Sablons est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Sablons.
Sablons | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Vienne |
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône |
Maire Mandat |
Laurent Teil 2020-2026 |
Code postal | 38550 |
Code commune | 38349 |
Démographie | |
Gentilé | Sablonnais |
Population municipale |
2 285 hab. (2019 ![]() |
Densité | 223 hab./km2 |
Population agglomération |
3 422 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 19′ 08″ nord, 4° 46′ 26″ est |
Altitude | Min. 135 m Max. 154 m |
Superficie | 10,23 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Sablons (ville-centre) |
Aire d'attraction | Roussillon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Roussillon |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.commune-sablons.fr |
modifier ![]() |
Autrefois située dans l'ancienne province royale du Dauphiné, la commune fut tout d'abord adhérente à la communauté de communes du Pays Roussillonnais avant de rejoindre la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône en 2019.
Située dans la partie septentrionale du département de l'Isère dans la vallée du Rhône en aval de Vienne et de Lyon mais en amont de Valence, Sablons est une des communes adhérentes de la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône, dont le siège est fixé dans la commune voisine de Saint-Maurice-l'Exil.
La commune de Sablons est limitrophe de six autres communes dont deux située en Ardèche et une dans la Drôme.
![]() |
Charnas (Ardèche) | Salaise-sur-Sanne | ![]() | |
Serrières (Ardèche) | N | Chanas | ||
O Sablons E | ||||
S | ||||
Peyraud (Ardèche) | Saint-Rambert-d'Albon (Drôme) |
Sablons est située dans la vallée du Rhône, grand bassin sédimentaire. Celle-ci a connu différentes phases de formation : marines, continentales, et fluviales, accompagnées de mouvements tectoniques consécutifs à la surrection des Alpes.
La partie de la région du Nord-Isère où se situe Sablons correspond à la vallée du Rhône, secteur géographique ouvert vers le nord et le sud et qui connaît le phénomène bien connu du Mistral, vent du nord accéléré par effet de tuyère et de couloir entre le Massif central d'un côté et les collines rhodaniennes et des Alpes, de l'autre.
Les précipitations sont généralement assez intenses avec des orages en été et en automne et de la neige en hiver.
Sablons fait partie du bassin versant du Rhône, fleuve qui borde a partie occidentale du territoire et qui la sépare de trois communes situées dans le département de l'Ardèche. Le territoire communal est également traversé par le Dolon, rivière d'une longueur de 33,4 km qui rejoint le Rhône au sud du territoire communal[1].
On peut accéder au centre de la commune en empruntant l'autoroute A7 depuis la sortie de Chanas (au sud).
La route nationale 7 (RN7) passe à proximité du territoire de la commune. Le bourg est relié à ce grand axe routier par la RD51 et la RD4 au nord et par la RD1082 par le sud, cette dernière route traverse le Rhône par le pont de Serrières pour rejoindre la RD86 sur le territoire de Serrières.
La gare ferroviaire la plus proche est la gare du Péage-de-Roussillon desservie par la ligne 5 du réseau TER rhônalpin.
Sablons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sablons, une agglomération inter-départementale regroupant 2 communes[5] et 3 422 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30 %), eaux continentales[Note 3] (17,7 %), zones urbanisées (15,8 %), cultures permanentes (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), forêts (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La totalité du territoire de la commune de Sablons est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[11].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
La construction d'un pont traversant le Rhône afin de rejoindre Serrières est lancée en 1828 par la Compagnie Jules Seguin[13]. Celui-ci est remplacé par un nouveau pont terminé en 1933, puis reconstruit sur les anciennes fondations, après sa destruction par l'armée allemande lorsqu'elle bat en retraite en évacuant la vallée du Rhône à la fin du mois d'août 1944.
En 2022, le conseil municipal de Sablons est composé de dix-neuf membres (dix femmes et neuf homme) dont un maire, sept adjoints au maire et onze conseillers municipaux[14]. la commune possède également un conseil municipal des enfants[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1843 | Mestral | |||
9 décembre 1843 | 1852 | Jacques Dorel | ||
7 juillet 1852 | 1859 | J. Mestral | ||
4 septembre 1859 | 1863 | Louis Gard | ||
3 août 1863 | 1868 | J. Mestral | ||
4 mars 1868 | 1872 | Paul Bertois | ||
30 juillet 1872 | 1874 | Pierre Metral | ||
13 avril 1874 | 1878 | A. Bertois | ||
21 janvier 1878 | 1884 | Paul Lioux | ||
18 mai 1884 | 1892 | Jules Revoil | ||
15 mai 1892 | 1900 | L. Pégeron | ||
16 mai 1900 | 1912 | Paul Dorel | ||
19 mai 1912 | 1919 | Jean-Baptiste Trouillat | ||
10 décembre 1919 | 1931 | Paul Dorel | ||
12 avril 1931 | octobre 1943 | Louis Grenier | mort en fonctions | |
7 novembre 1943 | 1944 | Isidore Vincent | 1er adjoint |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
septembre 1944 | 1945 | André Pégeron | nommé à la Libération | |
mai 1945 | mars 1965 | Joseph Dorel | fils de Paul Dorel (maire en 1900-1931), administrateur colonial[réf. nécessaire] | |
mars 1965 | mars 1977 | Louis Cézard | colonel à la retraite[réf. nécessaire] | |
mars 1977 | mars 2008 | Alain Andrieux | PS | |
mars 2008 | juillet 2020 | Roberte Di Bin | PS | Retraitée[réf. nécessaire] |
juillet 2020 | En cours | Laurent Teil | [réf. nécessaire] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 2 285 habitants[Note 4], en augmentation de 6,18 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
688 | 662 | 777 | 908 | 941 | 951 | 982 | 1 099 | 1 060 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 029 | 990 | 873 | 811 | 739 | 712 | 693 | 716 | 696 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
679 | 660 | 627 | 638 | 673 | 732 | 766 | 740 | 794 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
880 | 1 031 | 1 228 | 1 421 | 1 468 | 1 539 | 1 792 | 2 096 | 2 300 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 285 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble et compte deux établissements scolaires sur son territoire[21].
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
La communauté catholique et l'église (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte Croix du Rhône qui recouvre plusieurs autres églises communales et dont elle est la seulesituée en Isère. Cette paroisse est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[22].
Au sud du village se trouve la résidence Moly-Sabata, labellisée Patrimoine en Isère en 2011[23]. Cette ancienne auberge de mariniers, sise comme il se doit au bord du Rhône, a été transformée en 1927, par Albert Gleizes, en une communauté d'artistes-artisans.
La Réserve naturelle nationale de l'Île de la Platière s'étend partiellement sur le territoire de la commune de Sablons, en rive gauche du fleuve Rhône et sur l'île de la Platière. Il s’agit d’un complexe de milieux alluviaux inondables s'étendant sur 500 hectares et associant un chenal principal de sept kilomètres à des annexes hydrauliques, des prairies et des boisements alluviaux[25].
Sur les autres projets Wikimedia :