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Gassin (prononciation [ɡasɛ̃] Écouter) est une commune française située près de Saint-Tropez, dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Gassin

La porte des Sarrazins
marquant l'entrée du fort médiéval.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez
Maire
Mandat
Anne-Marie Waniart
2020-2026
Code postal 83580
Code commune 83065
Démographie
Gentilé Gassinois
Population
municipale
2 614 hab. (2019 )
Densité 106 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 13′ 47″ nord, 6° 35′ 09″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 324 m
Superficie 24,74 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Tropez
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Tropez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sainte-Maxime
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Gassin
Géolocalisation sur la carte : France
Gassin
Géolocalisation sur la carte : Var
Gassin
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Gassin
Liens
Site web mairie-gassin.fr

    Géographie



    Localisation


    Gassin est à 8,2 km de Saint-Tropez et à 36 de Fréjus[1] .


    Situation


    La commune est située sur le littoral sud-est du Var, au centre de la presqu’île de Saint-Tropez dans le massif des Maures, chaîne de montagnes qui s’étend d’Hyères à Fréjus.

    Son territoire est limitrophe de ceux de quatre communes :

    Communes limitrophes de Gassin
    Cogolin Mer Méditerranée
    Golfe de Saint-Tropez
    Saint-Tropez
    Cogolin Ramatuelle
    La Croix-Valmer La Croix-Valmer Ramatuelle

    Géologie et relief


    Articles connexes : Massif des Maures, Provence cristalline et Climat du Var.

    La superficie de la commune est de 2 474 hectares ; son altitude varie de 0 à 324 mètres[2]. Le bourg est située à 201 mètres d’altitude[3] et le point culminant, 324 mètres, se situe au Barri de Gassin, au nord des moulins de Paillas[4].

    La commune est connue pour son bourg, perché à 200 mètres d’altitude sur un rocher qui domine le golfe de Saint-Tropez et offre une vue sur la baie de Cavalaire et les Maures, valorisé par son adhésion à l’association Les Plus Beaux Villages de France. Le village et ses abords bénéficient d’une double protection de site inscrit.

    La commune a conservé d’importants espaces non urbanisés, constitués de forêts, de domaines viticoles ou d’équipements sportifs tels que le golf et le polo. Elle possède un riche patrimoine naturel encadré par deux zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique.


    Hydrographie et eaux souterraines


    La commune est traversée par le fleuve côtier le Bélieu, long de 4,8 km[5], ainsi que par son affluent le Bourrian (appelé autrefois rivière de la Gassinière[6]), long de 8,9 km[7], et ses sous-affluents, le ruisseau de l’Escaled[8] et le ruisseau de la Vernatelle[9]. À l’est, le ruisseau la Bouillabaisse sert de frontière entre Gassin et Saint-Tropez, jusqu’à la plage éponyme que se partagent les deux communes[10],[11]. Les cadastres ou cartes anciennes évoquent d’autres cours d’eau : le ruisseau de la Rouillère, confondu avec le Bélieu[12], le Peynié, affluent du Bourrian[13]. Le Val de Bois, également appelé ravin de Patapan, est un autre cours d’eau traversant Gassin, affluent du Bélieu[14]. Le ruisseau de Valescure naît au Barri de Gassin pour passer immédiatement sur la commune de La Croix-Valmer et se jeter dans la Méditerranée, au sud[15], quand le Bélieu et le Bourrian s’y jettent au nord, dans le golfe.


    Climat



    Présentation générale

    Le climat à Gassin est classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger, soit en climat supra-méditerranéen[16].

    Le climat de la commune est un climat méditerranéen. Les étés y sont chauds et secs, même si la situation côtière de Gassin permet d’atténuer la rudesse des grandes chaleurs. Les jours de pluie sont rares mais les précipitations sont parfois violentes. La neige y est rare. La sécheresse estivale conduit régulièrement la préfecture du Var à prendre des mesures telles que des restrictions d’arrosage, l’interdiction des feux d’artifice et la fermeture des massifs. Le climat a eu une importance déterminante sur le développement de Gassin, notamment par le tourisme. La douceur des hivers a conduit au XIXe siècle à l’installation saisonnière de populations aisées.

    Les vents dominants sont le mistral (nord/ouest), vent de terre qui a donné son nom à une rue du village, la montée Ven Terraou, et le levant (vent d’est). Le premier apporte généralement le beau temps, le second la pluie. Le ponant souffle habituellement du relief vers la mer.

    Article détaillé : Climat du Var.

    Données

    Les données estimées sont[17]:

    Données 2017 Hiver Printemps Été Automne
    Soleil
    Heures d’ensoleillement 477 h 944 h 959 h 558 h
    Moyenne nationale 356 h 753 h 616 h 327 h
    Équivalent jours de soleil 20 j 39 j 40 j 23 j
    Moyenne nationale 15 j 31 j 26 j 14 j
    Pluie
    Hauteur de pluie 133 mm 83 mm 17 mm 123 mm
    Moyenne nationale 176 mm 159 mm 168 mm 196 mm
    Vent
    Vitesse de vent maximale 101 km/h 72 km/h 90 km/h 97 km/h
    Moyenne nationale 191 km/h 130 km/h 126 km/h 155 km/h

    Urbanisme



    Typologie


    Gassin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l’Insee[Note 1],[18],[19],[20]. Elle appartient à l’unité urbaine de Saint-Tropez, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[21] et 8 580 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Saint-Tropez, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d’inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[27],[28].


    Occupation des sols


    Carte de l’occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l’occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des forêts et milieux semi-naturels (46,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,9 %), cultures permanentes (20,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), zones urbanisées (11,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[29].

    L’IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[30].

    Le tableau ci-dessous présente l’occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 11,5 % 285
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,0 % 50
    Équipements sportifs et de loisirs 5,8 % 145
    Vignobles 20,2 % 502
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 11,4 % 283
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,1 % 52
    Forêts de feuillus 18,4 % 455
    Forêts de conifères 4,5 % 111
    Forêts mélangées 24,2 % 600
    Source : Corine Land Cover[31]

    Morphologie urbaine


    Le territoire de la commune est urbanisé au niveau du village médiéval et de plusieurs hameaux (Minuty, Riboty, Saint-Jean, la Rouillère, Tras Barri) et lotissements (Saint-Martin, Sinopolis, Les Chênes).

    Le village médiéval est situé sur une colline culminant à 200 mètres d’altitude, les hameaux se répartissent dans la plaine. Les autres secteurs urbanisés sont situés au carrefour de la Foux et sur le bord de mer menant à l’est vers Saint-Tropez. Les grands ensembles touristiques (parc Saint-James, village Air France du Graffionier) se trouvent au cœur de parcs arborés de plusieurs dizaines d’hectares les rendant très peu visibles. Les vignes occupent une large part d’un territoire où ont été conservés d’importants secteurs forestiers.


    Un exemple d’organisation spatiale

    Le village de Gassin est utilisé comme modèle dans les théories de l’organisation spatiale en information géographique et en architecture depuis notamment les travaux de Bill Hillier sur la syntaxe spatiale. Le village ancien est un exemple détaillé dans le livre de Bill Hillier et Julienne Hanson, The Social Logic of Space, publié par l’université de Cambridge[32].

    Gassin est devenu un exemple de référence dans des travaux qui ont suivi, comme ceux conduits sous la direction ou menés par Michael Batty, Christophe Claramunt, Bin Jiang et Rodéric Béra. Ce dernier développe la notion d’adjacence relative comme outil de syntaxe spatiale[33].


    Logement


    En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 3 763, alors qu’il était de 3 832 en 2008. Parmi ces logements, 34 % étaient des résidences principales, 63,7 % des résidences secondaires et 2,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,8 % d’entre eux des maisons individuelles et pour 20,8 % des appartements[I 1].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 59,8 %, en légère augmentation par rapport à 1999 (59 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) n’était que de 6,7 %[I 2].


    Planification de l’aménagement


    Gassin dispose d’un plan local d’urbanisme depuis 2009[34],[35]. Les résultats du PLU sont examinés par le conseil municipal en 2019. Les élus communaux décident d’engager une procédure de révision[36],[37].


    Projets d’aménagement


    Plans et projets d’aménagement susceptibles d’impacter l’environnement[38] :


    Voies de communication et transports



    Accès routiers

    Le carrefour de La Foux fait de Gassin un lieu de passage important du golfe fréquemment saturé, notamment vers Saint-Tropez. Les accès routiers (RD 98, RD 559, RD 61, route des Moulins de Paillas) sont les seuls permettant de rallier la commune, dépourvue de voie ferroviaire comme d’infrastructure portuaire. Il est le lieu de fréquents embouteillages aux heures de travail et durant l’été notamment le mardi, jour de marché à Saint-Tropez[41],[42],[43].

