Le Thour est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
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Le Thour (Le Tour) | |
Église Saint-Nicolas. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Rethel |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Rethélois |
Maire Mandat |
Ingrid Boucher 2020-2026 |
Code postal | 08190 |
Code commune | 08451 |
Démographie | |
Population municipale |
378 hab. (2019 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 32′ 23″ nord, 4° 05′ 25″ est |
Superficie | 16,62 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Château-Porcien |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Nizy-le-Comte Aisne |
Saint-Quentin-le-Petit | Banogne-Recouvrance |
![]() |
||
Lor Aisne |
Villers-devant-le-Thour | Saint-Germainmont |
Le Thour est un village de plus de 300 habitants situé dans le sud ouest des Ardennes à environ 300 m du département de l'Aisne ainsi que de la Région Hauts-de-France. Ce village est à l'intersection de deux grandes villes, Rethel (22 km), Laon (34 km) et d'une métropole, Reims (35 km). Le collège de secteur est le collège multisite d'Asfeld/Château-Porcien situé à Asfeld. Les lycées de secteurs sont à Rethel :
Les élèves peuvent également se rendre dans les lycées à Reims ou autres mais avec dérogation. Les commerces les plus proches se trouvent à Saint-Germainmont. Carrefour est le magasin le plus proche situé à Asfeld près de la gendarmerie nationale.
Le Thour est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91 %), forêts (3,3 %), zones urbanisées (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Au temps de Charles le Simple, cette localité — connue sous le nom de Turrus, Turrum, Turnum, Tour, Tur — était une villa royale. A l’époque féodale, elle comptait un château fort, dont il ne reste aucun vestige. C’est là que se retire Sybille de Porcien, après avoir été répudiée par Godefroid Ier (1067-1139), comte de Namur. La terre de Thour avait le titre de baronnie.
En 1182, Bauduin V, comte de Hainaut, en guerre avec le duc de Brabant, compte, entre autres, parmi ses auxiliaires, Raoul de Tur (de la famille alliée aux Rumigny), Rainald et Baudouin de Donchéry, Manassès, comte de Rethel, l’évêque de Laon et son frère, Rainald de Rozoy, Raoul, comte de Soissons…
Dans une charte de l’abbaye de Signy de 1141, il est question de Raoul du Thour, d’Élisabeth, son épouse, et de Raoul, leur fils. Ce dernier étant parti en croisade en 1189, meurt deux ans plus tard en Terre sainte. Après lui, la terre et châtellenie du Thour passe dans la maison de Chimay (Belgique)[8].
Pendant la Première Guerre mondiale, le village est occupé de 1914 à 1918, tout en étant bien souvent proche de la ligne de front. Dans les dernières semaines du conflit, la bataille de la ligne Hindenburg se révèle désastreuse pour cette partie méridionale du département des Ardennes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1876 | après 1877 | Sorlet[9] | ||
avant 1981 | ? | Paul Boucher | ||
mars 2001 | 2014 | Jean-Jacques Boucher[10] | ||
mars 2014 | En cours | Ingrid Boucher[11] | DVD | Employée du secteur privé, conseillère départementale depuis 2021 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 378 habitants[Note 3], en augmentation de 0,27 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
394 | 506 | 545 | 544 | 659 | 707 | 708 | 708 | 728 |
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
702 | 630 | 610 | 581 | 568 | 563 | 545 | 552 | 549 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
534 | 379 | 487 | 515 | 495 | 514 | 529 | 442 | 377 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
333 | 303 | 351 | 317 | 327 | 316 | 330 | 393 | 378 |
Il y deux arrêts scolaires, le premier, sur la place de la mairie, et le second, en face du monument aux morts (en haut du village).
Comme toute la partie méridionale des Ardennes, le village de Le Thour souffre particulièrement durant la Première Guerre mondiale, et tout particulièrement dans les dernières semaines de guerre : le village sort dévasté du conflit, et l'église est détruite[16].
Elle est reconstruite dans l'entre-deux-guerres. La nouvelle église est assez intéressante avec son clocher-porche, s'élevant au-dessus d'une composition d'ensemble marquée par l'association de la brique rouge et de carreaux de craie blanche de la région, avec des décors géométriques entre ces deux matériaux, sur toutes les façades. Ces deux matériaux ont également été utilisés pour reconstituer le bâti du village[17]. L'intérieur est simple, avec quelques éléments travaillés avec élégance, les vitraux aux damiers bleus et jaunes, la charpente, les grilles du baptistère, etc[18]...
Le Thour disposait d'une gare reconvertie en maison à ce jour, une gare en brique rouge, de forme rectangulaire avec une triple voie ferrée se situant en face du quai. Le chemin de fer traversait la Grande rue en passant par le chemin de la Culée ou à l'inverse, en passant par le chemin du Pré-Didier, continuant sur Saint-Germainmont.
La commune du Thour comprend plusieurs éoliennes sur son territoire, les premières étant mises en service le et inaugurées le . Chaque pale fait 56 mètres. L'envergure de ces pales leur permettent de démarrer avec des vents de 10 km/h[19]. Ces trois éoliennes font partie d'un parc éolien appelé La Motelle comptant huit éoliennes au total : trois à Saint-Quentin-le-Petit et deux à Banogne-Recouvrance.
Ce parc couvre les besoins en électricité de 24 000 personnes.
Détails :
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