Les Ollières-sur-Eyrieux est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Pour les articles homonymes, voir Ollières (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Les Ollières.
Les Ollières-sur-Eyrieux | |
Mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Privas |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche |
Maire Mandat |
Hélène Baptiste 2020-2026 |
Code postal | 07360 |
Code commune | 07167 |
Démographie | |
Gentilé | Ollièrois |
Population municipale |
1 006 hab. (2019 ![]() |
Densité | 133 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 48′ 23″ nord, 4° 37′ 19″ est |
Altitude | Min. 157 m Max. 400 m |
Superficie | 7,58 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Haut-Eyrieux |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Située dans la vallée de l'Eyrieux, à quelques kilomètres de Privas,
![]() |
Saint-Michel-de-Chabrillanoux | Dunière-sur-Eyrieux | ![]() | |
Saint-Sauveur-de-Montagut | N | Saint-Vincent-de-Durfort | ||
O Les Ollières-sur-Eyrieux E | ||||
S | ||||
Pranles |
Le climat des Ollières est varié : en hiver, il peut faire jusqu'à -10 °C. Un hiver de 2007, il y a eu jusqu'à 30 cm de neige. En été, la température peut monter jusqu'à 40 °C.
Les Ollières-sur-Eyrieux est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,2 %), zones urbanisées (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), prairies (9,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Les Ollières-sur-Eyrieux tient probablement son nom des « oulières », lieu où l'on fabrique les oules ou marmites. Ce qui semble témoigner de la présence de potiers à l'origine du village.
L'existence du village est antérieure au XIIe siècle.
Vers 1720, Les Ollières-sur-Eyrieux a vu se créer un grand centre de moulinage (traitement de la soie), à l'époque où la culture du mûrier commençait à s'implanter dans la région. Au XIXe siècle, l'industrie de la soie n'a cessé de se développer, avec des usines de moulinage, de tissage, puis de mécanique, appartenant à la famille Fougeirol. Edouard Fougeirol, maire des Ollières, a occupé un siège de sénateur, aux débuts de la Troisième République. Les usines ont donné du travail à plusieurs centaines d'ouvriers et d'ouvrières, venus des communes environnantes. La création par les Chemins de fer départementaux (C.F.D.) d'une ligne de chemin de fer à voie étroite, allant de La Voulte-sur-Rhône à Dunières, en Haute-Loire, a beaucoup facilité cette activité industrielle. Au début du XXe siècle, la région des Ollières, et plus largement la vallée de l'Eyrieux, a développé la culture de la pêche de qualité, exportée jusqu'en Angleterre.
En 1944, nombreux sont les Ollièrois à avoir rejoint les maquis des environs, ce qui valut au village d'être bombardé par les Allemands. Une bombe de 50 kg non explosée trônait au-dessus de l'entrée des bureaux, elle était encore présente en . Les dégâts du bombardement étaient encore visible en 1962.
Le déclin industriel, amorcé dès la fin de la Première Guerre mondiale, s'est accéléré après la seconde. Le train a cessé de fonctionner le , stoppant alors les deux locomotives vapeur Mallet, plusieurs autorails Billard et De Dion Bouton et un locotracteur neuf livré en 1963.
Aujourd'hui, Les Ollières-sur-Eyrieux est devenue une station de vacances avec quelques gîtes et deux campings à taille humaine qui ont assimilé naturellement le tourisme durable. Le village reste connu pour ses productions de pêche et de pommes de terre.
En 1907, la commune se divise pour former l'actuelle commune de Les Ollières-sur-Eyrieux et la commune de Dunière-sur-Eyrieux[8].
Le village compte deux édifices religieux (catholique et protestant)
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1822 | 1827 | Jean-Baptiste Masclary | Notaire | |
1827 | 1843 | Joseph Masclary | Notaire | |
1843 | 1852 | Julien Digonnet | Moulinier | |
1852 | 1868 | Frédéric Masclary | Notaire | |
1868 | 1870 | Auguste Fougeirol | Industriel | |
1870 | 1908 | Édouard Fougeirol | Industriel | |
1908 | 1912 | Edmond Fougeirol | Industriel | |
1912 | 1943 | Georges Fougeirol | Industriel | |
1943 | 1945 | Georges Chazalet | ||
1945 | 1970 | Jean Fougeirol | industriel | |
1970 | 1998 | Jacques Massip | PS | Médecin |
1998 | 2014 | Gilbert Valette | PS | Agriculteur |
2014 | En cours (au 24 avril 2014) |
Hélène Baptiste[9] | DVG | Professeure des écoles |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2019, la commune comptait 1 006 habitants[Note 2], en augmentation de 6,57 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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860 | 921 | 905 | 1 024 | 1 138 | 1 226 | 1 205 | 1 348 | 1 467 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 368 | 1 405 | 1 352 | 1 431 | 1 452 | 1 387 | 1 470 | 2 309 | 1 872 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 920 | 1 968 | 1 272 | 1 154 | 1 194 | 1 200 | 1 110 | 1 017 | 993 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 015 | 960 | 788 | 793 | 769 | 797 | 883 | 942 | 983 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 006 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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