Liancourt-Fosse est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Liancourt-Fosse | |
![]() Le château. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Montdidier |
Intercommunalité | CC du Grand Roye |
Maire Mandat |
Frédérick Boquet 2020-2026 |
Code postal | 80700 |
Code commune | 80473 |
Démographie | |
Population municipale |
295 hab. (2019 ![]() |
Densité | 46 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 45′ 21″ nord, 2° 48′ 59″ est |
Altitude | Min. 71 m Max. 96 m |
Superficie | 6,44 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Roye (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Roye |
Législatives | 5e circonscription de la Somme |
Localisation | |
modifier ![]() |
Desservi par la route départementale 1017 et son territoire limité à l'ouest par l'autoroute A1, le village n'est qu'à quelques minutes en voiture de Roye (7 km) et à peine à 50 km d'Amiens (par la D 934)[1].
![]() |
Hattencourt | Fonches-Fonchette | ![]() | |
N | Étalon | |||
O Liancourt-Fosse E | ||||
S | ||||
Fresnoy-lès-Roye | Crémery |
Liancourt-Fosse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,4 %), forêts (9,7 %), zones urbanisées (6 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
En 1143, Liencourt est mentionné dans un cartulaire du Paraclet, par Célestin II, pape. Les variantes latinisées de Liencort, Liencuria et Liencurt apparaissent ensuite dans des écrits liés au monde ecclésiastique. Yoncort et Lyencourt sont également relevés.
Liancourt-Fosse apparait en 1828 dans une ordonnance du 17 brumaire, an X[9].
L'histoire du village est liée à celle du château de Liancourt-Fosse.
En longeant le village par la route nationale 17, on aperçoit entre deux hauts pigeonniers carrés en briques, les ruines d’une tour et quelques pans de murs. Ce sont les derniers vestiges du château de Liancourt-Fosse, en partie dynamité par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale avant que les bombardements de n’achèvent de le détruire.
Ce château formait un important ensemble de bâtiments disparates, élevés en brique et pierre, pour la plus grande partie aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il était constitué d’un corps central pourvu de deux ailes en retour, abritant une galerie qui conservait, à droite, le grand escalier d’honneur et les appartements, à gauche, un escalier de service, une cuisine et un office, directement relié à une orangerie.
À l'angle nord-ouest, côté parc, une tour, qui subsiste, constituant l’élément le plus ancien de la demeure : elle remonte en effet à la première moitié du XVIe siècle. Massive construction en brique, renforcée de jambages en grès alternés et couronnée d’une toiture en poivrière, cette tour abritait trois salles superposées et voûtées. Avec ses canonnières et sa couronne d’éléments défensifs – appelés bretèches -, elle constitue le seul élément connu du château construit pour la famille d’Amerval, seigneurs de Liancourt à partir de la fin du XVe siècle.
Appelée « Tour de la belle Gabrielle » en souvenir de Gabrielle d’Estrées, qui fut l'épouse de Nicolas d'Amerval avant de devenir la favorite d'Henri IV, elle aurait été, dit on, le lieu privilégié des rencontres entre le roi et son amante. Le village conserva d’ailleurs longtemps des dénominations telles que « l'allée des Soupirs » ou le « quartier du Roi ».
Au XVIIe siècle, le château passa successivement entre les mains des familles de Longueval puis de Gouffier avant d’être vendu vers 1667 à César Collin, secrétaire du roi. Sa descendance conserva la propriété jusqu’en 1736. Mort sans enfant, César Emmanuel Collin transmit le château à son neveu, César Charles de l’Escalopier. C’est probablement à ce dernier que l’on doit la reconstruction de l’aile Ouest, élevée sur deux niveaux surmontés d’un petit étage en attique, ainsi que la construction de l'orangerie et l'aménagement des jardins.
À la veille de 1914, ces derniers, vraisemblablement transformés au XIXe siècle en un parc à l’anglaise, ne comprenaient pas moins de 616 tilleuls, régulièrement répartis en deux rangées de part et d’autre d’une vaste allée, tandis que, côté cour, deux rangs de charmes longeaient l'allée d’honneur. Moins endommagés que le château lui-même, les communs qui l’encadraient et leurs deux pigeonniers dont l’un porte la date de 1630 ont pu être restaurés et sont aujourd’hui entretenus.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2014 | Pierre Remy[10] | ||
2014[11] | En cours (au 10 juillet 2020) |
Frédérick Boquet | Vice-président de la CC du Grand Roye (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[12] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 295 habitants[Note 3], en augmentation de 2,79 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
521 | 479 | 536 | 532 | 579 | 597 | 595 | 595 | 587 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
571 | 565 | 578 | 523 | 564 | 534 | 477 | 489 | 478 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
446 | 436 | 356 | 223 | 305 | 301 | 288 | 297 | 271 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
268 | 220 | 226 | 221 | 226 | 231 | 236 | 237 | 271 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
294 | 295 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'argent aux trois tourteaux de gueules.
|
---|
Sur les autres projets Wikimedia :