    La commune est accessible en voiture par l’A8 (E 80) en suivant la sortie  36 « Draguignan-Le Muy-Saint-Tropez » puis la RD 25 jusqu’à Sainte-Maxime et la RD 559, ou encore par l’A57 avec la sortie  13 « Le Cannet-des-Maures » puis par la RD 558 jusqu’à Grimaud puis par la RD 61 jusqu’au carrefour de La Foux.

    La RD 559, passant par Gassin, permet par le bord de mer de rejoindre à l’ouest Toulon-La Valette-du-Var et à l’est Saint-Raphaël, Cannes, Nice, Monaco.


    Accès maritimes

    Plusieurs pontons le long du littoral de la commune permettent l’arrêt des bateaux de plaisance, notamment au chenal du Treizain pour les navires à moteurs et engins immatriculés. Gassin dispose de deux zones de mouillage sous autorisation d’occupation temporaire (AOT) : les zones « Gassin » et « Bertaud » sous la gestion de la direction départementale des territoires et de la mer.

    Les ports les plus proches sont ceux de Cogolin (limitrophe des Marines de Gassin), Port Grimaud et Saint-Tropez pour la plaisance (moins de 10 km du centre du village par la route), ceux de Toulon (65 km), de Port Lympia à Nice (114 km) et du grand port maritime de Marseille (136 km) pour les lignes commerciales.


    Transports aériens

    Les aéroports les plus proches sont l’aéroport de La Môle - Saint-Tropez (12 km), l’aéroport de Toulon-Hyères (46 km), l’aéroport de Cannes - Mandelieu (79 km) et l’aéroport de Nice-Côte d’Azur (97 km).


    Transports ferroviaires

    Le territoire a été desservi durant plus de cinquante ans par le rail. La ligne du littoral varois des Chemins de fer de Provence a permis de désenclaver Gassin comme le reste de la presqu’île. Une gare fut construite en bas du village, dans un quartier qui a conservé ce nom. Par ailleurs, un tramway reliait le carrefour de la Foux à Saint-Tropez, principalement sur le territoire de Gassin. Il existait trois autres gare dans les hameaux de La Croix et Cavalaire[44]. Le démantèlement de ces lignes à la fin des années 1940 a conduit à un accroissement du trafic routier qui demeure l’une des difficultés majeures du golfe.

    Depuis, la gare de Saint-Raphaël-Valescure desservie par les TGV et TER Provence-Alpes-Côte d’Azur, située à 39 km par la route, est la plus proche. L’offre est complétée au nord par la gare des Arcs-Draguignan (TGV, Intercités de nuit et TER Provence-Alpes-Côte d’Azur), à 42 km au nord et par celle d’Hyères à 48 km à l’ouest (TGV et TER Provence-Alpes-Côte d’Azur).


    Transports en commun

    Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou !. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![45].

    Les collégiens et lycéens de la commune disposent de transport en commun[46].

    Gassin est desservi par plusieurs lignes de Varlib permettant de relier l’aire toulonnaise à l’ouest, la Dracénie au nord et vers l’est Fréjus, Saint-Raphaël ou Nice. Une seule de ces lignes publiques dessert le village, la 7705.

    En saison, la ligne LER 36 reliant Marseille au Muy propose un prolongement jusqu’à Saint-Tropez[48].


    Risques naturels et technologiques


    Le plan de prévention des risques identifie quatre risques principaux à Gassin : feu de forêt, inondation, mouvement de terrain et sismique (niveau 2)[49]. Entre 1983 et 2021, la commune a été touchée régulièrement par des inondations et des coulées de boue, conduisant à la prise par le gouvernement de dix arrêtés de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle[49].


    Toponymie


    Article détaillé : Noms de rues et toponymes de Gassin.

    Les origines du nom de Gassin sont l’objet de plusieurs interprétations.

    Le toponymiste Charles Rostaing écarte l’hypothèse de l’origine latine Guardia Sinus (le gardien du golfe) arguant notamment que, jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, Gassin s’appelait Garcin[50], il propose une origine indo-européenne, avec un nom formé à partir des racines kar (pierre perchée) et sen (colline, bâti sur un rocher) qui aurait donné Garcin[51]. Gassin partagerait la même origine étymologique que La Crau, Cassis et le Carso.

    Dans sa thèse sur les toponymes du Freinet, Élisabeth Sauze évoque la plus grande possibilité d’un nom de famille d’origine germanique[52] tout en classant Gassin dans les noms de lieux d’origine indéterminée.

    La commune aurait pris le nom de Guardia Sinus après l’installation d’une vigie sur les hauteurs de la commune. Les habitants auraient alors délaissé le lieu original d’habitation, Borianum (aujourd’hui le Bourrian) pour se regrouper autour du poste d’observation[53]. Le nom du Bourrian est dérivé de castrum Borriani, ce dernier mot formé du patronyme Burrus et du suffixe latin -i-anum.

    Beaucoup de noms de quartiers sont issus de la langue provençale. Le nom du quartier de Bagueirède est dérivé du baguié, le laurier-rose. D’autres sont des mots provençaux, devant parfois plus à un patronyme qu’à la signification du mot employé : Baou est un mot provençal désignant une colline, un promontoire rocheux souvent surmonté d’une surface plate ; Vernatelle une aulnaie, Cambon une plaine cultivée, Carteyron un quart de livre, le grafionier est le mot provençal pour le bigareautier, Roucas dou Casteous évoque le rocher du château.

    Le quartier de Pimpinnon doit son nom au pin parasol, le pin pignon. Le nom de la Foux rappelle que l’eau se trouvait en abondance dans ce quartier autrefois marécageux. Tras Barri se trouvait après les rempart.


    Histoire


    Extrémité de la rue Longue avec vue au nord sur le golfe de Saint-Tropez.
    Extrémité de la rue Longue avec vue au nord sur le golfe de Saint-Tropez.
    Articles connexes : Chronologie de la Provence, Histoire de la Provence, Comté de Provence et Histoire du Var.

    Des populations celto-ligures romanisées


    Des traces d’occupation humaine (silex) font remonter l’habitation humaine du secteur au néolithique[Note 3]. La région était peuplée à l’origine de populations ligures auxquelles se mêlèrent des Celtes. L’historien et géographe grec Strabon les désigne comme Celtolygiens, précisant que les auteurs anciens les nomment Salyens[54]. Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle, évoque comme populations dans ce secteur les Camulliques et les Sueltères[55].

    Un tumulus est identifié au quartier du Bourrian[56].

    Les Celto-Ligures ont laissé les traces d’un oppidum au Barri de Gassin / Castellas[57],[58] ainsi qu’à Monjean, actuellement à Cavalaire-sur-Mer. Le territoire fut marqué par la présence grecque comme en témoignent l’existence de la cité d’Heraclia Caccabaria, aujourd’hui disparue, et de vestiges divers. Après la fondation de Massilia, les Grecs fondèrent également des comptoirs dans la région. L’un d’eux, Athénopolis, évoqué par Pline l’Ancien[59] et Pomponius Mela[60] est généralement situé dans le golfe de Saint-Tropez, entre les villes actuelles de Cavalaire et de Cogolin.

    Le territoire de Gassin passa sous domination romaine lors de la conquête de la Gaule. Les légions romaines pacifièrent la zone ; tout indique que les populations locales ne participèrent pas au soulèvement contre l’autorité de Rome en -52. Les Salyens avaient participé entre -125 et -121 à une longue guerre contre les Romains, appelés à l’aide par les Marseillais. La presqu’île fit partie de la province romaine dénommée Gaule transalpine, puis Gaule romaine et Gaule narbonnaise. Lors de la réorganisation administrative menée vers 300 par Dioclétien, la région de Gassin fut intégrée à la Narbonnaise seconde. La capitale était Aquae Sextiae. L’itinéraire d’Antonin fait mention du Sinus Sambracitano, identifié au golfe de Saint-Tropez actuel. Pline l’Ancien mentionne l’existence d’Heraclia Caccabaria et d’une autre cité, Samblacis. Aucune n’apparaît sur la table de Peutinger.

    Des vestiges d’habitat antique ont été découverts dans le quartier de Ville Vieille (Villam Veterem en 1403)[61]. Près de là, à La Croix et Cavalaire, anciennement situé à Gassin, se trouvent des domaines agricoles connus sous le nom de villae romaines de Pardigon. Divers objets, notamment des pièces, datant des temps du peuplement celto-ligure et romain ont été retrouvés[Note 4]. La découverte d’une inscription a permis de connaître une divinité celte vénérée alors, Lausco[62], Lauscus[63].


    Les invasions et la construction du fort médiéval


    Porte ancienne de Gassin, dont le linteau porte la date de 1422.
    Porte ancienne de Gassin, dont le linteau porte la date de 1422.

    Les grandes invasions ayant accompagné la chute de l’Empire romain ne semblent pas avoir touché fortement la presqu’île de Gassin qui bénéficie de la protection naturelle des Maures.

    Les côtes du Golfe, que ne protégeaient alors ni flotte ni système de surveillance, permirent à l’inverse des incursions de pirates et la ruine des habitats côtiers. Ce fut le cas pour Alconis, Saint-Tropez, Samblacis. Le chroniqueur Frédégaire rattache cet événement à la révolte de Mauront de Marseille, allié à Yusuf ibn ’Abd al-Rahman al-Fihri, contre Charles Martel.

    Le territoire fut touché par la présence sarrasine. Selon le chroniqueur Liutprand de Crémone[64], vingt combattants venus d’Andalousie pénétrèrent dans la Presqu’île et y établirent un camp, le Fraxinet. Après l’invasion de l’Espagne en 711, des raids furent menés sur la Provence comme en 728 contre les îles de Lérins, en 838 à Marseille ou 842 et 869 à Arles, et au-delà Toulouse en 721, Nice en 813 ou Gênes en 935[65].

    L’occupation musulmane du Fraxinet dura plusieurs décennies jusqu’au Xe siècle ; identifié à la Garde-Freinet[66], le centre névralgique des combattants andalous se situe, selon Philippe Sénac, plus proche du littoral, et donc de Gassin, dans la Presqu’île[67],[68]. De là, ils menaient des attaques à travers la Provence, jusque dans le Piémont et en Suisse.

    L’un des caïds qui dirigea le groupe de combattants fut Nasr ibn-Ahmad, officier du calife Abd al-Rahman III[69].

    Après l’enlèvement de Mayeul, abbé de Cluny, une expédition est organisée. L’offensive de Guillaume Ier de Provence et d’Ardouin (comte de Turin) mit fin à cette présence en 972-975 lors d’une offensive qui mit aux prises les ennemis à la Bataille de Tourtour[70]. C’est à cette occasion que Gibelin de Grimaldi obtint les terres de Grimaud et des alentours, dont Gassin.

    Le territoire, par son site d’occupation principale alors, le quartier actuel du Bourrian (Borrianum), est évoqué dans le cartulaire de l’abbaye Saint-Victor de Marseille au XIe siècle[71],[72]. Il n’est fait mention d’aucun lieu nommé Gassin, Garcin ou ses dérivés.Seuls figurent dans le cartulaire des noms qui pourraient être rapprochés de Gassin : Arnulfus de Garcino et Aicardus de Garcin[73], Gaufridi de Garci et Guilelmus Garcinus. Dans une charte de 1083 émanant du comte de Provence Bertrand II, il est question d’un Petrus Garcinus[74] ; dans une autre datée de 1100 d’un « burgo Garcini »[75]. Gassin apparaît dans sa graphie ancienne dans les Statuts de la baillie de Fréjus, en 1235[76].

    L’habitat se groupa autour de la chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion. Malgré la présence d’un passage des Templiers[77] dans le village moderne et dont la dénomination ne date que du XXe siècle, rien n’indique qu’il exista un établissement de cet ordre. Des auteurs anciens ont imaginé que le clocher carré de l’église du village, sur le sommet de la colline dominant le golfe de Saint-Tropez, fut une vigie templière. Le bourg se déplaça au site actuel du village. L’habitat dispersé, fréquent durant l’antiquité, se raréfia à cause des longues périodes d’insécurité. Le village actuel garde de nombreuses traces de ce passé, notamment les remparts et l’habitat du vieux fort. La porte des Sarrasins marque l’entrée de ce secteur.

    L’expulsion des Sarrasins ne met pas fin à l’insécurité qui dure encore plusieurs siècles. Les razzias font des morts parmi les populations locales, quand d’autres sont réduits en esclavage. L’enlèvement devient une source de revenus pour les pirates qui permettent parfois le rachat des captifs : plusieurs familles gassinoises sont ainsi réunies, après parfois des captivités de plusieurs années en Afrique du Nord. C’est le cas de l’un des deux frères Magnan, enlevés et détenus à Bône[78].


    Les Sarrasins ne sont pas la seule menace. En 1394, le village est attaqué par des hommes de la Garde-Freinet. Gassin est pillé et dépeuplé[80].


    Le détachement de Saint-Tropez


    À la fin du Moyen Âge, Saint-Tropez est détaché de la seigneurie de Gassin. Un acte de refondation est réalisé en 1470 par Jean Cossa permet à cette cité de se développer à partir du XVIe siècle. Cela vise notamment à créer de nouveaux débouchés économiques pour les produits de l’exploitation de la forêt et du vignoble[81].


    Les seigneurs de Gassin


    Après l’expulsion des Sarrazins, les seigneurs de Grimaud, règnent sur le territoire de Gassin. Vers 1240, François et Reignier de Grimaldi divisent leur fief en différents arrières-fiefs : Grimaud, La Garde-Freinet, Cogolin, La Môle, Gassin, Ramatuelle, Saint-Tropez, Bastida (Sainte-Maxime), Les Garcinières à Cogolin et Bertaud à Gassin. Les Grimaldi conservent différents droits sur ces terres, dont l’hommage des seigneurs ou la haute juridiction[82].

    En 1361, la curia communis est composée des 6 co-seigneurs, dont 5 sont représentés localement par des bailes[83].

    Le , François de Castellane, seigneur et baron de Saint-Jeurs et de Gassin, acquiert la baronnie de Grimaud. La famille la possède jusqu’à la Révolution[82],[84].


    Le village à l’ère moderne


    Évolution urbaine du village de Gassin à travers les cadastres de 1516 à aujourd’hui.
    Évolution urbaine du village de Gassin à travers les cadastres de 1516 à aujourd’hui.

    Le cadastre de 1516 montre un village fortifié construit autour d’une seule rue (l’actuelle rue de la Tasco) et comptant notamment le château et une église, entouré d’un faubourg.

    Le château a laissé ensuite la place à l’église, achevée en 1578, une cuve, et un nom : la rue du Fort. La cuve avait une importance capitale pour l’approvisionnement en eau sur ce piton rocheux.

    L’hôtel de ville occupe la place qui est encore aujourd’hui la sienne. L’enceinte fortifiée s’étend jusqu’au faubourg d’autrefois. Le village a continué à grandir avec notamment, apparaissant sur le cadastre de 1728, l’hôpital au nord et la forge au sud. L’enceinte fortifiée compte alors deux entrées, l’une au nord, par le Portail Neuf, l’autre à l’ouest avec le Grand Portail.

    Lors de la terrible peste de 1720 qui a ravagé la Provence, Gassin et le golfe de Saint-Tropez sont préservés. De nombreuses mesures sont mises en place par les autorités civiles et militaires, notamment avec la remise en vigueur des 127 articles de mesures détaillées édictées en 1629 par le parlement d’Aix. Des mesures terrestres sont mises en places avec des barrières, des corps de garde et des bureaux de santé. Gassin doit s’isoler et contrôler les entrées du villages et des hameaux. Une garde bourgeoise est constituée pour contrôler les accès contrôlés ; les autres sont fermés. Une zone de quarantaine est créée ainsi qu’une infirmerie. Des billets de santé sont délivrés pour ceux qui obtiendraient le droit de sortir. Du côté de Saint-Tropez, une garde est mise en place sur le chemin menant à Bertaud. Gassin participe à la création d’une milice chargée de participer au blocus mis en place sur une ligne La Ciotat-Vinon, de la Méditerranée aux gorges du Verdon. La commune met à disposition 2 hommes pour 10 jours. Ils sont équipés par la communauté « de chemisos, sollies, bas et chapos ». Des postes de surveillance terrestre sont installés pour surveiller les mouvements en mer et plusieurs se situent sur le littoral gassinois, au cap Lardier et au cap de Cavalaire. La surveillance se fait également depuis des bâtiments en mer à laquelle Gassin participe financièrement. Cet épisode a gravement impacté le territoire par les mesures imposées, dans la vie quotidienne comme financièrement[85].

    Les kilomètres de côtes, au nord-est dans le golfe de Saint-Tropez et au sud-ouest entre Cavalaire et le cap Lardier nécessitent une surveillance. Nicolas-François Milet de Monville, directeur des fortifications de Provence, note dans un mémoire que la côte vers Cavalaire ne permet que le mouillage de petits bâtiments, en été. En 1752, une batterie avec quatre canons protège cette partie. Vers le cap Lardier, l’inaccessibilité de la côte rend toute protection inutile alors. La citadelle de Saint-Tropez protège l’entrée du Golfe[86].

    Au XIXe siècle, le bourg castral a quasiment atteint sa composition actuelle.

    La commune va connaître un important accroissement de population entre 1821 et 1856 (passant de 491 à 833 habitants). Le village compte deux fours, deux moulins à huile (cinq autres se trouvent sur le reste de la commune) et sept fabriques de bouchons (avec une huitième en dehors du village)[87]. Il connaît une seconde phase d’expansion démographique que n’arrête pas la guerre, la population passant de 899 habitants en 1896 à 2 314 trente ans plus tard.

    L’habitat dispersé y est plus important que parmi les villages voisins, atteignant 69 % selon le recensement cadastral de 1841 (10 % à Saint-Tropez, 13 % à Cogolin et 45 % à Grimaud par exemple) chiffres s’expliquant par l’étendue de son territoire alors. L’économie ressort du secteur agricole pour 80 %[88].


    L’essor du tourisme côtier et le territoire amputé


    Le développement de Gassin a été, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, fortement marqué par le tourisme.

    La fin du XIXe siècle voit le développement notamment du tourisme hivernal sur la Côte d’Azur. Avec Nice et Hyères, la presqu’île de Saint-Tropez devient prisée des populations aisées de France et d’Europe.

    Le tourisme provoque une rupture entre la société traditionnelle rurale d’une part et de nouvelles unités urbaines qui croissent rapidement. Contrairement au village de Gassin, ses hameaux du bord de mer, Cavalaire et La Croix, se développent rapidement grâce au tourisme. Le secteur agricole, très fort à Gassin, est concurrencé par le secteur tertiaire dans les deux hameaux. Il y a déjà moins d’employés dans l’agriculture à La Croix que dans les services et l’administration. Les deux hameaux se distinguent aussi par les habitants qui sont nés hors de Gassin : ils sont 65 % à Gassin, 82 % à La Croix en 1926[89].

    La commune profite des retombées économiques du tourisme et tente de s’y adapter. Par délibération du , la commune demande à être classée en station climatique. Si les conditions géographiques et météorologiques sont louées, la faiblesse des conditions hygiéniques est considérée comme rédhibitoire par la commission chargée d’étudier le dossier[90]. Le rapporteur loue au contraire les qualités de Cavalaire et La Croix.

    Des habitants se manifestent pour réclamer leur indépendance, dénonçant notamment la mauvaise utilisation des impôts, l’absence de volonté du conseil municipal et l’opposition entre les deux entités. Après quatre ans de tensions et de négociations, Cavalaire est érigée en commune le [89].

    Dans les mêmes conditions, le hameau de La Croix-Valmer est séparé de Gassin le [89].

    Gassin perd alors 650 puis 2 000 hectares, plus de deux tiers de ses habitants[91], et se voit amputée de secteurs particulièrement touristiques comme la baie de Cavalaire et une partie du secteur des Trois Caps.

    Cette perte s’ajoute à la cession d’une large bande littorale à Cogolin précédemment[92].


    L’arrivée du chemin de fer

    Le développement du tourisme est facilité par l’arrivée du train à la fin du XIXe siècle dans le golfe de Saint-Tropez. La fin du désenclavement du territoire est marqué par la mise en exploitation de la voie de chemin de fer entre la Foux et Hyères en 1890[93]. Ce tronçon permettait de relier Hyères à Saint-Raphaël par des voies situées principalement sur le bord de mer. Long de 54 kilomètres, il était ponctué de quatre arrêts sur le territoire de Gassin, trois stations et une halte : Cavalaire, La Croix (avec une simple halte), Gassin et La Foux[93].


    La Grande Guerre


    Le monument aux morts de Gassin, situé dans le cimetière de la commune.
    Le monument aux morts de Gassin, situé dans le cimetière de la commune.

    La Première Guerre mondiale coûta la vie à 35 soldats sur les 189 natifs ou résidents de Gassin mobilisés durant la guerre. Nombre d’entre eux faisaient partie du 15e corps d’armée, qui fut l’objet en d’articles diffamateurs de la part de deux sénateurs, Auguste Gervais puis Georges Clemenceau. Ces derniers relayaient les attaques du général Joseph Joffre et d’Adolphe Messimy, ministre de la Guerre, saint-cyrien devenu journaliste et passé à la politique au Parti républicain, radical et radical-socialiste, parcours identique à celui de son ami Auguste Gervais. Cette affaire bouleversa durablement la Provence.

    En , la mairie de Gassin décida de baptiser trois places du nom des trois soldats de Gassin du XVe Corps morts durant le mois d’ : Louis Collomp, Charles Giordano et Léon Martel[94].

    L’inauguration des plaques de rue se déroula le à l’occasion des Journées du patrimoine.


    L’Occupation


    Plaque commémorative de la Libération.
    Plaque commémorative de la Libération.

    Durant l’Occupation, le maréchal Erwin Rommel, venu inspecter les fortifications dans ce secteur, séjourne à l’hôtel Rustic au village[95]. Les lignes de défense allemandes n’empêchent pas le débarquement de Provence en , même si les combattants alliés n’utilisent pas les plages de Gassin. La casemate allemande est l’objet d’un intense bombardement lors du débarquement, touchant notamment la ferme voisine.


    Le développement du village


    La commune adhère au Syndicat des communes du littoral varois pour la protection, l’aménagement et la mise en valeur de la Côte d’Azur varoise[96].

    À partir des années 1980, la municipalité développe une politique de promotion et d’accueil touristique. D’importants travaux d’aménagement sont réalisés : pavage des rues, aménagement de l’entrée du village, table d’orientation, création du golf, du polo, etc.[97].

    L’extension du village, réalisée de 1989 à 1998 par François Spoerry  l'architecte qui a conçu Port Grimaud  et son assistant Xavier Bohl, obtient le prix européen d’architecture Philippe-Rotthier[98]. François Spoerry est également l’auteur du projet initial du golf de Gassin[99] qui fut modifié sous la pression de plusieurs associations et après de nombreux recours[100],[101],[Note 5].

    Ces politiques sont récompensées par une Marianne d’or en 1995.


    Faits divers


    La commune a été le théâtre de plusieurs faits divers.

    En 1687, Joseph Germondy, fils du notaire gassinois Jean Germondy, assassine, dans un bois à Gassin, Jean Ricard, un notaire cogolinois[102].

    En 1863, le corps d’une fermière est retrouvé sous un cheval, grâce à l’alerte de son chien[103].

    Le , l’ingénieur agronome Louis Reich, régisseur du domaine du Bourrian, est assassiné par un sans domicile fixe italien[104].

    Les époux Daumas sont assassinés par Spadoni et Grilli. Ces derniers sont exécutés à Draguignan le [105].

    En , "l’énigme tragique de Gassin" passionne la presse : la disparition de Madame Parracone ne semble pas pouvoir être accidentelle[106]. Son mari est arrêté[107] et le garde champêtre est soupçonné de falsifier des preuves[108].

    En , la "tuerie de Gassin" fait 5 morts à la suite d’un différend familial : un homme tue le compagnon de son fils et blesse gravement ce dernier avant de tuer sa belle-sœur et le mari de celle-ci. L’assassin se suicide deux jours plus tard, après avoir tué l’adjudant René Frau et blessé gravement un autre gendarme.[109],[110].

    Le , un habitant de Gassin ouvre le feu sur sa femme puis tue un gendarme du GIGN, l’adjudant Nicolas, avant de retourner l’arme contre lui[111].


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Voir l’article principal Vie politique à Gassin.


    Administration municipale


    Le nombre d’habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[112].


    Liste des baillis et des maires


    Liste des maires successifs à partir de 1904
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1904 1914 Bertin Robeuf    
    1914  ? Jules Pelissier    
     ?  ? Siméon Peiret    
    1919 1925 Jules Raymond    
    1925 1929 Fernand Peirugues    
    1929 1931 Louis Pellegrin    
    1931 1932 Émile Nazaret    
    1932 1944 Félix Ayot    
    1941 1959 Henri Montanard   Nommé en 1941 par décret.
    1960 1977 René-Jean Chapelle Socialiste[113] Propriétaire du Domaine du Bourrian[114] et du domaine de Pinpinon
    mars 1977 2002[115] Robert Dho    
    2002 2004[116] Joseph Desdéri    
    novembre 2004 mars 2014 Yvon Zerbone[117] SE Retraité DCNS
    mars 2014 en cours Anne-Marie Waniart[118] DVD Retraitée de la fonction publique

    Rattachements administratifs et électoraux


    Du point de vue administratif, la commune fait partie de l’arrondissement de Draguignan dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d’Azur et avant la réforme territoriale de 2014 du canton de Saint-Tropez.

    Du point de vue électoral, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Var depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010 et depuis la réforme territoriale de 2014 elle fait partie du canton de Sainte-Maxime.


    Intercommunalité

    Gassin est l’une des communes de la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez. Elle rejoint cet établissement public de coopération intercommunale le lors de sa création[119].


    Jumelages


    Au , Gassin n’est jumelée avec aucune commune[120].


    Prix, récompenses et classement



    Équipements et services publics



    Eau et déchets


    Gassin dispose d’une station d’épuration[122] d’une capacité de 45 000 équivalent-habitants[123].


    Enseignement


    Article détaillé : Lycée du golfe de Saint-Tropez.

    Gassin est située dans l’académie de Nice.

    La commune abrite deux crèches. La Diablerie, structure associative, est située au village, à côté de l’école primaire[124]. La seconde, Giorda Bambino, a été ouverte en 2018 face au terrain de Naval Group[125].

    En 2015-2016, la mairie administre une école maternelle de 78 élèves et une école élémentaire de 125 élèves[126].

    Le département gère le collège Victor-Hugo situé route de Cavalaire[127]. D’une superficie de 7 500 m2, il peut accueillir 600 élèves. Construit sur les plans de l’architecte Jean-Pascal Clément[128], il a ouvert ses portes en 1999. Parmi les options proposées figurent le golf, grâce à la présence à Gassin d’un établissement, et le provençal.

    La région gère le lycée du golfe-de-Saint-Tropez, situé face au centre technique municipal de Gassin, sur la route du Bourrian[129]. Le lycée, qui s’étend sur 15 000 m2 a été réalisé sur les plans de l’architecte Daniel Fanzutti et achevé en 2011[130].


    Santé


    Au début des années 2000, un pôle de santé a ouvert ses portes sur la commune, dans le quartier de la Foux, en remplacement de l’hôpital de Saint-Tropez et de la clinique privée de l’Oasis à Gassin. Sur une superficie de 15 000 m2, l’hôpital et la maternité disposent de 172 lits[131].


    Sécurité


    Le local de la police municipale se situe au village, près de la mairie. La caserne des sapeurs-pompiers est située à l’entrée du nouveau village, construit durant les années 1990. Par ailleurs, une brigade motorisée (BMO) de la gendarmerie nationale est également installée à Gassin.


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    En 1315, le village abritait 188 foyers. En 1471, les documents font état dans l’agglomération de 14 foyers contribuables[132].

    Vers 1716, la population est estimée à 301 habitants, pour 273 vers 1765. La densité et de 4,3 habitants au kilomètre carré ; Gassin est de loin la commune moins peuplée du golfe de Saint-Tropez à l’époque[133].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[134]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[135].

    En 2019, la commune comptait 2 614 habitants[Note 6], en diminution de 4,56 % par rapport à 2013 (Var : +4,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400422442491660674695740792
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    833791767771804778884816899
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2361 3501 6371 7552 3141 311567521671
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    8041 1071 5192 0172 6222 7102 8002 8592 853
    2015 2019 - - - - - - -
    2 5762 614-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[136] puis Insee à partir de 2006[137].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d’un âge inférieur à 30 ans s’élève à 25,5 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (30,2 %). À l’inverse, le taux de personnes d’un âge supérieur à 60 ans (35,2 %) est supérieur au taux départemental (32,5 %).

    En 2018, la commune comptait 1 235 hommes pour 1 351 femmes, soit un taux de 52,24 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,95 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s’établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 3]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2 
    90 ou +
    2,3 
    10,9 
    75-89 ans
    13,3 
    21,6 
    60-74 ans
    21,0 
    24,8 
    45-59 ans
    24,3 
    13,2 
    30-44 ans
    16,2 
    12,9 
    15-29 ans
    10,6 
    15,4 
    0-14 ans
    12,4 
    Pyramide des âges du département du Var en 2018 en pourcentage[138]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    2,3 
    9,6 
    75-89 ans
    12,1 
    19,4 
    60-74 ans
    20,6 
    20,3 
    45-59 ans
    20,2 
    17,2 
    30-44 ans
    16,7 
    15,7 
    15-29 ans
    13,5 
    16,8 
    0-14 ans
    14,6 

    Manifestations culturelles et festivités


    Le groupe Leï Masco (Les Masques) perpétue la culture provençale à Gassin lors de différents événements : messe chantée, aubade, procession pour la fête de la Saint-Laurent et le partage des Treize desserts.

    Les Amis des Arts organisent de nombreuses activités culturelles : une exposition annuelle des travaux des ateliers, une pièce de théâtre.

    Durant plusieurs années entre 2014 et 2017, l’acteur américain Leonardo DiCaprio organise à Gassin une importante vente aux enchères pour la Leonardo DiCaprio Foundation. L’événement a attiré au domaine viticole de Bertaud-Bélieu en 2016 environ 900 personnes, notamment des personnalités telles qu’Arnold Schwarzenegger, Albert II (prince de Monaco), Mariah Carey, Edward Norton, Naomi Campbell, Kate Hudson ou Bono. Plus de 40 millions d’euros ont été récoltés, dont une partie, l’événement se déroulant quelques jours après l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice, doit être reversée aux victimes de l’attaque[139],[140].

    Le domaine accueille d’autres événements. En 2019, il est le lieu où se déroule le gala d’arrivée du Rallye des Princesses[141].

    À partir de 2020, le haras devait accueillir la Fight Night, l’un des plus importants rassemblements de sports de combat en France[142],[143].


    La fête patronale

    Chaque deuxième dimanche d’août, Gassin fête son saint patron, saint Laurent. Les manifestations sont organisées par la mairie, l’office municipal de l’animation, de la culture et des loisirs (OMACL) et le groupe Leï Masco. Aubade, procession, messe chantée en provençal, animations, repas provençal sont programmés chaque année.

    Il coïncidait autrefois avec une bravade, menée par un capitaine, qui était l’organisateur de la fête. Cette tradition perdure durant la révolution où la fête laïque se confond avec la patronale[144].


    Sports et loisirs



    Sports

    Articles détaillés : Polo Club de Saint-Tropez-Haras de Gassin et Golf de Gassin.

    Plusieurs associations et clubs de sports sont installés à Gassin[145] : danse (Salsa), chasse, fitness, judo, gymnastique, équitation, tennis.

    L’école de voile de La Moune est ouverte à l’année, elle propose notamment des initiations au catamaran de sport et permet des sorties en paddle.

    L’Avenir cycliste gassinois organise notamment chaque année la Caroubike, qui tire son nom du quartier où elle se déroule : Caruby. Cette course compte pour le championnat régional de VTT cross-country. Son tracé a été utilisé par l’Office municipal des animations, de la culture et des loisirs (OMACL) pour créer la Gassinoise, course pédestre d’environ onze kilomètres.

    La commune dispose d’un golf de 9 trous et 18 troussur un terrain qui domine partiellement Saint-Tropez. Son tracé a été réalisé avec le concours notamment de Gary Player, Gery Watine et Thierry Sprecher. Il a vu le jour après une longue bataille judiciaire opposant les porteurs du projet à des associations ayant évoqué des contradictions avec la loi littoral ou la protection d’espèces et des sites protégés. Lancé au milieu des années 1980 avec le groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, le développement de cette zone d’aménagement concerté a été arrêté par de nombreux recours. Elle a repris en 2002 avec un partenariat entre Colbert Orco et la banque Lehman Brothers.

    À quelques centaines de mètres de La Foux, où se trouvait un siècle plus tôt un hippodrome, a été implanté un complexe autour du monde du polo dans le quartier du Bourrian, sur un terrain de plus de cent hectares. Les haras de Gassin permettent l’accueil et l’élevage de chevaux avec, pour la première fois en 2017, la naissance de deux poulains destinés au polo[146]. Le site abrite le Polo Club de Saint-Tropez. De nouvelles installations ont été créées depuis le début des années 2010 avec notamment la construction de 350 boxes, de logements pour les équipes et des équipements de toute nature (restaurant, boutique, piscine, cryothérapie, squash, tennis, etc.). En 2016, il comptait quatre terrains, un cinquième pour l’entraînement, une piste d’entraînement de 360 mètres et un manège couvert.


    Loisirs

    L’un des principaux parcs d’attractions de France est installé à Gassin, dans le quartier de la Foux[147]. L’Azur Park a été fondé en 1968 sous le nom de Luna Park, près de l’emplacement où se trouvait une petite fête foraine[148],[149].

    Le parc accueille chaque saison environ un million de visiteurs.


    Bar associatif

    En 2019, un café associatif a ouvert dans le vieux village de Gassin, le Café Perché[150].


    Cultes


    L’église de Gassin.
    L’église de Gassin.

    Gassin compte deux lieux de culte catholiques relevant du Diocèse de Fréjus-Toulon : l’église Notre-Dame-de-l’Assomption[151] et la chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion.

    La paroisse de Gassin est désormais rattachée à celle de La Croix-Valmer. Elle dispose d’une antenne de la communauté brésilienne Doce Mãe de Deus (Douce Mère de Dieu), l’une des communautés nouvelles de l’église. Cette dernière s’occupe en partie de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption et organise chaque année la fête de la Saint-Jean.


    Économie



    Revenus de la population et fiscalité


    En , le revenu fiscal médian par ménage était de 32 834 , ce qui plaçait Gassin au 10 987e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[152].

    En , 72,6 % des foyers fiscaux étaient imposables[I 4].

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 760 [153].


    Budget et fiscalité 2020

    En , le budget de la commune était constitué ainsi[154] :

    Avec les taux de fiscalité suivants :


    Emploi


    En , la population âgée de 15 à 64 ans s’élevait à 1 625 personnes, parmi lesquelles on comptait 77,0 % d’actifs : 65,9 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs[I 5], soit un taux de chômage de 14,4 % alors qu’il n’était que de 12,8 en 2008[I 6].

    On comptait 2 276 emplois dans la zone d’emploi, contre 2 303 en 2008. Le nombre d’actifs ayant un emploi résidant dans la zone d’emploi étant de 1 125, l’indicateur de concentration d’emploi[Note 7] est de 202,3 %, ce qui signifie que la zone d’emploi offre deux emplois par habitant actif[I 7].


    Entreprises et commerces


    Au , Gassin comptait 755 établissements : 30 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 18 dans l’industrie, 68 dans la construction, 580 dans le commerce-transports-services divers et 59 étaient relatifs au secteur administratif[I 8].

    En , 57 entreprises ont été créées à Gassin[I 9], dont 32 par des autoentrepreneurs[I 10].


    Agriculture

    La configuration géographique a réduit l’exploitation du sol de Gassin. En , seul 6 % de son territoire était exploité, un taux nettement plus faible que les communes voisines[Note 8].

    Jusqu’au milieu du XIXe siècle, l’agriculture gassinoise est conforme au schéma traditionnel méditerranéen avec la triple culture du blé, de la vigne et de l’olivier. Sur les 580 hectares exploités vers , les vignes représentaient 46 % des terres exploitées, les terres 23 %, les vergers 20 % et les près 11 %.

    Les temps de la révolution sont difficiles. La commune interdit de vendre le blé aux étrangers à l’été . Elle fait réaliser en des chasses aux loups, qui sont également l’objet d’empoisonnements, accusés de menacer la subsistance des habitants[144].

    La forêt exploitable ne représente pourtant alors qu’un cinquième de la superficie, le restant étant abîmé par les animaux et les incendies[88]. L’exploitation du liège ne commença à grande échelle qu’au XIXe siècle conduisant à une meilleure prise en compte de la forêt. Un siècle plus tard, elle occupe selon le cadastre près des trois-quarts du sol[88].

    L’exploitation du ver à soie commence également au XIXe siècle et conduit à l’implantation de nombreux mûriers.

    Une grande partie de la commune reste composée de terres agricoles, notamment pour la production de vins de Provence : neuf domaines viticoles se sont développés à Gassin, dont Château Minuty (cru classé). Les principales autres cultures sont l’olivier et le chêne-liège. Un producteur d’huile d’olive s’est installé à la fin des années 1990, l’oliveraie est composée en d’environ 3 100 arbres[155].


    Viticulture

    La viticulture a été historiquement, et demeure en une occupation importante de l’économie gassinoise. Présente localement depuis l’Antiquité, la culture de la vigne a été déterminante au niveau régional. C’est à la mairie de Gassin, et sous l’impulsion de Gabriel Farnet, le propriétaire de Château Minuty, que sont déposés en les statuts de l’Association syndicale des propriétaires vignerons du Var, créé pour la défense et la promotion de l’appellation Côtes de Provence[156].

    Dans la liste définitive arrêtée le 29 octobre des bénéficiaires de l’appellation « Crus classés », deux des 29 domaines sélectionnés sont gassinois : Château Minuty et le domaine de Bertaud[157].

    Deux formes de viticulture coexistent : celle des grands domaines (Minuty, Bertaud, Bourrian) et celles des petits propriétaires. À l’opposé des pratiques du reste du Var, Gassin est la seule commune où la culture de la vigne est importante à ne pas compter de coopérative. Les petits viticulteurs continuent par tradition à vinifier à domicile. D’autres sont associés à des coopératives de communes proches[158],[159].

    La commune de Gassin est à l’origine d’une demande de classement de la presqu’île de Saint-Tropez en AOC[160].

    La force du territoire a été de bénéficier très tôt de grands domaines. Alors que les différentes crises ont conduit à un recul de la vigne ailleurs dans le Var, cela n’a pas été le cas ici, avec par exemple une hausse des hectares cultivés dans les années 1930[161]. L’éloignement relatif des grands axes routiers a limité l’impact de l’urbanisation sur le territoire, permettant la conservation du vignoble jusqu’à la fin du XXe. Depuis, l’augmentation du prix du foncier a fortement progressé sur le littoral, se combinant avec d’autres facteurs tendant à la protection du vignoble malgré des fragilités : une viticulture haut de gamme et en bonne santé, concentration des exploitations notamment. Si cette situation est globalement favorable, elle pénalise les petites exploitations qui peinent à s’agrandir[162].


    Commerces et artisanat

    Outre les commerces en ville, le centre commercial du Carrefour de La Foux est également situé à Gassin comme plusieurs autres zones commerciales aux Marines de Gassin[163], aux Cyclades et près du pôle de santé.


    Industrie

    Article détaillé : Usine de torpilles de Gassin.

    En , un conglomérat d’entreprises britanniques fonde la Société française des torpilles Whitehead pour la construction d’une usine à l’est de Gassin, près de Cogolin. La marine nationale passe une première commande en et la guerre conduit à une forte demande d’obus. L’usine Whitehead travaille alors pour l’exportation dès ses débuts, une vocation qui n’a pas cessé depuis : en , l’usine livrait des torpilles à quinze pays. Elle devient la propriété de la Société de construction des Batignolles et de la Société des aciéries et des forges de Firminy en . L’entreprise, visée par la loi du sur la nationalisation des entreprises fabriquant des matériels de guerre, devint nationale en . Elle fut intégrée à la Marine nationale. Elle dépend aujourd’hui de la DCNS, société redevenue privée en [164],[165].

    Au sein du « Var rouge », Gassin ne fait pas figure de haut lieu des luttes sociales. En , alors que les conséquences de la crise économique de se font encore sentir, les ouvriers bouchonniers de Gassin se mettent en grève pour obtenir une augmentation, qu’ils obtiendront[166]. En , quelques semaines après la scission menée par la frange communiste à la CGT, la Confédération générale du travail unitaire lance une grève à l’usine de torpilles de Gassin. Elle s’achève par un échec pour les grévistes après un mois d’arrêt.

    Des prospections furent réalisées au XIXe siècle pour l’exploitation minière mais le projet n’aboutit pas.


    Tourisme

    Vue sur les îles d’Or depuis Gassin.
    Vue sur les îles d’Or depuis Gassin.

    Comme de nombreuses communes du sud du Var et de la presqu’île de Saint-Tropez, l’économie de Gassin est fortement tournée vers le tourisme estival. Le tourisme à Gassin a d’abord été un tourisme hivernal, centré sur les hameaux de Cavalaire et La Croix et notamment la venue de riches propriétaires lyonnais.

    La vue panoramique depuis le village sur les environs a accompagné le développement du tourisme[167],[168],[169]. Gassin a également bénéficié de sa position de voisine de Saint-Tropez quand cette dernière a acquis une renommée mondiale. La commune a créé en 2016 un office de tourisme municipal, le dernier avant l’entrée en vigueur de la loi NOTRe pour améliorer l’accueil touristique et mieux quantifier l’impact du tourisme. La commune obtient pour la première fois son classement en station de tourisme le par décret ministériel[170]. C’est la 433e station classée en France depuis la réforme[171].

    « Gassin, station d’où une route de voiture monte à droite, à travers bois, [...] au haut d’un promontoire (de la terrasse de l’église, admirable panorama) », écrivait Paul Joanne en 1902 dans un guide des stations d’hiver de la Méditerranée[172].

    Un projet d’aménagement touristique d’Henri Prost pour le Syndicat des communes du littoral varois précisait sur une carte, à propos de Gassin : « Point de vue remarquable sur le golfe de Saint-Tropez ». Dans un document écrit, il détaillait les atouts de la commune qui comprenait alors les secteurs de Cavalaire et de La Croix, érigées en communes respectivement en 1929 et 1934.

    L’aménagement de la commune de Gassin est un des plus importants au point de vue tourisme.

    Son territoire comprend la baie de Cavalaire et une grande partie de cette presqu’île sauvage formée par Gassisn-Saint-Tropez et Ramatuelle. Les aménagements de ces trois communes sont intimement liés. Le front de mer n’est pas seul à envisager ; le pittoresque de cette région nécessite des voies secondaires permettant de nombreuses excursions vers des points de vue remarquables. Les agglomérations de Gassin et Ramatuelle, très distantes du front de mer, sont des attractions charmantes en elles-mêmes par leur pittoresque et les panoramas que l’on découvre de leurs situations élevées[…]. L’agglomération de Gassin, très distante du front de mer est caractérisée par une silhouette pittoresque se profilant au sommet le plus élevé d’une colline (côte 195).

    Dans cette petite ville, une terrasse à l’est de l’église domine le golfe de Saint-Tropez, le panorama s’étend jusqu’au-delà de l’Estérel ; c’est un des points d’attraction touristique analogue à celui que nous signalons d’autre part à Ramatuelle[173].

    Panorama au-dessus de la table d’orientation.
    Panorama au-dessus de la table d’orientation.

    Au , la capacité hôtelière était de 249 chambres réparties dans dix hôtels dont cinq hôtels cinq étoiles[Note 9], un hôtel quatre étoiles, deux hôtels trois étoiles, un hôtel deux étoiles et un hôtel non classé[I 11]. La commune dispose par ailleurs de deux campings pour une capacité totale de 716 places[I 12].

    Gassin est également réputé pour ses restaurants, notamment ceux de la place deï Barri. Plusieurs restaurants de la commune sont récompensés par les principaux guides culinaires nationaux : le restaurant de la villa Belrose a conservé durant une vingtaine d’années une étoile au guide Michelin. Le Bello Visto et La Verdoyante obtiennent au milieu des années 2010 un Bib Gourmand.


    Culture locale et patrimoine


    Gassin est protégée au titre des sites inscrits à deux reprises : « Gassin et ses abords »[174] et « Presqu’île de Saint-Tropez »[175]. Le rapport de la Commission départementale des sites, perspectives et paysage du Var du détaillait les motifs de ce classement :

    « Véritable vigie sur son promontoire, Gassin possède un rempart circulaire, très beau belvédère d’où l’on découvre un panorama très étendu sur Grimaud, Sainte-Maxime, le golfe de Saint-Tropez, la baie de Cavalaire, les îles de Port-Cros et du Levant, avec les Alpes en toile de fond ».


    Lieux et monuments



    Inventaire des monuments historiques

    Buste de saint Laurent à l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Gassin.
    Buste de saint Laurent à l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Gassin.

    La commune ne compte aucun monument répertorié à l’inventaire des monuments historiques[176] mais 31 lieux et monuments répertoriés à l’inventaire général du patrimoine culturel[177]. Par ailleurs, elle compte 10 objets répertoriés à l’inventaire des monuments historiques[178].

    Article détaillé : Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Gassin.

    Les dix objets répertoriés à l’inventaire des monuments historiques se situent dans l’église paroissiale Notre-Dame-de-l’Assomption :


    Inventaire général du patrimoine culturel

    L’inventaire cite notamment dans l’ordre suivant :

    Monument dédié à saint Joseph à Gassin.
    Monument dédié à saint Joseph à Gassin.
    Chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation à Gassin.
    Chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation à Gassin.

    Autres lieux et monuments

    L’Androuno à Gassin, dite « la plus petite rue du monde ».
    L’Androuno à Gassin, dite « la plus petite rue du monde ».

    La commune s’enorgueillit de posséder « la plus petite rue du monde »[225],[226],[227] ,[228], l’Androuno, nom qui signifie ruelle en provençal[229]. Des rues semblables existaient dans de nombreux villages de Provence. Cette ruelle, qui ne permet pas le passage d’un homme de face, fait figure de curiosité locale. Au plus étroit, elle ne mesure que 29 centimètres[230].

    La chapelle Saint-Laurent[231] est située dans le quartier éponyme de Gassin. Aujourd’hui en ruine, elle abritait jusqu’en les reliques de Saint-Laurent.

    La chapelle Saint-Sébastien, dite chapelle des Pénitents blancs, se trouvait au niveau du puits de la rue Saint-Jean-Baptiste. Un cimetière se trouvait à côté. Les pénitents de Gassin firent l’objet d’une censure épiscopale en [232].

    La commune abrite un blockhaus de type R680 dans le quartier de la Foux[233]. Ce bunker a été édifié durant la Seconde Guerre mondiale par l’armée allemande dans le but d’empêcher un débarquement allié dans le cadre du Mur de la Méditerranée (le débarquement de Provence se déroula en partie dans ce secteur : la force Alpha au niveau de Cavalaire-sur-Mer et La Croix-Valmer, et la force Delta à Sainte-Maxime). Situé sur un terrain privé, il a fait l’objet d’une convention entre son propriétaire privé et la mairie pour permettre à une section locale du Souvenir français de s’occuper des lieux[234].

    Marie-Thérèse L’Hardy-Halos au cœur du jardin L’Hardy-Denonain.
    Marie-Thérèse L’Hardy-Halos au cœur du jardin L’Hardy-Denonain.

    Sur près de 2 500 m2, le jardin privé de Marie-Thérèse L’Hardy-Halos, accessible gratuitement, propose plusieurs centaines d’espèces végétales méditerranéennes et provençales[235],[236]. Créé par Germaine L’Hardy-Denonain en , il reçoit le label officiel « jardin remarquable » du ministère de la Culture en [237]. Il fait partie des lieux qui participent aux Rendez-vous aux jardins organisés chaque année par le ministère de la Communication et aux journées du patrimoine.

    La commune, qui abritait autrefois le Pin de Bertaud, un pin parasol d’une circonférence de tronc et d’une taille remarquable, accueille aujourd’hui l’un des deux plus vieux oliviers de France[238].


    Patrimoine naturel


    La plage de La Moune.
    La plage de La Moune.

    La commune dispose de trois plages sur son littoral : la plage de la Moune qui accueille une école de voile, celles du Treizain et de la Bouillabaisse, que Gassin partage avec Saint-Tropez, parsèment le littoral de Gassin. Un sentier littoral permet de parcourir une partie du bord de mer gassinois.

    Trois sentiers balisés ont été aménagés. À partir du mini-stade au nouveau village, les Boucles de l’Arlatane permettent de découvrir la forêt provençale notamment grâce à des panneaux botaniques installés sur le parcours. Le sentier s’étire sur un total de 3,5 kilomètres. Une aire de pique-nique est aménagée près de la source de l’Arlatane.

    Le chemin de la chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation est un circuit de 4,1 kilomètres. Il passe par la route qui longe la vue sur les Maures puis descend dans la forêt et les vignobles Gassinois avant de remonter vers une bergerie et la chapelle.

    Le dernier parcours, de 16,9 kilomètres, descendant jusqu’à La Croix-Valmer avant de remonter au village, emprunte un petit passage du GR 51.

    Les espèces végétales sur le territoire de Gassin sont caractéristiques des zones méditerranéennes. Les forêts sont constituées de chênes pubescents, de chênes verts, de pins parasols notamment. Les pins blancs de Provence y poussent également. Sur la place Deï Barri et autour du village se retrouvent des Micocoulier de Provence.

