Le Quesne est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Le Quesne | |
La mairie-école. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | Communauté de communes Somme Sud-Ouest |
Maire Mandat |
Alexis Bourgois 2020-2026 |
Code postal | 80430 |
Code commune | 80651 |
Démographie | |
Gentilé | Quesnois |
Population municipale |
265 hab. (2019 ![]() |
Densité | 185 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 51′ 48″ nord, 1° 47′ 57″ est |
Altitude | Min. 95 m Max. 175 m |
Superficie | 1,43 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Poix-de-Picardie |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village est desservi par la route départementale 211, l'axe Senarpont (à 6 km) - Hornoy-le-Bourg (à 8 km).
![]() |
Saint-Aubin-Rivière | Arguel | ![]() | |
N | ||||
O Le Quesne E | ||||
S | ||||
Beaucamps-le-Vieux | Liomer |
Arguel, Liomer, Saint-Aubin-Rivière et Beaucamps-le-Vieux bordent le territoire communal.
La localité est desservie par la ligne d'autocars no 4 (Blangy-sur-Bresle - Amiens) et la ligne no 32 du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
La commune est baignée par les eaux du Liger, affluent du fleuve côtier la Bresle.
Le Quesne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,1 %), terres arables (29,9 %), zones urbanisées (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), forêts (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Quercus en 1161 (latinisation), Caisne en 1165[9], Le Quesne dès 1617, Quêne en 1747.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale qui consiste en un nom d'arbre employé absolument (sans suffixe, adjectif, appellatif ou anthroponyme). Quercus est une latinisation savante qui n'a rien à voir avec l'étymologie de Quesne, qui remonte, comme le français chêne, au gaulois cassanos devenu cassinos « chêne » et dont l'ancienne graphie Caisne relevée en 1165 porte encore trace. Le maintien du groupe initial /ca/ est caractéristique de la phonétique normanno-picarde[10] constatée au nord de la ligne Joret.
La graphie Quesne avec un s est conservatrice, chêne se dit encore localement quêne tout comme dans l'ensemble de la Picardie occidentale et de la Normandie septentrionale. Les formes toponymiques suffixées sont Le Quesnel (Somme) « le petit chêne » et les différents Quesnoy « chênaie », dont il existe plusieurs exemples dans la Somme.
Des silex taillés ont été découverts sur le territoire communal[11].
En 1890, est construite une usine textile destinée à la production de tissus de jute et de chanvre. Elle emploie alors environ 300 ouvriers[12].
Une étoffe grossière blanche ou grise, la tiretaine, est alors à la mode. Elle est fabriquée par les ouvriers bélingers locaux[11].
Pendant la guerre 1914-1918, les hommes partis au front sont remplacés par des femmes qui fabriquent également des sangles pour l'armée, tout au long du conflit[12].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1806 du canton de Hornoy-le-Bourg[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois, créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[14],[15]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [16], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[17].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [18].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Claude Poiret | DVG | |
mars 2001 | mai 2020 | Michel Doinel | PRG | |
mai 2020[20] | En cours (au 8 octobre 2020) |
Alexis Bourgois |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2019, la commune comptait 265 habitants[Note 2], en diminution de 5,69 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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215 | 217 | 227 | 242 | 239 | 262 | 264 | 272 | 270 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
243 | 237 | 252 | 244 | 258 | 280 | 278 | 267 | 265 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
230 | 232 | 220 | 200 | 195 | 186 | 173 | 167 | 144 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
144 | 168 | 303 | 373 | 313 | 300 | 281 | 278 | 284 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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267 | 265 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | De vair au pal de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | Un blason différent figure sur le fronton de l'école-mairie. |