Ligescourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Géographie
Caractéristiques physiques
Le village s'est principalement construit le long de la route de Crécy à Dompierre et Montreuil, sur un plateau dépourvu de tout cours d'eau.
Son sol est surtout argilo-sableux, la marne se trouvant à une profondeur variable.
En 1899, la nappe d'eau alimentant les puits était à une quarantaine de mètres de profondeur[1],[2].
En 1899, l'instituteur signale que le village a compté les hameaux de Bois Riflard et du Moulin de Ligescourt mais qu'ils sont disparus[1].
La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[3].
Urbanisme
Typologie
Ligescourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (82,8%), forêts (10,1%), zones urbanisées (7,1%), prairies (0,1%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
En 857, le village est cité sous le nom d'Andégelia curtis[1].
Histoire
En 1140, Nicolas de Chièvres, évêque de Cambrai, atteste que René de Ligescourt a renoncé en faveur de l'abbaye de Bourbourg à ses prétentions sur la terre de Proiastre[11].
Les familles De Ponches, De Bouflers et Gallet ont été successivement seigneurs du lieu[12].
Ligescourt n'a pas échappé au sort connu par de nombreux villages du Ponthieu: les Espagnols venus de l'autre côté de l'Authie ont brûlé le village en 1635. Il comptait alors 430 habitants[1].
En 1871, les Allemands ont occupé la localité pendant deux mois et une contribution de guerre de 640 F a dû être versée à l'ennemi[1].
1849: comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure put, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel.
Voici la répartition en nombre de quelques patronymes des 134 électeurs[13],[14]:
Buignet
Cahon
Cagny
Duvauchelle
Garbe
Lendet
Leroy
Plé
Vasseur
3
4
5
5
4
4
1
13
2
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un site de lancement de missiles V1 est installé dans les bois de Ligescourt par les Allemands[15],[16]. Le site a été l'objet de plusieurs missions de bombardement allié. Au début de 1944, le village est détruit à 80% par les bombes[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2019, la commune comptait 222 habitants[Note 2], en diminution de 3,06% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
343
416
420
398
451
417
425
428
433
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
394
403
404
382
348
345
360
325
322
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
314
286
269
260
272
292
275
203
264
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
278
275
245
197
206
194
222
226
231
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
219
222
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Le village n'a plus d'école. Les enfants relevant du primaire et du secondaire se rendent majoritairement à Crécy.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de-l'Assomption dont la nef est toute en craie blanche. Le clocher remanié et les extensions ont été réalisés en brique. En 2015, la nef et le chœur sont couverts de tuiles plates noires.
Ruines du site de lancement de V1, bombardé en 1944.
Monument aux morts constitué d'un sobre et classique obélisque de pierre grise sur laquelle sont gravés les noms des soldats et une palme de laurier.
Église.
Château.
Monument aux morts pour la patrie.
Vue du clocher.
Église dans son cimetière.
Château d'eau.
Site de lancement de V1, ruines bombardées en 1944[25].
Personnalités liées à la commune
Louis-Joseph Dumarquez (1746-1805), ecclésiastique, curé de Ligescourt, écrivain, membre de l'académie royale des belles lettres d'Arras.
Héraldique
Blason
D'azur au chevron d'or chargé de trois roses de gueules, accompagné en chef, à dextre, d'une molette d'argent et, à senestre, d'une merlette du même, au Phénix d'argent sur son immortalité d'or en pointe brochant en partie sur le chevron[12].
Détails
Adopté en conseil municipal le 6 novembre 2020, projet sollicité auprès de Jacques Dulphy et dessiné par Daniel Juric[12].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
A. Gavois, instituteur, Notice géographique et historique, réalisée en 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904, Tome II, Année 1140.
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