Lespielle est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Lespielle
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement
Pau
Intercommunalité
Communauté de communes du Nord Est Béarn
Maire Mandat
Olivier Domecq 2020-2026
Code postal
64350
Code commune
64337
Démographie
Gentilé
Lespiellois
Population municipale
150 hab. (2019 )
Densité
21 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 28′ 27″ nord, 0° 08′ 35″ ouest
Altitude
Min. 158 m Max. 308 m
Superficie
7,11 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Pau (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Lespielle
Géolocalisation sur la carte: France
Lespielle
Géolocalisation sur la carte: Pyrénées-Atlantiques
Lespielle
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Lespielle
modifier
Géographie
Localisation
La commune de Lespielle se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 33 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 30 km de Serres-Castet[3], bureau centralisateur du canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lembeye[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4]:
Castillon (1,5 km), Escurès (1,9 km), Gayon (2,3 km), Arricau-Bordes (2,4 km), Lalongue (3,7 km), Simacourbe (3,8 km), Lembeye (3,8 km), Séméacq-Blachon (3,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Lespielle fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
La commune est drainée par le Léez, le ruisseau de l'Engalinette, le ruisseau de Saby, le ruisseau de Tachoires et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le Léez (56 km) prend sa source dans la commune de Gardères, s'écoule du sud vers le nord et traverse le territoire communal dans sa partie est. Il se jette dans l'Adour à Barcelonne-du-Gers, après avoir traversé 31 communes[8].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 13°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lembeye», sur la commune de Lembeye, mise en service en 1972[14] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[15],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 1 059,8 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Pau-Uzein», sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 25 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[18], à 13,4°C pour 1981-2010[19], puis à 13,8°C pour 1991-2020[20].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le «coteau de Lembeye», un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels,, d'une superficie de 97,5ha[23].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux», constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la «directive Habitats»: les «coteaux de Castetpugon, de Cadillon et de Lembeye»[25], d'une superficie de 220ha, présentant des pelouses calcaires riches en orchidées et autres plantes rares régionalement, globalement bien conservées[26],[Carte 2].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensée sur la commune[27],[Carte 3]:
les «pelouses à orchidées de Burosse-Mendousse, Castetpugon, Cadillon et Castillon» (86,99ha), couvrant 6 communes du département[28] et une ZNIEFF de type 2[Note 8],[27],[Carte 4]:
les «coteaux calcaires du Béarn» (461,36ha), couvrant 20 communes du département[29].
Urbanisme
Typologie
Lespielle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[30],[31],[32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[33],[34].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (29,5%), terres arables (26,4%), forêts (25,5%), prairies (18,6%)[35].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].
Lieux-dits et hameaux
Aragon;
Germenaud;
Lannegrasse.
Voies de communication et transports
Elle est desservie par les routes départementales 143 et 543.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lespielle est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Léez. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 2009 et 2021[38],[36].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lespielle.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[39]. 71,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[40].
Toponymie
Le toponyme Lespielle apparaît sous les formes
Lespiele et Laspiele (respectivement 1385[41] et 1402[41], censier de Béarn[42]),
Laspiela (vers 1540[41], réformation de Béarn[43]) et
Lespielle-Germenaud-Lannegrasse lors de la réunion de Germenaud et Lannegrasse à Lespielle.
Le toponyme Germenaud apparaît sous les formes
Germenau et Germanau (respectivement 1385[41] et XIVesiècle[41], censier de Béarn[42]),
Germenaut (1683[41], réformation de Béarn[43]) et
Germenand (1801[44], Bulletin des Lois).
Le toponyme Lannegrasse apparaît sous les formes
Villa quœe Lanagrassa vocatur (XIesiècle[41], cartulaire de l'abbaye de Saint-Pé[45]),
Lane-Grasse (1385[41], censier de Béarn[42]),
Lanegrace (1538[41], réformation de Béarn[43]) et
Lannegrace (1793[46] ou an II).
Aragon, désignant une ferme de la commune, est mentionné en 1863[41] dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque.
Histoire
Paul Raymond[41] note que Lespielle comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn. En 1385, Lespielle comptait dix-huit feux, Germenaud dix et Lannegrasse six. Toutes trois dépendaient du bailliage de Lembeye. La baronnie de Germenaud, érigée au XVIIesiècle était également vassale de la vicomté de Béarn. Lannegrasse était une dépendance du marquisat de Gassion.
La commune s'est appelée Lespielle-Germenaud-Lannegrasse à partir de 1833 jusqu'au [47] après la fusion de Lespielle, Germenaud et Lannegrasse.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1995
2008
Lucien Boy
2008
2014
Bernard Marchenay
Les données manquantes sont à compléter.
Intercommunalité
Lespielle fait partie de trois structures intercommunales[48]:
la communauté de communes du canton de Lembeye en Vic-Bilh;
le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques;
le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable (SIAEP) du Vic-Bilh Montanérès.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].
En 2019, la commune comptait 150 habitants[Note 12], en augmentation de 4,9% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
126
102
138
382
388
389
377
386
378
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
341
324
319
309
275
256
234
242
251
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
243
239
220
210
197
208
182
162
149
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
125
143
155
152
140
149
159
132
154
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
150
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lespielle fait partie de l'aire urbaine de Pau.
Économie
La commune fait partie de la zone d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du Béarn.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
Une ancienne abbaye laïque[53] du XVIesiècle est située près de l'ancienne église de Lespielle.
La commune présente un ensemble de fermes[54] des XVIIIeetXIXesiècles ainsi qu'un moulin[55] du XIXesiècle.
Patrimoine religieux
Lannegrasse possédait une église (Notre-Dame[56]) qui fut détruite en 1899, tout comme celle de Germenaud (Saint-Barthélémy[57]) et celle de Lespielle (Saint-Martin[58]), lors de la réunion des trois paroisses de Lespielle, Germenaud et Lannegrasse. Une nouvelle église (Saint-Denis[59]) fut alors construite à Lannegrasse entre 1902 et 1907. Celle-ci recèle des objets[60] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.
Équipements
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
.
Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll.«manuscrits du XVIeauXVIIIesiècle».
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Germenaud», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn, pages 324
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Lannegrasse», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии