Les Ponts-de-Cé est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.
Les Ponts-de-Cé | |
![]() Le pont de Dumnacus. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Maine-et-Loire |
Arrondissement | Angers |
Intercommunalité | Angers Loire Métropole |
Maire Mandat |
Jean-Paul Pavillon 2020-2026 |
Code postal | 49130 |
Code commune | 49246 |
Démographie | |
Gentilé | Ponts-de-Céais |
Population municipale |
12 819 hab. (2019 ![]() |
Densité | 656 hab./km2 |
Population agglomération |
245 093 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 25′ 31″ nord, 0° 31′ 27″ ouest |
Altitude | Min. 15 m Max. 36 m |
Superficie | 19,55 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Angers (banlieue) |
Aire d'attraction | Angers (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton des Ponts-de-Cé (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.lespontsdece.fr |
modifier ![]() |
Commune angevine, Les Ponts-de-Cé est traversée par la Loire et se trouve dans la première couronne Sud de l'agglomération d'Angers, En France[1].
Angers | Angers | Trélazé |
Sainte-Gemmes-sur-Loire | ![]() |
Loire-Authion |
Saint-Jean-de-la-Croix | Mûrs-Erigné | Les Garennes sur Loire |
La Guillebotte : quartier récent créé dans les années 1970 entre La Chesnaie et le canal de l’Authion.
La Chesnaie : quartier qui s’est développé dans les années 1960-1970 avec la construction de nombreux logements, construits principalement sur des terres maraîchères.
Saint-Aubin : quartier ancien au cœur des Ponts-de-Cé où se trouve l’église Saint-Aubin, classée monument historique.
Saint-Maurille : quartier situé sur la rive sud de la Loire, entre le Louet et le bras principal de la Loire. L’axe principal ancien de Saint-Maurille est la rue du Commandant-Bourgeois. C’est maintenant la rue Pasteur dans l’axe du pont Dumnacus qui relie le quartier à celui de l’Île.
L’Île : avec Saint-Aubin forme le centre historique des Ponts-de-Cé sur les terrains situés entre le bras principal de la Loire et le bras de Saint-Aubin. On y trouve la mairie et les rues les plus anciennes de la ville ainsi que le château construit vers 850 sous Charles II le chauve.
Sorges : quartier des Ponts-de-Cé situé entre Gauthier et Trématé. Village indépendant des Ponts-de-Cé, il lui est rattaché à la Révolution. Ses habitants étaient alors appelés les Sorgeais, nom qui apparaît vers l’an mille dans les manuscrits de l’abbaye Saint-Aubin d'Angers.
La commune est située en bords du fleuve la Loire, qui traverse le territoire au centre, et de l'Authion canalisé au nord, et par le Louet au sud. Ces cours d'eau sont enjambés à l'origine par un pont unique. Au fil du développement de la cité médiévale, les arches ont été comblées tout en assurant la particularité de la commune des Ponts-de-Cé. Elle est située à environ 110 km de la mer en suivant la Loire. Limite de la Loire dite « navigable ».
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Georges Gard », sur la commune de Sainte-Gemmes-sur-Loire, mise en service en 1950[8] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 817,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à 84 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[12], à 12 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[14].
Les Ponts-de-Cé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angers, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[18] et 245 093 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (25,1 %), zones urbanisées (21,3 %), prairies (20,3 %), terres arables (10,7 %), eaux continentales[Note 7] (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), forêts (1,5 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Cé est attesté sous les formes [Castro] Seio en 889, Saiaco en 967, [Pon] Sigei en 1009, [In] Saiaco en 1036-1056, Saiaco 1060 - 1080, Saiacus en 1090, Seium en 1104, [Pons] Sagei en 1115, [Pons] Sagii en 1148, [Pons] Saeiien 1291, [Le Pont de] Sae (1293), [Les Ponts de] Sée en 1529[25], [Les Ponts de] Cé en 1793, [Pont-de-]Cé en 1801, puis [Les Ponts-de-]Cé[26],[27]. Durant la Révolution, la commune porte le nom de Ponts-Libres[26].
Selon une légende locale, la ville, divisée en deux parties par la Loire enjambée par une multitude de ponts, aurait été construite par César. Quelqu'un voulut la baptiser « Les Ponts de César »[28]. D’après une autre légende, une attaque gauloise a permis d'enlever le sculpteur en plein travail, empêchant d’inscrire sur le pont la dernière syllabe du nom de César, expliquant ainsi le suffixe du nom de la ville[29]. Ce genre de légende étymologique est caractéristique de la Renaissance et du classisme et n'a ni fondement linguistique, ni fondement historique.
