Les Islettes est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
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Les Islettes
L'église de la Nativité-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie.
1: carte dynamique; 2. carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
C'est un village situé au cœur de l'Argonne, et frontalier avec le département de la Marne.
À l'est de la Biesme, le village marque aujourd'hui l'entrée occidentale de la Meuse. Il s'est développé dans un premier temps selon une structure traditionnelle autour d'une église, pour continuer son urbanisation en forme linéaire, le long de la route (aujourd'hui RN 3, d'ailleurs déclassée depuis peu et devenue D 603 mais autrefois voie impériale) qui le traverse.
Les Islettes représentent également la frontière occidentale de la forêt d'Argonne.
Urbanisme
Typologie
Les Islettes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (80,5%), zones urbanisées (11,6%), forêts (7,9%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom de Les Islettes vient du fait que c'était trois petites îles qui sont aujourd'hui reliées. Il a été, à plusieurs reprises, un poste-frontière entre deux entités territoriales. Aujourd'hui la Marne et la Meuse, la Champagne-Ardenne et la Lorraine, mais hier, le Saint Empire Germanique et le royaume de France, séparés par la rivière de la Biesme.
Le nom des Islettes a été donné aux fameuses faïences fabriquées au XVIIIesiècle par la maison Bernard. Ces faïences sont l'objet de collection. La vallée de Biesme, où se situe le village des Islettes, fut longtemps un centre de production industrielle jusqu'au début du XXesiècle: outre la faïencerie, on y comptait des verreries. L'ancienne verrerie du village, aujourd'hui détruite, se situait dans le quartier de la Cardine, au sud du village.
Le chemin de fer (ligne de Saint-Hilaire-au-Temple à Hagondange) dessert la commune depuis 1869.
En 1940, c'est la 4. SS Polizei Panzergrenadier Division qui capture la ville, lors de l'offensive allemande.
En , des chasseurs alliés ont mitraillé un train de munitions allemand qui a explosé faute d'avoir pu rejoindre un tunnel proche. Les effets de cet évènement sont encore visibles: la partie est du village est composée de maisons argonnaises typiques de bois et de torchis tandis que la partie ouest a été détruite et a donc été reconstruite en béton (parpaing) dans les années fin 1940/1950.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 715 habitants[Note 3], en diminution de 10,06% par rapport à 2013 (Meuse: −4,17%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
946
1 064
1 082
1 278
1 296
1 404
1 317
1 291
1 162
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 170
1 177
1 284
1 280
1 465
1 539
1 635
1 718
1 631
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 488
1 603
1 568
1 427
1 426
1 413
1 247
882
993
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 074
1 023
927
788
815
813
826
825
851
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
772
715
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église de la Nativité-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, la première attestée en 1649, pendant la Révolution, elle est utilisée pour des cérémonies patriotiques rendue au culte en 1798 la commune refuse d'effectuer les réparations urgentes elle est donc reconstruite en 1827.
L'église Saint-Laurent aux Senades.
La chapelle Notre-Dame-de-la-Vallée l'ancienne datée de 1866, gravement ébranlée en 1940 par l'explosion du pont voisin et reconstruite en 1951.
L'église Saint-Laurent aux Senades.
La chapelle Notre-Dame-de-la-Vallée.
Personnalités liées à la commune
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Louis Eugène de Bigault de Granrut (1828-1894) et son frère Gabriel Alfred prirent la décision d’éteindre une partie des fours de la vallée, du Four de Paris, devenus peu rentables et de délocaliser leur activité à Loivre. Après la mort d'Eugène de Granrut, la verrerie des Islettes est rachetée par Louis-Émile de Bigault du Granrut, successeur des demoiselles de Bigault de Parfonrut. Elle fut la seule de cette région à survivre jusqu'en 1936[15].
Louis-Émile de Bigault du Granrut (1854-1924)[16], industriel (maître des verreries), maire des Islettes et conseiller d'arrondissement, président du comité de l'Action libérale populaire de Verdun avant 1914, candidat aux législatives de 1919 sur la liste républicaine démocratique libérale.
Robert de Bigault du Granrut (1885-1936)[16], fils du précédent, ingénieur ECP, industriel, maire des Islettes à partir de 1929, ancien combattant (officier d'artillerie, officier de la Légion d'honneur, 7 citations), chef d'escadron d'artillerie de réserve, président de la section locale d'anciens combattants, vice-président du Centre républicain meusien dans la seconde moitié des années 1930, membre de l'Union catholique.
André du Granrut (1887-1944), frère du précédent, président de la section locale de l'Union catholique, président fondateur de la section locale des Croix-de-feu, vice-président du Centre républicain meusien à la mort de son frère Robert en [17].
Héraldique
Blason
De gueules à deux carafes d'argent en cours de façonnage sur deux cannes de verrier d'or passées en sautoir, accompagnées, en chef, d'un chêne d'or englanté d'argent et, en pointe, d'une assiette d'argent chargée d'un coq hardi de gueules; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d’or, ordonnées 2-1 et d'un bâton de gueules péri en bande.
* Ces armes emploient le terme «cousu» dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs: elles sont fautives: Le chef donne à penser qu'il s'agit d'une augmentation concédé par Condé, or la création date de 1960. C'est donc fautif..
Détails
création Robert DESTREZ vers 1960, utilisé par la commune
Voir aussi
Bibliographie
Yvonne Brossard, Les Islettes: les faïences de l'Argonne, Impr. Grou-Radenez, Paris, 1975, 82 p.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«José Dominguez nouveau maire», L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).
Texte réunis et commentés par Marc André et Michel De Paepe, La verrerie champenoise Charbonneaux -BSN Reims, de 1870 à nos jours, Dié, La Manufacture, .
Faire-part de décès
Jean-François Colas, "Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930: acteurs, organisations, réseaux", thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, 2002
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