Les Ollières est une commune de montagne avec une altitude moyenne de 642 mètres. Elle compte huit hameaux: Chez le Bois, Bévillard, la Tour, Chez Coppier, Bémont, le Praz, le Chênet et les Côtes.
La commune est irriguée par 12 ruisseaux le Berluz, le Bévillard, le Crenant, les Crêtets, la Croix, les Eattes, le Lachat, les Nantisses, les Ollières, le Panay, la Ravoire et les Teppes.
Les Ollières semble pouvoir venir de plusieurs sources:
la plus probable, du latin «olla» qui désigne une poterie utilisée pour la cuisson (flancs bombés et large ouverture) que l'on retrouve dans le vieux français «olier» qui peut donc indiquer un lieu où officie un potier. Au moins une poterie d'art existe toujours aux Ollières[1]. Cela peut aussi faire référence à des grands trous en forme de marmite «Ollariae» qui restaient après en avoir exploité l'argile pendant des siècles;
du génitif singulier «oliris» qui vient de «olus», le légume, ce qui signifierait un endroit où sont cultivés des légumes;
du terme «aulearia» indiquant une terre dépendante d'une demeure seigneuriale.
À la fin du XIVesiècle, on trouve référence à une ancienne famille noble, les Coppier, mais la seigneurie des Ollières appartient au comte de Menthon de Lornay d’Aviernoz qui disposait d'un château à la Grimotière.
En 1508, une chapelle, futur chœur de l’église est érigée.
En 1682, la paroisse se sépare d'avec celle d'Aviernoz.
En 1825, la nef et le clocher de l'église sont reconstruits.
En 2015, un projet de fusion des communes de la communauté de communes du pays de la Fillière est soumis à un référendum[3],[4]. L'objectif est de créer une commune suffisant forte avant la fusion de la CCPF en 2017 avec la communauté de l'agglomération d'Annecy.
Un référendum a été tenu le sur l'ensemble des communes de la CCPF pour décider de la création d'une commune nouvelle sur les bases de la communauté de communes, pour ensuite intégrer la communauté de l'agglomération annécienne[5]. À la suite d'un référendum , la proposition de fusion à 9 est stoppée[5].
Les habitants des Ollières sont appelés les Ollièrois[7]. Le sobriquet en patois des habitants était Raffa-frises des Ollires, au XIXesiècle[8].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2014, la commune comptait 852 habitants[Note 1], en augmentation de 4,54% par rapport à 2008 (Haute-Savoie: +7,33%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
357
406
412
401
506
560
523
502
535
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
553
560
537
529
477
486
468
493
450
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
437
442
442
468
428
431
391
387
434
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2014
-
-
525
616
737
798
815
842
852
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Patrimoine
Église Saint-Maurice des Ollières, reconstruction de la nef et du clocher en 1825 par l'architecte annécien Thomas-Dominique Ruphy.
Personnalités liées à la commune
Famille de Coppier
Abbé Alexis Mermet (1866-1937), natif, pionnier de la radiesthésie médicale et de la télé-radiesthésie au début du XXesiècle.
Héraldique
Blason
De gueules à la croix d'argent cantonné aux premier et second cantons d'un pont droit, isolé, d'une arche d'or posé en chef, au pendule de radiesthésiste d'argent appendu au chef et brochant; le tout enfermé dans une filière d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422p. (ISBN2-7171-0200-0), p.652, « Ollières (Les) »; pp. 615-616, canton Thorens-Glières.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2016, date de référence statistique: 1erjanvier2014.
Lexique Français: Francoprovençal du nom des communes de Savoie: Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p.12
Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
«Les Ollières», sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
François Miquet, Sobriquets patois et dictons des communes et hameaux de l'ancien genevois et des localités limitrophes, Annecy, , 27p. (lire en ligne), p.16.
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