Le Plan-de-la-Tour, dénommé jusqu'au Plan-de-la-Tour[1], est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Plantourians et les Plantouriannes.
Le Plan-de-la-Tour
L'église Saint-Martin du Plan-de-la-Tour.
Administration
Pays
France
Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département
Var
Arrondissement
Draguignan
Intercommunalité
Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez
Maire Mandat
Laurent Giubergia 2020-2026
Code postal
83120
Code commune
83094
Démographie
Gentilé
Plantourians / Plantouriannes
Population municipale
3 048 hab. (2019 )
Densité
83 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 20′ 29″ nord, 6° 32′ 50″ est
Altitude
Min. 25 m Max. 540 m
Superficie
36,8 km2
Type
Commune rurale
Unité urbaine
Le Plan-de-la-Tour (ville isolée)
Aire d'attraction
Sainte-Maxime (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Sainte-Maxime
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Le Plan-de-la-Tour
Géolocalisation sur la carte: France
Le Plan-de-la-Tour
Géolocalisation sur la carte: Var
Le Plan-de-la-Tour
Géolocalisation sur la carte: Provence-Alpes-Côte d'Azur
Située à 9 km de la mer, les communes les plus proches sont Sainte-Maxime 9 km, La Garde-Freinet 11 km, Grimaud 13 km, Cogolin14 km, Saint-Tropez 19 km.
Hameaux
Le Plan-de-la-Tour est composée d'une vingtaine de hameaux environ, dont le Revest, les Gastons, la Buon Aïgo, les Marcels, le Vernet[2] et le hameau de Coriolan.
Géologie et relief
Le Granite de l'Hermitan[3], Leucocrate de Camarat, la Rhyolite[4].
vallons de Sartouresse, du Revest, du Cours du Pey, des Prés,
ruisseau de Langastoua[8], d'Emponse[9], le Gourier[10], du Plan[11], des Mûres[12].
vallat le Marri Ruisseau,
ravin du Nartassier,
Le Plan-de-la-Tour dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 5 000 équivalent-habitants[13].
Climat
Village classé CSA dans la classification de Köppen et Geiger[14].
Article détaillé: Climat du Var.
Urbanisme
Typologie
Le Plan-de-la-Tour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17].
Elle appartient à l'unité urbaine du Plan-de-la-Tour, une unité urbaine monocommunale[18] de 3 048 habitants en 2019, constituant une ville isolée[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Maxime, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
La commune est dotée d'un plan local d'urbanisme[23],[24].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43,5%), forêts (25,8%), zones agricoles hétérogènes (17,7%), cultures permanentes (8,5%), zones urbanisées (4,6%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
Voies de communications et transports
Voies routières
Commune desservie par les départementales 44 et 74.
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
La commune est desservie par le réseau départemental Varlib[27].
Lignes SNCF
La gare la plus proche se trouve à gare des Arcs - Draguignan, à 28 km,
Histoire
Isolée par les difficultés d'accès liées à son relief et, également, par l'insécurité qui frappait les rivages de la mer, l'actuelle vallée du Préconil, autrefois connue sous le nom de Val d'Avignon, est restée longtemps inhabitée ou peu habitée. Au XVIesiècle, dans ces grands espaces, près des points d'eau intarissables pendant la longue période de sécheresse de l'été, apparaissent quelques bastides destinées à répondre aux exigences de la vie agricole, forestière et familiale. Ces bastides, progressivement, deviendront des hameaux regroupant, initialement, les descendants d'une même famille. C'est là le germe du type de société qui s'est perpétué, dans le respect des traditions, et qui s'est longtemps exprimé dans un paysage rural inséparable de la société qui l'avait créé[28].
L'un de ces hameaux, Saint-Martin, le centre de l'actuel village, deviendra le chef-lieu de fait, puis de droit, de la communauté qui, depuis le XVIesiècle, s'est fixée sur des lieux géographiques communs.
En Provence, d'une manière générale, les limites des communes sont celles des anciennes seigneuries. Tel n'est pas le cas du Plan-de-la-Tour qui regroupe trois quartiers relevant, chacun, sous l'Ancien Régime, d'unités féodales différentes. Ils sont pourtant connus sous ce toponyme apparu à la fin du XVesiècle. Il y vit une population qui, par la géographie des lieux et sa manière de vivre, a le sentiment d'être solidaire dans le droit de s'administrer elle-même.
La plus grande partie de cette population s'est fixée dans la haute vallée ou se trouvent les hameaux de Saint-Martin, Préconil, le Vernet, les Pennes, les Pierrons, Prat-l'Estagnol, Valauri et Emponse. Le hameau de Saint-Martin, où ont été édifiés, en 1723, l'église et le cimetière, préfigure, on l'a dit, le chef-lieu. À la veille de la Révolution, les habitants de ces lieux, administrativement rattachés à La Garde-Freinet, sont remarquablement structurés et comptent «trois maîtres en chirurgie et des artisans de presque toutes espèces». Les chroniqueurs les plus autorisés de l'époque écrivent que les paysans de ce quartier sont laborieux et hardis, actifs pour le commerce et religieux.
La deuxième partie de la communauté est constituée par le Haut Quartier de Saint-Pierre de Miramas et recouvre les hameaux de Prat-Bourdin, le Plan, Bagarri et Gassine. Elle est rattachée à Sainte-Maxime ainsi que le hameau du Revest qui perpétue le nom de ce fief supprimé pendant la Révolution.
Les cérémonies du bicentenaire seront des images. Mais elles exprimeront les secrètes affinités d'une réalité matérielle avec la croyance dans les libertés urbaines chèrement acquises, on va le voir, par nos ancêtres. Cette communauté, en effet, revendiquait le simple droit de se gouverner elle-même. Mais ce droit ne lui était nullement reconnu et il existe aujourd'hui parce qu'il a été arraché, de haute lutte, par les habitants des lieux où nous vivons.
Dans le courant du XVIIIesiècle, ces habitants forment une communauté qui prend conscience d'elle-même. La crise d'émancipation qui l'anime se cristallise, dans l'État officiellement catholique de l'époque, autour de l'épineuse question de l'érection d'une paroisse à Saint-Martin simple succursale de la Moure. Cette tentative échoue. Elle est reprise, pendant la Révolution, et le les citoyens actifs de Saint-Martin du Plan-de-la-Tour se réunissent dans l'église et se proclament indépendants de la Garde du Freinet. Depuis toujours, La Garde-Freinet manifestait une opposition farouche à la sécession. Un incident est significatif du climat dans lequel se déroulaient les événements. La décision ayant été prise, par le Directoire de Fréjus, de faire prêter serment, en 1792 au vicaire Pelloquin, desservant de la succursale de Saint-Martin, les administrateurs de la Garde-Freinet soutenaient qu'il leur appartenait de recevoir ce serment, ce que niaient les habitants du Plan-de-la-Tour. Un huissier fut commis pour signifier l'acte. À son retour il fit connaître que «les habitants étaient beaucoup émeutés contre la municipalité de La Garde-Freinet et que les représentants de celle-ci ne pouvaient se déplacer sans danger, à Saint-Martin, pour y recevoir le serment de l'abbé».
Après maintes difficultés, la commune sera officiellement créée le par une décision du Directoire du Var siégeant à Brignoles. Paradoxalement, elle laissera hors de ses limites le quartier du Plan qui lui a donné son nom et qui, partie intégrante de Sainte-Maxime, ne lui sera rattaché que plus tard. Enfin, le procès-verbal de division et de limitation des territoires entre la commune du Plan-de-la-Tour et La Garde-Freinet ne sera établi que le vingt neuvième jour de fructidor an IV de la République (1796)[29].
Politique et administration
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Propriétaire viticole, artiste peintre 9e vice-présidente de la CC du Golfe de Saint-Tropez (2014 → 2020) Chevalier de la Légion d'honneur (2017), citoyenne d'honneur de la commune Réélue en 2001, 2008 et 2014
Plombier[33] 8e vice-président de la CC du Golfe de Saint-Tropez (2020 → )
Intercommunalité
La commune est membre de la Communauté de communes du golfe de Saint-Tropez
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[34]:
total des produits de fonctionnement: 3 575 000 €, soit 1 244 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 2 987 000 €, soit 1 039 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 767 000 €, soit 267 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 1 097 000 €, soit 382 € par habitant.
endettement: 770 000 €, soit 268 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 18,99%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 13,79%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 64,95%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0%;
cotisation foncière des entreprises: 0%
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018: Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation: 21 890 €[35].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2019, la commune comptait 3 048 habitants[Note 3], en augmentation de 10,96% par rapport à 2013 (Var: +4,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 050
1 040
999
1 163
1 086
1 106
1 108
1 388
1 513
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 527
1 541
1 509
1 453
1 506
1 361
1 308
1 189
1 083
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 023
1 003
1 015
822
908
891
811
697
746
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
820
1 036
1 260
1 448
1 991
2 380
2 524
2 700
2 859
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 666
3 048
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Monument classé au titre des monuments historiques
Le Rêve de l'oiseau, 1968-1971, ensemble architectural de Niki de Saint Phalle[64],comprenant une Nana-maison, Big Clarice (hauteur 7 mètres), une Sorcière, et "Le Rêve de l'oiseau construit par Niki de Saint-Phalle en collaboration avec Rainer von Hessen (metteur en scène allemand) et Jean Tinguely, sculpteur, dans la forêt varoise de la commune du Plan-de-la-Tour classé au titre des monuments historiques par arrêté du [65]. Le terrain a été modelé, en étages, pour accueillir les bâtiments[66].
Personnalités liées à la commune
Rainer von Hessen, né en 1939 à Kronberg im Taunus, également appelé Rainer von Diez dans le milieu du spectacle, est un metteur en scène allemand. Il appartient à la maison de Hesse. Il possède le terrain dans la forêt sur la commune du Plan-de-la-Tour, sur lequel il a travaillé avec Niki de Saint Phalle à la construction du Rêve de l'oiseau.
Vanessa Paradis et Johnny Depp y possèdent une propriété[67], sur un terrain de 15 hectares[68]. Le clip de la chanson Pourtant (album Bliss), de Vanessa Paradis, réalisé par Johnny Depp (sous le pseudonyme de Richard Mudd), est tourné dans les jardins de leur propriété.
La famille Berthier, héritière, par alliance, de la comtesse Wratislaw, y possède trois villas familiales.
Le cinéaste Paul Vecchiali s'y installe en 2006 et y réalise les films Les Gens d'en-bas, Retour à Mayerling et d'autres par la suite.
Étienne Périer, réalisateur belge qui réalise plusieurs films avec les deux sociétés de productions qu’il a fondées: «Plan film» et «Les films de la Tour» utilisant le toponyme: Le Plan de la Tour et d'autres pour d’importants studios d'Hollywood (Pont vers le soleil, Zeppelin, Commando pour un homme seul…).
L'architecte Jean-Louis Véret, membre fondateur de l'Atelier de Montrouge y possédait un terrain dans les hauteurs de la commune, sur lequel il construisit une habitation troglodyte.
Héraldique
D'or à la tour de gueules posée sur une terrasse de sable[69].
Collectif Grand Palais (dir.), Niki de Saint Phalle: 1930-2002, Paris, RMN, , 367p. (ISBN978-2-7118-6151-4).
catalogue établi à l'occasion de l'exposition au Grand Palais Paris, et de l'exposition au musée Guggenheim (Bilbao) avec la participation de la Niki Charitable Art Foundation de Santee (Californie).
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
La commune a changé de nom par décret no 2008-1021 du 3 octobre 2008 portant changement de nom de communes, après délibération du conseil municipal de Plan-de-la-Tour du 19 juin 2006 et du conseil général du Var du 24 novembre 2006.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), p.425 «
https://maitron.fr/spip.php?article102216, notice BRANSIEC Victorien [BRANSIEC Paul, Eugène, Victorien] par Jacques Girault, version mise en ligne le 3 novembre 2010, dernière modification le 3 novembre 2010.
«Coopérative vinicole Les Fouleurs de Saint Pons», notice noIA83001357, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
«Rêve de l'Oiseau», notice noPA83000017, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Le sol des parcelles D 778 et D 779, en totalité: inscription par arrêté du 7 août 2007 - Le " Rêve de l'Oiseau " et le sol de la parcelle D 777: classement par arrêté du 16 avril 2008
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