En réalité, l'élément Cé représente le nom primitif du village voisin[30], comme l'indiquent les formes les plus anciennes. La forme Seio de 889 s'accorde mal avec celles, plus régulières, du Xe au XIe siècle du type Saiaco, bien qu'on ne puisse pas exclure un amuïssement régulier des consonnes intervocaliques dès cette époque. Il s'agit donc vraisemblablement d'un type toponymique gallo-romain en -(i)acum, suffixe d'origine gauloise marquant la localisation puis la propriété. Ce suffixe a régulièrement donné la finale -é dans l'ouest de la France, en domaine d'oïl. Le premier élément Sai- peut représenter le nom de personne latin (porté par un indigène) Sabius, d'ailleurs une villa rustica est mentionnée à cet endroit sous la forme Sabiacus dans une charte de Charles le Chauve (823 - 877), devenu plus tard paroisse de Saint-Aubin-des-Ponts-de-Cé[31]. Ce qui peut justifier les formes plus tardives du type Sigei, Sagei (évolution phonétique comparable à celle de rabia> rage ou rubeus> RUBIU> rouge) par déplacement de l'accent tonique de 'SABIACU en SA'BIACU.
En 869, le roi Charles le Chauve construit un pont fortifié aux Ponts-de-Cé, afin de bloquer la remontée de la Loire aux pillards vikings[32]. Il existe deux exemples de ponts similaires, à Pont-de-l'Arche sur la Seine, et à Trilbardou sur la Marne.
Au XVe siècle, le roi Louis XI (1423-1483) demeurait fréquemment aux Ponts-de-Cé[33], quoique ce lieu fût situé en Anjou. En effet, à cette époque, le duc François II de Bretagne, afin de conserver son indépendance, s'était allié aux ennemis du royaume de France, notamment le duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Pour le roi, le château des Ponts-de-Cé était idéal à contrôler ceux qui y passaient vers et dès la Bretagne. Ainsi, il y arriva le 29 août 1472 pour cet objectif, après avoir occupé Ancenis le 7 juillet ainsi que Pouancé le 21 juillet, villes frontières, de sorte que François II renonce son intention d'attaquer le royaume[34].
Le 7 août 1620 eut lieu la bataille des Ponts-de-Cé, connue également sous le nom des « Drôleries des Ponts-de-Cé », entre les partisans du roi Louis XIII et ceux de sa mère, Marie de Médicis, que son fils avait écartée de la Régence trois ans plus tôt, et qui tentait de revenir au pouvoir. Par la défection de certains de ses alliés, les troupes de Marie de Médicis furent bientôt sans commandement avant le combat. L'armée royale n'eut plus qu'à disperser ses fantassins dans une « drôlerie » générale.
Lors de la guerre de Vendée, les républicains fusillent 1 500 à 1 600 prisonniers entre à la mi-janvier 1794[35].
Une histoire riche accompagne ce quartier. Ses terres ont appartenu successivement à l'abbaye Saint-Aubin, aux vicomtes d'Anjou, puis au frère du roi Louis-Charles Ier duc d'Anjou et à Jean Bourré, célèbre trésorier de Louis XI et bâtisseur du château du Plessis-Bourré.
En 1579, le temple protestant de la ville d'Angers s'installe à Sorges (près de la poste actuelle), celui-ci devant être construit à une lieue (4 km) au moins d'Angers. Aujourd'hui, il n'en reste que la cour dite du « prêche », car ce temple fut détruit lors de la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV en 1685.
En 1661, au début de son règne, Louis XIV, se rendant de Saumur à Angers, s'arrête à Sorges et y dîne dans une ferme-auberge. En effet, la route Saumur-Angers passait par Sorges où il fallait emprunter un bac pour traverser l'Authion.
À la Révolution, en 1790, le village de Sorges devient une commune : son maire est Jacques Houtin. Un an plus tard, Sorges revient à la commune de Trélazé. Son rattachement définitif à la commune des Ponts-de-Cé date de 1796.
Son église est dédiée à saint-Maurice depuis 1535 et elle a été agrandie en 1845. Elle est ouverte chaque année le dimanche le plus proche de la Saint-Maurice (22 septembre).
