Le Triadou [lə tʁi.a.ðu] (en occitan Lo Triador [lu tri.a'ðu]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Le Triadou | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup |
Maire Mandat |
Pascal Vabre 2020-2026 |
Code postal | 34270 |
Code commune | 34314 |
Démographie | |
Gentilé | Triadounain, triadounaine[1] |
Population municipale |
576 hab. (2019 ![]() |
Densité | 91 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 44′ 27″ nord, 3° 51′ 09″ est |
Altitude | Min. 63 m Max. 142 m |
Superficie | 6,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Gély-du-Fesc |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Lirou, le Terrieu, le ruisseau de la Croix, le ruisseau de Yorgues. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes garrigues du Montpelliérais ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Triadou est une commune rurale qui compte 576 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Triadounains ou Triadounaines.
Le Triadou est un village situé à 15 km au nord du centre de Montpellier, au pied du Pic Saint-Loup.
Saint-Jean-de-Cuculles | Saint-Mathieu-de-Tréviers | |
Les Matelles | ![]() |
Assas |
Prades-le-Lez |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prades Le Lez », sur la commune de Prades-le-Lez, mise en service en 1980[7]et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de précipitations de 852,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 19 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[13].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes garrigues du Montpelliérais »[15], d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[17] : la « vallée du Terrieu et domaine de Restinclières » (325 ha), couvrant 2 communes du département[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[17] :
Le Triadou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[21],[I 1],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,5 %), cultures permanentes (27,2 %), forêts (18,4 %), zones agricoles hétérogènes (17,7 %), zones urbanisées (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune du Triadou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lirou et le Terrieu. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2005 et 2014[26],[24].
Le Triadou est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 203 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 203 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
Le Triadou vient de l'occitan triador, lieu où l'on trie le bétail après pâturage en commun. Ses habitants sont appelés les Triadounains, Triadounaines[1].
L'ancien nom de la paroisse était : Cassianatis, « Endroit des chênes ». En 1193, l'Histoire générale du Languedoc cite : P. de Triatorio[31]; en 1317, le cartulaire de Maguelone parle de : Berengarius de Triatorio[32].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2014 | Renée Bosoni | PS | Cheffe d'entreprise dans le secteur l'immobilier[33],[34] |
mars 2014 | 2020 | Gérard Belin | SE | Agriculteur retraité |
2020 | En cours | Pascal Vabre | Chef d'entreprises de BTP[35] | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2019, la commune comptait 576 habitants[Note 10], en augmentation de 42,93 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
35 | 24 | 33 | 41 | 49 | 67 | 58 | 58 | 66 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
66 | 89 | 72 | 69 | 55 | 52 | 57 | 57 | 52 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
72 | 72 | 74 | 67 | 67 | 75 | 77 | 73 | 70 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
85 | 93 | 125 | 143 | 262 | 328 | 358 | 366 | 403 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
388 | 576 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 228 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 619 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 990 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 8,2 % | 8,5 % | 7,1 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 325 personnes, parmi lesquelles on compte 81,3 % d'actifs (74,2 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs) et 18,7 % d'inactifs[Note 12],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 43 emplois en 2018, contre 41 en 2013 et 31 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 244, soit un indicateur de concentration d'emploi de 17,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 68,2 %[I 10].
Sur ces 244 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 8 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
39 établissements[Note 13] sont implantés au Triadou au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 39 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 7,7 % | (6,7 %) |
Construction | 7 | 17,9 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 10 | 25,6 % | (28 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,6 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 13 | 33,3 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 7,7 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 2 | 5,1 % | (8,1 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 39 entreprises implantées au Le Triadou), contre 17,1 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 6 | 7 | 6 | 4 |
SAU[Note 15] (ha) | 115 | 132 | 220 | 227 |
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 227 ha[42],[Carte 5],[Carte 6].
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Blason | D'azur au lion d'argent couronné d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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