Levaré est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 285 habitants[Note 1](les Lévaréens).
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Mayenne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 10,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Mars/la-Futa», sur la commune de Saint-Mars-sur-la-Futaie, mise en service en 1954[11] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[12],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,9°C et la hauteur de précipitations de 945,4 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Rennes-Saint-Jacques», sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 71 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,7°C pour la période 1971-2000[15], à 12,1°C pour 1981-2010[16], puis à 12,4°C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Levaré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20].
La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (46,2%), zones agricoles hétérogènes (36,7%), terres arables (17,1%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le toponyme est attesté sous la forme Livaré en 1163[25]. Son origine est attribuée à un anthroponyme gauloisLubarus[26] ou roman Liparus[25].
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Politique et administration
Liste des maires
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avant 1913
G. Lemoine
1925
1953
Andoche Le Ray, duc d'Abrantès (1870-1954)
Républicain indépendant
Conseiller général du canton de Gorron (1930-1940 et 1945-1952) Chevalier du Mérite agricole
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[29].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 285 habitants[Note 7], en diminution de 14,16% par rapport à 2013 (Mayenne: −0,14%, France hors Mayotte: +2,17%).
Levaré a compté jusqu'à 985 habitants en 1800.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
812
985
818
757
738
733
733
748
748
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
716
740
704
744
737
701
679
697
668
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
695
633
649
580
537
558
544
544
535
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
500
456
384
370
324
358
319
310
325
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
289
285
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
La commune de Levaré a conservé sa boulangerie et son bar-restaurant.
L'artisanat y est encore présent: un menuisier-ébéniste, un fabricant de barques en aluminium, un maçon, un pisciculteur. On y compte également une entreprise de travaux agricoles, un bouilleur de cru et un aviculteur.
Lieux et monuments
Château de Levaré du XVIesiècle.
Église Saint-Victeur du XVesiècle. Elle porte le nom de Victeur, évêque du Mans au Vesiècle[34] et est en forme de croix latine. Sa porte d'entrée est protégée par un porche.
Activités et manifestations
Le comité des fêtes organise chaque année fin juin une fête champêtre. L'association La Vie au pays participe à différentes animations (art floral, initiation à la peinture, à l'œnologie, sorties pédestres, voyages, etc.).
Personnalités liées à la commune
Armand-Jean-Baptiste Rothureau (1819 à Levaré-1909), médecin spécialiste de l'hydrologie;
Lucien Barbedette (1890 à Levaré-1942), philosophe et anarchiste;
Jean des Vaux (mort en 1593), militaire, seigneur des Vaux, de Levaré, du Pin, du Bois-Garnier, de la Cherbonnière.
De sable, à une tour d’argent, accompagnée en chef de deux coquilles saint Jacques du même.
Détails
L’argent et le sable sont la reprise du blason des Vaux, seigneur de Lévaré et fondateur du château. Son blason exact est “coupé de sable et d’argent à un lion de l’un dans l’autre”. La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.
La tour représente le château dont il ne reste aujourd’hui qu’une tour.
La coquille reprend une partie des armes du Mont Saint Michel qui a été le premier possesseur du lieu de Levaré. Le blason exact de cette communauté est “de sable, à dix coquilles saint Jacques d’argent, 4, 3, 2 et 1. Au chef d’azur à trois fleurdelys d’or”. La remarque concernant la reprise du blason de famille est valable ici aussi.
Les ornements sont deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées de sable pour rappeler l’importance de l’activité agricole.
Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.
La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune; elle n’a rien à voir avec des fortifications. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.1: Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p.449.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии