La Chapelle-Blanche-Saint-Martin est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Chapelle-Blanche et La Chapelle.
Cet article est une ébauche concernant une commune d’Indre-et-Loire.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Réseau hydrographique de La Chapelle-Blanche-Saint-Martin.
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 27,46 km, comprend deux cours d'eau notables, la Ligoire (2,226 km) et la Riolle (5,875 km), et divers petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
La Ligoire, d'une longueur totale de 20,9 km, prend sa source dans la commune de Varennes et se jette dans l'Esves à Sepmes, après avoir traversé 8 communes[3].
Sur le plan piscicole, la Ligoire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].
La Riolle, d'une longueur totale de 11,4 km, prend sa source sur le territoire communal et se jette dans la Ligoire à Bournan, après avoir traversé 3 communes[5].
Sur le plan piscicole, la Riolle est également classée en deuxième catégorie piscicole[4].
Deux zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire: «l'étang du Grand Clos» et «les étangs de Grillemont et la vallée de la Riolle»[6],[7].
Urbanisme
Typologie
La Chapelle-Blanche-Saint-Martin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (63,4%), forêts (19,3%), prairies (9,8%), zones agricoles hétérogènes (5,6%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1%), zones urbanisées (0,9%)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Chapelle-Blanche-Saint-Martin est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Manthelan-Chambourg, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[17].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Chapelle-Blanche-Saint-Martin.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 69,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 353 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 251 sont en en aléa moyen ou fort, soit 71%, à comparer aux 91% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Toponymie
Le nom du village est lié à la légende de Saint Martin. Lorsqu'il évangélisait la région, Martin aurait été attaqué par des païens et son sang aurait rempli une fontaine. Plus tard lors du passage des reliques du saint, la campagne se serait couverte de neige d'où le qualificatif de «blanche»[20].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Historique
Grillemont vers 1830
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avant 1981
?
Christian Le Gouz de Saint-Seine
mars 2001
mars 2008
Didier Champigny
mars 2008
mars 2014
José Dumoulin
mars 2014
En cours
Martine Tartarin
PS
Retraitée Fonction publique
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 681 habitants[Note 4], en diminution de 0,58% par rapport à 2013 (Indre-et-Loire: +1,64%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
830
920
931
950
962
960
929
963
963
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
949
931
910
878
924
888
913
927
877
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
873
890
909
836
814
803
770
777
773
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
715
717
628
609
518
520
560
585
657
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
687
681
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La Chapelle-Blanche-Saint-Martin se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches.
L'école élémentaire accueille les élèves de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Piéta de l'église Saint-MartinL'église paroissiale Saint-Martin.
L'Église Saint-Martin est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[25] depuis 1948. La nef est d'époque romane (XIIesiècle) et a été reprise au XVIesiècle. Elle est recouverte d'une fausse voûte depuis 1922, et s'ouvre au nord sur une petite chapelle seigneuriale du XVesiècle où se trouve une Piéta, redécouverte en plusieurs morceaux en 1902, après avoir été cachée dans les maçonneries du clocher, probablement pour échapper aux destructions pendant les Guerres de Religion ou la Révolution. Cette Piéta a été restaurée deux fois, après sa redécouverte puis en 1994. Le chœur et son collatéral nord sont gothiques, attribués au XIIIesiècle. Leurs hautes voûtes d'ogive (XIVesiècle) sont remarquables. En 1520, deux contreforts viennent soutenir la façade. Le maître-autel et le retable sont inscrits au titre des monuments historiques; ils ont été acquis en 1823, on ignore leur provenance. Une cuve baptismale du XVesiècle ou XVIesiècle est également inscrite au titre des monuments historiques.
Château de Grillemont
Château de Grillemont, 2011
Le château et ses communs sont inscrits comme monuments historiques et certaines parties classées (Fiche Mérimée: PA00097635).
Chemin de l'évêque de Tours. Ce chemin pédestre balisé de 236km fait écho à l'«enlèvement» de Saint Martin de l'abbaye de Ligugé par les Tourangeaux pour en faire leur évêque. Il va de Poitiers à Tours passant par la Chapelle-Blanche.
Personnalités liées à la commune
Martin de Tours (316-397), saint évêque évangélisateur de la région a laissé son nom au village auquel il est lié par plusieurs légendes.
Roland de Lescoët, grand veneur de France de 1457à 1467, chambellan et conseiller du roi, bailli de grande prudence de Montargis, capitaine général de Loches. Il fit construire vers 1460 la forteresse à l'origine du château actuel de Grillemont
Henriette Delamarre de Monchaux, épouse Pierre Lecointre (fils de Gérasime Lecointre qui avait acheté Grillemont). Elle est la petite fille du général Hubert Joseph Lyautey[26]. Elle mène des études géologiques et paléontologiques sur les faluns de Touraine (Falun (géologie)#Faluns et falunières d'Anjou - Touraine - Blésois). Ses ouvrages, notamment Les Faluns de La Touraine[27] sont aussi un plaidoyer pour la théorie de l'évolution. Avec son fils Georges, elle précise l'intérêt des faluns comme amendements agricoles. Elle s'est aussi intéressée au folklore tourangeau et fut une féministe très engagée[26].
Georges Lecointre (1888-1972), fils de la précédente, géologue. Il a participé à l'établissement de cartes géologiques en France et au Maroc. Il étudia les falunières de la région et en fit connaître l'intérêt. Il est connu pour avoir trouvé, à l'âge de 7 ans, dans une falunière proche de Grillemont, la plus ancienne mâchoire de primate répertoriée en région Centre[28]. Pendant la guerre 1939-1945, il était en relation avec le réseau Hector, renseignait l'abbé Dupont[20], facilita l'évasion de prisonniers, incarcérés dans son château réquisitionné par les Allemands, en particulier de soldats d'Afrique du Nord grâce à sa connaissance de l'arabe [Note 5].
Henri-René Dupont (1900-1978), prêtre catholique originaire de la Chapelle-Blanche et adjudant de réserve fut, après sa libération de captivité pour raisons médicales en 1942, l'âme de la Résistance à la Chapelle-Blanche jusqu'au , date à laquelle il fut dénoncé et arrêté[29].
Colette Lecointre, comtesse Christian de Saint-Seine (1920-2017), fille de Georges Lecointre, passionnée d'élevage, fut présidente du syndicat caprin d'Indre-et-Loire, secrétaire du Livre généalogique de la race caprine Alpine; elle a fortement contribué à l'amélioration des élevages caprins de Touraine. Elle a aussi été une cynophile réputée dès sa jeunesse; elle organisait régulièrement des courses de lévriers au cynodrome du parc de Grillemont[30].
Blasonnement
Les armoiries de La Chapelle-Blanche-Saint-Martin se blasonnent ainsi:
De gueules à la barre d'or, au château du lieu, à l'église du lieu à un évêque bénissant, le tout d'argent, rangé en bande et brochant.
D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, «on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année».
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Anecdote racontée par les guides du château qui se visite
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии