Ligueil est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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Ligueil | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Loches |
Intercommunalité | Communauté de communes Loches Sud Touraine |
Maire Mandat |
Michel Guignaudeau 2020-2026 |
Code postal | 37240 |
Code commune | 37130 |
Démographie | |
Gentilé | Ligoliens, ligoliennes |
Population municipale |
2 130 hab. (2019 ![]() |
Densité | 72 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 02′ 37″ nord, 0° 49′ 11″ est |
Altitude | Min. 66 m Max. 128 m |
Superficie | 29,72 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Descartes |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-ligueil.fr/ |
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Ligueil est située dans le département d'Indre-et-Loire, à 45 km au sud de Tours et à proximité de la Vienne et de l'Indre. Poitiers est à 70 km au sud-ouest et Paris à 270 km au nord-est.
Ligueil est desservie par la route départementale 50 venant de Tours et la route départementale 31 venant d'Amboise et Loches. L'autoroute A 10 est à 20 minutes par Sainte-Maure-de-Touraine, à 40 minutes par Tours et à 50 minutes par Amboise.
La Chapelle-Blanche-Saint-Martin | Vou | |
Civray-sur-Esves | ![]() |
Ciran |
Cussay | Paulmy | Ferrière-Larçon |
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 29,6 km, comprend deux cours d'eau notables, l'Esves (7,461 km) et la Ligoire (5,11 km), et divers petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
L'Esves, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source à 135 m d'altitude à Betz-le-Château[3]. et se jette dans la Creuse à Descartes, à 44 mètres d'altitude[4], après avoir traversé 12 communes[5]. Sur le plan piscicole, l'Esves est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].
La Ligoire, d'une longueur totale de 20,9 km, prend sa source dans la commune de Varennes et se jette dans l'Esves à Sepmes, après avoir traversé 8 communes[7]. Sur le plan piscicole, la Ligoire est également classée en deuxième catégorie piscicole[6].
Deux zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Esves aux Grands Foulons » et « la vallée de l'Esves aux Prés Challes »[8],[9].
Ligueil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,5 %), prairies (4,9 %), zones urbanisées (4,6 %), forêts (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Le territoire de la commune de Ligueil est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 61,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 059 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 618 sont en en aléa moyen ou fort, soit 58 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1992, 1993, 1997, 2003, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Le nom de Ligueil apparaît pour la première fois en 775, sous la formule de Liggogalus.
Le , l’armée allemande fusille trois maquisards faits prisonniers : Roger Fontenas, Raymond Foulques et René Michenet. Le lendemain, elle décime la famille Praud : le père, Albert Praud, 42 ans, maquisard arrêté la veille, son épouse Angelina Praud, 35 ans, la fille Marcelle, 15 ans, les fils Daniel, 14 ans et Yannik, 11 ans. Angelina Praud était originaire de Maillé, un autre village de la région, devenu martyr après le massacre de ses habitants le . On trouve deux plaques commémoratives de ces exécutions sur l’avenue des Martyrs à Ligueil sur la route de Cussay[21].
Le , des soldats allemands fuyant vers l'est ont pris en otage à Ligueil trois personnes membres de la Croix Rouge : Aimé Papillault, Albert Bertrand et Jean Poulin pour protéger leur fuite. Ils ont été accrochés par le maquis au lieu-dit « la Blanchardière », en bordure d'un petit bois, sur la route de Loches. Les trois otages ont été tués.
Par ailleurs un monument est dédié aux combattants du maquis Épernon formant le 32e régiment d'infanterie[22].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1947 | mars 1977 | Maurice Joubert | Sans étiquette | |
mars 1977 | mars 1989 | Michel Guignaudeau | PRG | Enseignant Conseiller général (1979-1992) |
mars 1989 | mars 2001 | Jacques Raymond | SE | Géomètre expert |
mars 2001 | mars 2008 | Michel Giraudeau | DVD puis PCD | Directeur d'un CAT Conseiller général (1992-2011) |
mars 2008 | mars 2014 | Christian Grellet | PS | Agriculteur |
mars 2014 | En cours | Michel Guignaudeau | DVG | Conseiller général (2011-2015) |
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 2 130 habitants[Note 3], en diminution de 5 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 660 | 1 962 | 1 466 | 1 751 | 1 767 | 1 887 | 1 929 | 1 944 | 2 044 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 942 | 1 999 | 2 058 | 2 014 | 2 142 | 2 048 | 2 048 | 2 192 | 2 119 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 083 | 2 194 | 2 179 | 1 981 | 1 988 | 2 017 | 2 028 | 2 117 | 2 023 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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2 110 | 2 245 | 2 379 | 2 413 | 2 201 | 2 166 | 2 180 | 2 155 | 2 212 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 237 | 2 130 | - | - | - | - | - | - | - |
Ligueil se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches.
La commune compte trois établissements scolaires : une école maternelle et une école élémentaire publiques, un collège public.
Maison d'accueil pour femmes enceintes en situation précaire ouverte en 1993 et gérée par l'association Magnificat.
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Les armes de Ligueil se blasonnent ainsi : D'azur à un œil d'argent à la pupille de sable[30].
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