Leimbach (en alémanique Laimbàch) est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
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Leimbach | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Thann-Guebwiller |
Intercommunalité | Communauté de communes de Thann-Cernay |
Maire Mandat |
Philippe Ziegler 2020-2026 |
Code postal | 68800 |
Code commune | 68180 |
Démographie | |
Population municipale |
909 hab. (2019 ![]() |
Densité | 255 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 47′ 37″ nord, 7° 06′ 07″ est |
Altitude | Min. 326 m Max. 663 m |
Superficie | 3,57 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Thann-Cernay (banlieue) |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cernay |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Leimbachois.
Leimbach est située à 350 m d'altitude, elle fait partie du canton de Cernay et de l'arrondissement de Thann-Guebwiller. Le village est situé au sud-ouest de Thann dans un petit vallon, au pied d'une colline, le Kürenburg, sur le ruisseau du Leimbaechle.
C'est une des 188 communes[1] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Thann | Vieux-Thann | |
Rammersmatt | ![]() |
Aspach-le-Haut |
Roderen |
La commune est située sur le bassin houiller stéphanien sous-vosgien.
Leimbach est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thann-Cernay, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[5] et 31 650 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,5 %), zones agricoles hétérogènes (24,2 %), terres arables (12,9 %), zones urbanisées (11,4 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
L'origine du nom du village semble provenir de l'ancien haut allemand (althochdeutsch)[12] Leim = argile et de Bach = ruisseau. La première mention du village remonte à l'année 1182.
Leimbach fit partie jadis des terres des comtes de Ferrette, puis des Habsbourg et était inféodé à la commune de Hohenrodern de la seigneurie de Thann avec les villages qui la composaient - Leimbach, Rammersmatt, Hohenrodern et Otzenwiller. Le village fut incorporé à Thann en 1361 et 1368 du point de vue juridique et fiscal. Ses habitants furent élevés au droit de bourgeoisie. Les couvents d'Oelenberg, Lucelle, Saint-Ursanne et Granvalle y possédaient des biens[13].
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[14].
![]() |
Les armes de Leimbach se blasonnent ainsi : |
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Les armoiries ont été créées en 1980. Le portail rappelle l'ancienne église détruite pendant la guerre 1914-1918. La crosse est en relation avec l'appartenance au couvent d'Oelenberg.
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[16] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2000 | Jean Fischer | Décédé en cours de mandat | ||
2000 | mars 2001 | Jean-Claude Lienert | ||
mars 2001 | mars 2008 | Claude Welcklen | ||
mars 2008 | mai 2020 | René Kippelen | ||
mai 2020 | En cours | Philippe Ziegler [17] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2019, la commune comptait 909 habitants[Note 3], en augmentation de 7,7 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
373 | 432 | 443 | 411 | 570 | 662 | 623 | 646 | 678 |
1856 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
685 | 673 | 669 | 659 | 662 | 677 | 672 | 678 | 683 |
1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
708 | 745 | 746 | 541 | 554 | 601 | 566 | 588 | 550 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
557 | 554 | 656 | 716 | 734 | 740 | 813 | 827 | 833 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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849 | 909 | - | - | - | - | - | - | - |
Située à la sortie du village en direction de Rammersmatt, il ne subsiste juste encore que quelques vestiges épars, dont le portail de style roman[22]. Citée officiellement dans un document de l'année 1302, l'église semble en tout cas plus ancienne, comme l'attestent des fouilles archéologiques faites sur place et la présence du portail ouest de style roman. Vers 1468, les Suisses saccagent le village et l'église, mais celle-ci sera reconstruite. Lors du soulèvement paysan en 1525, l'église est de nouveau détruite. Avec la guerre de Trente Ans, l'église est à nouveau détruite, puis reconstruite. À la veille de la Révolution, l'université de Fribourg qui a pris la suite des Jésuites du couvent de l'Oelenberg, fait quelques travaux dans le chœur et la tour de l'église. Mais ces travaux furent entravés par la Révolution. En 1835, l'église est équipée d'un orgue installé par le facteur d'orgue Herissé qui sera remanié quelques années plus tard par Callinet. Durant la Première Guerre mondiale, le , l'église est touchée par plusieurs obus[23] et détruite par un incendie[24]. Reconstruite dès 1920, l'église est finalement implantée sur un autre lieu puis consacrée le sous le patronage de saint Blaise[25].
L'orgue de la nouvelle église a été réalisé en 2000 par Claude Jaccard[26].
Sur la carte Cassini, cette chapelle est connue sous le nom de Notre Dame sur la Haite. La date exacte de sa construction n'est pas connue[27]. Un inventaire de l'abbaye d'Oelenberg daté de 1666 signale cette chapelle. L'édifice est de taille modeste et est de forme rectangulaire terminée par une abside semi-circulaire. Pendant la Révolution, la chapelle fait l'objet de menaces car des prêtres réfractaires y célébraient la messe en dépit de l'interdit des autorités de l'époque. Finalement, la chapelle ne sera pas détruite. La commune ayant préféré à l'époque, pour préserver cette antique chapelle, la céder pour servir d'abri au garde-champêtre de la commune.