Vieil-Dampierre est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Le Vieil-Dampierre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), terres arables (33,8 %), prairies (8,2 %), eaux continentales[Note 3] (5,3 %), zones urbanisées (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Capella castri Domni Petri in Estanneio en 1144 (cartulaire de Saint-Martin-des-Champs, LL 1351, f° 7 v°), Ecclesia de Veteri Dampetro en 1147 (cart. de Saint-Martin-des-Champs, LL 1351, f° 9 r°), Vetus Damperre entre 1154 et 1161 (cart. de Montiers, 10946, f° 20 r°), Vetus Damperr en 1164 et 1167 (cart. de Montiers, 10946, f° 7 v°), Vetus Dampierre vers 1180 (cart. de Montiers, 10946, f° 34 v°), Vetus Domnapetra en 1197 (Châtrices), Vetus Dampetra en 1225 (cart. de Montiers, 10946, f° 38 v°), Le Viez Dampierre en 1237 (Montiers, c. 4), Dampetra Vetus en 1243 (Montiers, c. 2), Viez Dampierre vers 1300 (extenta Campanie, Ste-Menehould), Le Viès Dampierre en 1392 (arch. nat., P 184, 94), Le Vielz Dampierre 1414 (arch. nat., P 161, 15 bis), Le Viel Dampierre en 1478 (arch. nat., P 161, 39), Le Vieil Dampierre en 1498 (arch. nat., P 161, 229), Le Vielz Dampierre en 1509 (arch. nat., P 207, 13), Vielz Dampierre en 1538 (arch. nat., P 184, 94), Vieil Dampierre en 1554 (arch. nat., P 162, 364), Vidampierre et Vidempierre en 1602 (arch. nat., P 183, 85), Le Vieux Dampierre en 1662 (dioc. anc. de Châl., t. I, p. 287), Vieille Dampierre en 1685 (arch. nat., P 221, 51), Vieux Dampierre en 1722 (arch. nat., Q1 661)[8].
Dampierre est un hagiotoponyme caché : du bas latin dommus et du nom de saint Petrus.
Après 1440, Antoine de Bournonville, par héritage de sa femme Jeanne de Thourotte, devient seigneur d'un fief qui est situé à cheval sur les actuelles communes du Vieil-Dampierre et de La Neuville-aux-Bois. Ce fief prend le nom de Bournonville et forme actuellement un hameau[9].
, aveu et dénombrement de Charles de Chérisey, pour partie de la seigneurie du Vieil-Dampierre, déclarant que le château de La Motte, situé dans cette paroisse et bâti sur l'une des deux buttes qui s'y voient encore, appartenait à lui seul. Cet immeuble consistait en un pavillon avec plusieurs chambres, tant hautes que basses, en un logement pour le fermier, en un colombier et en divers bâtiments ruraux, le tout fermé de clôtures[10]. Charles de Chérisey chevalier, était seigneur de Chérisey, de Boncourt, du Vieil-Dampierre, d'Antes, de Senoncourt, et de Lalleuf. Il fut capitaine au régiment de Touraine puis commandant de la Compagnie des Gardes du Corps du duc de Lorraine Charles IV et suivait le rite réformé.
Par décret du , l'arrondissement de Sainte-Menehould est supprimée et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[11].
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Givry-en-Argonne, est membre, depuis le , de la CC de l'Argonne Champenoise.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [12], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au , de :
Les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont ont également rejoint l'Argonne Champenoise à sa création[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juin 2005 | 2008 | Jean-Pierre Chaumelle | ||
mars 2008[14] | 2014 | Jean-Jacques Mayot | ||
2014[15] | En cours (au 4 juillet 2014) |
M. Claude Dommartin |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 113 habitants[Note 4], en diminution de 7,38 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
350 | 356 | 343 | 326 | 355 | 357 | 315 | 316 | 309 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
314 | 283 | 263 | 254 | 239 | 246 | 248 | 234 | 223 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
211 | 210 | 198 | 175 | 173 | 155 | 145 | 163 | 129 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
126 | 120 | 94 | 107 | 94 | 103 | 101 | 101 | 122 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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111 | 113 | - | - | - | - | - | - | - |
On trouvera quelques informations sur l’histoire du village dans l’article de Daniel HOCHEDEZ et Catherine SCHUSTER : « A la découverte des sites médiévaux de l’Argonne du sud » dans la revue Horizons d’Argonne ; n° 90 ; , éditée par le Centre d’études argonnais http://centretudargonnais.org/HorizonArgonne90.pdf
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