Les inondations, surtout celle de 1856 avec le passage de Napoléon III et celle de 1910, ont inondé le quartier. Des plaques, sur le côté de la porte de l'église et sur la façade d'une maison (celle de Vignoble), indiquent les niveaux d'eau des crues : plus de deux mètres au-dessus du sol. Aujourd'hui, des levées et la station d'exhaure des eaux de l'Authion protègent le quartier.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1892 | Jean-Baptiste Bouton-Lévêque | Républicain rallié | Conseiller général des Ponts-de-Cé (1885 → 1905) | |
1892 | Gustave Cordon | |||
Abel Boutin-Desvignes | RG | Conseiller général des Ponts-de-Cé (1913 → 1937) | ||
mai 1929 | Abel Boutin[37] | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
19 mai 1945 | 5 octobre 1947 | Georges Barritault | ||
1947 | 1961 | Adolphe Girardeau | Conseiller général des Ponts-de-Cé (1945 → 1961) | |
1961 | 1971 | Maurice Joubert | ||
1971 | 1977 | Paul Keryell | ||
mars 1977 | mars 2001 | Guy Poirier | UDF | Médecin, lieutenant de réserve Conseiller général des Ponts-de-Cé (1973 → 1998) Conseiller régional des Pays-de-la-Loire (1979-1982) Vice-président du conseil général de Maine-et-Loire (1982-1998) |
mars 2001 | mars 2008 | Pierre-André Ferrand[38] | UMP | Médecin généraliste |
mars 2008 | avril 2018[39] | Joël Bigot[40],[41] | PS | Enseignant retraité Sénateur de Maine-et-Loire (2017 → ) Vice-président d'Angers Loire Métropole ( ? → 2018) Démissionnaire à la suite de son élection comme sénateur |
avril 2018 | En cours (au 3 juin 2020) |
Jean-Paul Pavillon[42],[43],[44],[45] | PS | Professeur des écoles, conseiller départemental depuis 2015 |
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Angers du département de Maine-et-Loire. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton des Ponts-de-Cé[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 16 à 17 communes.
La commune faisait partie de la communauté de communes du secteur des Ponts-de-Cé. Celle-ci a été supprimée fin 2004, certaines de ses communes ayant rejoint la communauté de communes Loire Aubance ou la communauté de communes de la Vallée-Loire-Authion. Les Ponts-de-Cé intègrent, eux, la communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole. Celle-ci se transforme en communauté urbaine le sous le nom d'Angers Loire Métropole.
Contrairement à ce que laisse entendre cette dénomination, l'intercommunalité ne dispose pas du statut de Métropole au sens de la réforme des collectivités territoriales françaises et de l'acte III de la décentralisation.
La communauté urbaine, dont est désormais membre la commune, est organisée autour de la ville d'Angers et fait partie du syndicat mixte pôle métropolitain Loire Angers, anciennement Pays Loire-Angers. Elle est également membre du pôle métropolitain Loire-Bretagne.
La commune s'est dotée d'un conseil municipal d'enfants dont les membres sont élus par les élèves des classes de CM1 et CM2. La dernière élection a eu lieu en [46].
En 2017, la commune a obtenu le label « ville active et sportive »[47].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 8]
En 2019, la commune comptait 12 819 habitants[Note 9], en augmentation de 5,84 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 692 | 3 108 | 3 512 | 3 740 | 3 665 | 3 864 | 3 829 | 3 924 | 3 839 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 814 | 3 739 | 3 557 | 3 397 | 3 444 | 3 483 | 3 600 | 3 568 | 3 530 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 586 | 3 573 | 3 224 | 3 379 | 3 573 | 3 771 | 3 999 | 4 479 | 5 293 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 911 | 7 175 | 9 589 | 10 739 | 11 032 | 11 387 | 11 440 | 11 780 | 12 708 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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12 819 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,3 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 6 165 hommes pour 6 646 femmes, soit un taux de 51,88 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 1,8 |
7,8 | 75-89 ans | 12,3 |
18,5 | 60-74 ans | 19,1 |
17,7 | 45-59 ans | 19,1 |
16,6 | 30-44 ans | 15,9 |
19,0 | 15-29 ans | 15,1 |
19,5 | 0-14 ans | 16,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2 |
6,9 | 75-89 ans | 9,5 |
15,5 | 60-74 ans | 16,3 |
19,4 | 45-59 ans | 18,8 |
18,6 | 30-44 ans | 17,7 |
18,6 | 15-29 ans | 17,5 |
20,2 | 0-14 ans | 18,2 |
La commune est située dans l'académie de Nantes.
En 2014, la commune administre une école maternelle (Raymond-Renard) et quatre écoles élémentaires (André-Malraux, Jacques-Prévert, Raoul-Corbin, Raymond-Renard) communales et dispose de deux écoles élémentaires privées (Saint-Aubin, Saint-Maurille)[52].
