Fresnoy-lès-Roye est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Fresnoy-lès-Roye est un village rural picard du Grand-Roye situé à 5 km au nord-ouest de Roye, une quarantaine de kilomètres au sud-est d'Amiens et à la même distance au sud-ouest de Saint-Quentin.
Le territoire communal est traversé par l'autoroute A1 et la LGV Nord, et est aisément accessible par l'ex-RN 17 (actuelle RD 1017), ainsi que par la sortie 17 de l'autoroute.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no44, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel)[1].
Fresnoy-lès-Roye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (88,3%), zones urbanisées (7,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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Histoire
Le village aurait été brûlé par erreur par les bourguignons au XVesiècle. «En effet, selon la légende, le seigneur de Fresnoy-Lès-Roye, partisan des bourguignons, avait demandé à ses collaborateurs, d’épargner son village qu’ils reconnaîtraient facilement grâce au haut clocher. Malheureusement, ceux-ci ont épargné Parvillers et son gros clocher et ont brûlé Fresnoy[9]».
Première Guerre mondiale
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En , la commune fut le terrain de combats au cours de la Première Guerre mondiale.
Selon l'Abbé Calippe, «Dans le village, évacué le , on ne trouve plus, en mai 1917, que huit habitants (deux familles) sur 463, et trois maisons[10]!».
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[11] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [12].
Articles connexes: Occupation du Nord-Est de la France par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 287 habitants[Note 3], en diminution de 3,37% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
512
513
557
500
557
555
524
549
560
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
535
525
516
515
506
503
504
503
480
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
462
463
417
251
318
313
300
337
309
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
311
275
259
278
269
266
305
311
297
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
293
287
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Sulpice[21]. Elle a été bombardée dès septembre 1914, au début de la Première Guerre mondiale[22] et a été totalement détruite lors de la bataille de la Somme en 1916. Reconstruite en 1925, elle est décorée d'un chemin de croix et de deux fresques de Henri Marret[23].
La croix en pierre, du XIIesiècle[24],[25],[26], dans le cimetière (classement en 1897). Elle a été en majeure partie détruite pendant la Première Guerre mondiale[27].
L'école du village est désormais fermée.
L'église Saint-Sulpice.
Autre vue de Saint-Sulpice.
L'ancienne école.
Monument aux morts.
L'ancienne croix du cimetière.
Personnalités liées à la commune
Jean-François Gantois, cultivateur né dans la commune, a été député de la Somme de 1792 à 1806. Il ne vota pour le bannissement de Louis XVI[28],[29].
Carte spéciale des régions dévastées: 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
abbé Charles Calippe (préf.Mgr de La Villerabel), La Somme sous l'occupation allemande: 27 août 1914-19 mars 1917, Paris, Pierre Téqui, , 310p. (lire en ligne), p.296, lire en ligne sur Gallica.
«Surprise: le candidat isolé devient maire à Fresnoy-lès-Roye: Cyrille Cleuet succède à Jacques Debavaere à la tête de la commune de près de 300 habitants. Il est âgé de 36 ans», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Il s’est présenté seul aux élections du 15 mars, qui l’ont placé 3e dans l’ordre des votes. Il est devenu maire le 3 juin, plus tard que les autres à cause d’un souci administratif dû à une erreur de comptage, avec 6 voix en sa faveur contre 5 pour Aurore Ramu».
Laurence Wilczewski, «À Fresnoy-lès-Roye, le maire ne chôme pas», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Abbé Charles Calippe (préf.Mgr de la Villerabel), La guerre en Picardie, Paris, Pierre Téqui, , 392p. (lire en ligne), p.378, lire en ligne sur Gallica.
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