restes de colonnes et anciens sols de maisons.
Il semble probable qu'une agglomération ait existé à la place du village actuel à partir du Ier siècle av. J.-C. jusque vers le début du christianisme au Ve siècle.
Plus au sud, dans le quartier du cimetière, des fouilles ont révélé les restes d'une riche villa.
Encore un peu plus bas, au sud du passage à niveau, on a découvert dans les années 1970 les sols d'une autre villa, mais isolée. Il s'agirait d'une construction du IIe siècle, abandonnée ensuite puis réoccupée et enfin détruite par un incendie à la fin du IVe siècle. Il pourrait s'agir d'un ancien établissement thermal, dans ces quartiers de "Fontailloux" et de Brèze bien exposés.
Une mosaïque en mauvais état a été emmenée au musée de St-Romain en Gal. La reconstitution photographique qui en a été faite est suspendue dans le hall de la mairie.
Près de l'entrée de l'église a été posée une stèle antique avec l'épitaphe, de la part de ses patrons, d'une jeune affranchie décédée à 5 ans[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Marc Portal | ||
mars 2001 | En cours (au ) |
Richard Molina[10],[11] | DVD | Chef d'entreprise |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 773 habitants[Note 4], en augmentation de 6,47 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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505 | 419 | 662 | 669 | 708 | 750 | 723 | 820 | 815 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
791 | 831 | 809 | 823 | 832 | 731 | 711 | 740 | 757 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
741 | 630 | 561 | 534 | 510 | 506 | 526 | 529 | 563 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
559 | 529 | 482 | 544 | 548 | 606 | 736 | 754 | 715 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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758 | 773 | - | - | - | - | - | - | - |
Le maximum de population a été atteint au XIXe siècle, avec 832 habitants en 1876. Puis l'évolution de l'agriculture a entraîné des départs de population. Au XXe siècle, la population s'est maintenue aux alentours de 500 habitants, agriculteurs ou ouvriers dans des usines voisines, à Roussillon notamment. Ces derniers cultivaient aussi souvent une portion du territoire, mais ces doubles actifs ont maintenant disparu.
Le XXIe siècle a vu arriver de nouveaux résidents, qui travaillent à Roussillon, dans d'autres communes voisines ou même en région lyonnaise. Il reste quelques agriculteurs à plein temps[1].
La commune a l'avantage de posséder, en plus des terrains répertoriés en Côtes du Rhône St-Joseph, la partie sud de l'appellation Condrieu. Cette appellation est réservée à du cépage viognier planté sur une centaine d'hectares et sur 7 communes dont fait donc partie Limony. Les sols pierreux des coteaux y retiennent la chaleur en été, et le sous-sol rocheux recèle des fractures riches en argiles. La bonne réputation des Côtes du Rhône a conduit à des replantations sur des terrains délaissés avec réfection de murs de soutènement traditionnels. Deux domaines importants vendent directement leur production, ceux de Pierre Dumazet et de Louis Chèze. D'autres productions locales ou voisines se trouvent à la cave "Vignobles sur Cour" récemment installée à Limony ou au "Cavo des Vignerons de Valérius" qui a déménagé depuis peu à Serrières[1].
Ce grand bâtiment en bordure de la 86, a été construit en 2013 par l'ancienne communauté de communes Vivarhône, avec une architecture carrée et des couleurs voyantes. En principe le blanc, le noir et les petites fenêtres sont là pour rappeler les touches du piano, et le rouge le velours qui garnit l'intérieur des étuis d'instruments. Cette Maison de la Musique offre 5 salles de cours et une grande salle de 180 m2 pour concerts ou répétition d'ensembles. Elle accueille l'antenne la plus au nord de l'école départementale de Musique qui s'appelle maintenant "Vivarhône". Elle héberge aussi l'Harmonie du Réveil Serrières Sablons et les activités musicales du Comité Omnisports de Limony. Elle est occupée pratiquement tous les jours. En 2015, l'École de Musique y comptait une centaine de pratiquants sur instruments variés, en formation musicale ou en pratiques collectives. La pédagogie y est de plus en plus adaptée aux pratiques modernes plus actives et tient compte des capacités diverses des apprentis musiciens[1].
Une partie de la commune fait partie de la réserve naturelle de l'Île de la Platière: sur la rive droite du Rhône, les terrains les plus proches du fleuve; sur la rive gauche du Rhône, l'Île des Graviers. On peut retrouver rive droite, la digue d'accès de l'ancien bac à traille, qui permettait autrefois d'aller au marché de Péage de Roussillon[1].
En le remontant à partir du village, il s'enfonce assez rapidement dans des gorges sauvages, praticables le plus souvent seulement à pied. Cette nature sauvage attire en été pas mal d'adeptes de la baignade ou de pleine nature. Son débit est souvent modeste, mais il est capable de violentes crues. En période de fortes eaux, des kayakistes sont même arrivés à descendre son cours. Au niveau, sécurité, ce site difficile d'accès reste un endroit délicat à gérer pour les risques d'incendie ou risques d'accidents qui entraineraient des sauvetages périlleux[1].
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Les armes de Limony se blasonnent ainsi : |
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