L'école élémentaire Saint-Maurille comptait 127 élèves en 2012-2013[53]. Elle a été créée au XIXe siècle, dans un bâtiment qui était à l'origine une tannerie[54]. Le 24 mai 1837, Médéric Lechalas, notaire, enregistre un legs fait par François Gazeau au profit du centre communal d’action sociale, d'un ensemble immobilier (ancienne tannerie du XVIIIe siècle) situé au 74, rue du Commandant-Bourgeois, aux pauvres les plus nécessiteux de la paroisse de Saint-Maurille[55]. Vers 1850, des religieuses créent une école de garçons au 78 et une école de filles au 74 de cette même rue. En 1982, ces deux écoles sont unifiées, deviennent mixtes et s'associent à la commune des Ponts-de-Cé via un contrat d'association.[réf. nécessaire]
Le département gère en 2014 deux collèges : le collège public François-Villon comptant 764 élèves en 2012-2013[56] et le collège privé Saint-Laud comptant 275 élèves en 2012-2013[57].
Toujours en 2014, la région Pays de la Loire gère deux lycées : le lycée polyvalent du campus de Pouillé-Angers[58] et le lycée général et technologique Jean-Bodin comptant 796 élèves en 2012-2013[59].
Outre ces établissements, la commune accueille un institut médico-éducatif dispensant une éducation et un enseignement spécialisés pour des enfants et adolescents atteints de déficience à prédominance intellectuelle[60].
Par sa proximité géographique avec Angers, c'est sur le territoire de la commune que sont installés les établissements suivants :
La commune comprend en 2015 plusieurs équipements culturels : le centre culturel Vincent-Malandrin, la médiathèque Saint-Exupéry créée en 2008[63], le théâtre des Dames et une école de musique[64].
On trouve sur la commune un complexe sportif et des salles de sport : le complexe sportif François-Bernard, qui comprend un stade avec une tribune de 270 places, et les salles de sport annexe d’Athlétis et salle de sport Val-de-Louet[65].
En 2017, L'office municipal des sports regroupe 23 clubs ou sections sportifs réunis au sein de l'association sportive des Ponts-de-Cé (ASPC) ou de l'amicale des anciens élèves de l'école communale (AAEEC)[47].
Le club de Kin-ball de la ville accueille la 10e coupe du monde de sport Kin-Ball à l'automne 2019[66].
Sont implantés dans la ville la Maison des sports, le comité départemental olympique et sportif et le District de Maine-et-Loire de football[47].
Se déroule dans la commune le festival les Traver’Cé musicales, dont la 16e édition a lieu le dimanche [67],[68].
Sur 793 établissements présents sur la commune à fin 2010, 3 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 65 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[69].
Deux ans plus tard, en 2012, on y trouvaient 909 établissements, qui relevaient pour 2 % de l'agriculture (pour une moyenne de 15 % sur le département), 6 % de l'industrie, 11 % de la construction, 67 % du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[70].
La ville accueille en 2015 plusieurs zones industrielles et artisanales : des zones communautaires gérées par la communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole, la zone du Moulin-Marcille et la zone de Vernusson Pierre-Martine, et des zones communales, les zones d’activités Jean-Boutton, de Saint-Aubin et de la Petite Perrière[71].
Le « village Oxylane », situé sur la zone du Moulin-Marcille, a pour originalité de présenter des structures dédiées à la pratique sportive. On y trouve notamment un magasin Décathlon de 6 000 m2, ouvert en novembre 2009[72],[73]. La zone est accessible depuis l'A87.
À côté de ce complexe dédié aux sports, au début des années 2010 apparait un projet d'un centre commercial, provisoirement baptisé « l'Aréna », comprenant 30 000 m2 de commerces, restaurants et équipements culturels et ludiques, avec ses six salles de cinéma sous enseigne Mégarama[74],[75]. En 2014, le projet porté par le groupe Idec est retoqué par la commission départementale d'aménagement commercial (CDAC)[76].
La commune compte également une surface alimentaire, Intermarché et la société Technitoit[77].
La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[78] et 191 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[79]. Par ailleurs, elle compte 15 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[80].
Les trois monuments historiques sont :
Louis Aragon a écrit le poème C qui débute ainsi : J'ai traversé les Ponts-de-Cé, c'est là où tout a commencé ..., publié dans le recueil Les Yeux d'Elsa en 1942. Francis Poulenc l'a mis en musique l'année suivante.
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