    Ces éléments et la faune provençale en général sont mis en valeur dans le jardin remarquable L’Hardy-Denonain, mais aussi dans un parcours découverte dans la forêt municipale. Des panneaux botaniques ont été installés sur une partie du sentier des Boucles de l’Arlatane.

    Le territoire de la commune est situé dans deux zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique de type II : la ZNIEFF 83-103-100 dite « Maures de la Presqu’île de Saint-Tropez »[239] et la ZNIEFF 83-200-100 dite « Maures »[240].

    La faune compte 14 espèces patrimoniales : pour les oiseaux le circaète Jean-le-Blanc, le faucon hobereau et le Petit-duc scops en espèces déterminantes ainsi que des pics épeiches et des bruants ortolans ; des tortues d’Hermann (Gassin fait partie des communes où s’applique le plan national d’actions en faveur de la tortue d’Hermann), des cistudes d’Europe et des lézards ocelés pour les animaux terrestres ; le cardiophorus exaratus, l’amaurops abeillei et l’amaurops aberrans ; le cyclops halicyclops septentrionalis et enfin la limace deroceras.

    Gassin fait partie de l’aire optimale d’adhésion (AOA) du parc national de Port-Cros.


    Présence du loup

    Le loup est anciennement présent dans la zone comme en témoigne les toponymes Val de Bois (anciennement Valle Lobose), le quartier des Louboues, et la Colle du Loup : petite hauteur dans l’angle formé par le ruisseau qui fait la limite de Saint-Tropez et le bord de mer (la Colle du Loup[53].

    Entre le XVIe et le XVIIIe siècle Le loup, qui est présent de façon notable dans le secteur, est perçu comme un nuisible. Il est responsable d’attaque, notamment sous l’action de la rage. Des primes sont mises en place pour sa capture et plusieurs loups sont tués durant cette période. Il est éradiqué de Provence au XIXe siècle[241].

    Le loup est à nouveau présent au début du XXIe siècle[242],[243],[244].


    Un champ de grandes nacres

    En , l’observatoire marin a découvert au large du château Bertaud un champ de grandes nacres couvrant environ 15 000 m2, le deuxième plus grand coquillage au monde. Le site est exceptionnel par sa concentration d’une population de même âge (2 à 3 ans) et par sa densité, plus importante que les autres champs du secteur, dépassant celui de la population des nacres du parc national de Port-Cros[245],[246],[247],[248]. Selon le biologiste marin Nardo Vicente, il s’agit de la plus forte densité de tout le littoral méditerranéen[249].

    La présence de cette espèce, protégée en France, apparaît comme un élément bloquant pour la vente du site de l’usine des torpilles de Gassin par Naval Group[250],[251].


    Gassin et l’art



    Cinéma et télévision

    Plusieurs scènes de films et téléfilms ont été tournées à Gassin :


    Peinture

    Paul Signac, Le Pin Bertaud à Gassin, huile sur toile 72 × 92.
    Paul Signac, Le Pin Bertaud à Gassin, huile sur toile 72 × 92.

    Le village et son territoire apparaissent dans diverses œuvres artistiques.


    Littérature

    Gassin a été évoqué dans plusieurs œuvres littéraires :


    La création officielle de la seule pièce de Pablo Picasso

    Article détaillé : Le Désir attrapé par la queue.

    Gassin obtient une notoriété internationale en 1967 à l’occasion de l’annonce de la tenue du 4e Festival de la Liberté d’expression. L’événement majeur du festival est la création officielle de la seule pièce écrite par Pablo Picasso, Le Désir attrapé par la Queue. Elle doit s’accompagner d’un happening que Jean-Jacques Lebel, qui choisit Saint-Tropez.

    Après un premier accord avec l’adjoint à la culture, l’installation d’un grand chapiteau et le début des répétitions, le conseil municipal vote finalement une délibération refusant la tenue de la pièce et du happening et en appel au préfet. C’est finalement l’avis négatif d’une commission de sécurité qui conduit à l’annulation de la pièce.

    Le maire de Gassin René Chapelle et le président d’honneur du comité des fêtes de la commune, le peintre Paul Herman Saffre, interviennent alors pour permettre la tenue du festival à Gassin. Le festival se déroule sous une tente de cirque au carrefour de la Foux. Le choix de la mairie de Gassin est d’assurer la publicité de la ville.

    L’événement est évoqué dans de nombreux journaux français et étrangers (Combat, Paris Presse-L’Intransigeant, International Herald Tribune, France Soir, La Tribune de Genève, Le Monde, New York Herald Tribune, L’Aurore)[278].

    Passé l’annonce du scandale d’une pièce annoncée comme vulgaire et pornographique, la pièce et le happening laisse le public plutôt déçu et indifférent[278],[279].


    Légende locale


    Selon une légende[280] dont l’origine n’est pas connue à ce jour, Gassin est le village des sorcières[281][282][283][194].

    Une version situe la naissance de ce mythe à l’époque où la peste ravageait la Provence. Les survivants avaient abandonné le village pour échapper à l’épidémie. Une vieille paysanne qui ne craignait plus la mort, resta sur place pour maintenir le village en vie. Et alors que le soleil s’effaçait dans le ciel, la vieille Gassinoise allait de foyer en foyer pour y allumer un feu. Il se raconte qu’elle propageait une flamme dans le creux de sa main sans jamais se brûler…[284][281][282][283].

    Cette légende est à l’origine du nom du groupe provençal de Gassin, Leï Masco, les masques désignant ici les sorcières.


    Personnalités liées à la ville



    Personnalités ayant marqué Gassin


    Personnalités nées à Gassin


    Personnalités mortes à Gassin

    On peut citer le peintre Henri Manguin, l’un des principaux peintres fauvistes, décédé dans sa maison gassinoise de L’Oustalet, l’écrivaine et psychanalyste Marie Bonaparte (1962), la résistante Mary Jane Gold, qui s’éteint en 1997 dans sa villa Air Bel II, dénommée ainsi en hommage à la villa Air-Bel utilisée durant la guerre et dans laquelle elle reverra son amant, Raymond Couraud, les acteurs Jean-Pierre Aumont (2001) et André Pousse (2005), ou l’ancien braqueur et écrivain Roger Knobelspiess (2017). L’artiste Beny Tchaicovsky (en) a passé les deux dernières années de sa vie à Gassin où il est mort en .


    Autres personnalités liées à Gassin

    Monument mortuaire de la famille Nénot à Gassin, construit par l’architecte Henri-Paul Nénot et situé dans l’axe du monument aux morts construit également par lui.
    Monument mortuaire de la famille Nénot à Gassin, construit par l’architecte Henri-Paul Nénot et situé dans l’axe du monument aux morts construit également par lui.

    L’architecte Henri-Paul Nénot, qui a construit le monument aux morts de la Grande Guerre, est enterré à Gassin, ainsi que plusieurs membres de sa famille dont Nadine Landowski. Un autre architecte, Paul Landowski, a vécu et travaillé à Gassin. Il était le beau-fils d’Henri-Paul Nénot.

    Le peintre Emmanuel-Charles Bénézit a habité à Gassin après la Première Guerre mondiale. Il y a peint plusieurs tableaux dont Place du village de Gassin et L’Église de Gassin, présenté au salon des Tuileries de 1928[260]. Le peintre normand Julien Féron a également séjourné longtemps à Gassin. Le couturier Paul Poiret possédait une villa, La Treizaine, sur le bord de mer[285].

    En , le maréchal Erwin Rommel séjourna à l’hôtel Rustic lors d’une tournée d’inspection des défenses côtières allemandes[286].

    De nombreuses célébrités artistiques ont séjourné à Gassin au siècle dernier : Colette, qui dînait souvent à l’hôtel Rustic, comme Jean Tardieu (qui achéte et retape une grange en 1957)[287], Michèle Morgan, qui y fêtait l’anniversaire de son fils, Marcel Pagnol qui y dégustait l’aïoli ou Yehudi Menuhin lors de son voyage de noces en 1938. Brigitte Bardot y séjourna durant le tournage de Et Dieu… créa la femme (1956), Édith Piaf, Otto Preminger, Jean Seberg et David Niven qui, lors du tournage de Bonjour tristesse (1957), se retrouvèrent au Bello Visto.

    L’écrivain et poète Jean Tardieu, Philippe Tallien, le romancier Gordon Merrick (en), la parolière Rachel Thoreau, le chanteur Richard Anthony, l’écrivaine Colette Yver, le peintre Moïse Kisling (dont la maison gassinoise vit naître son fils Guy) possédèrent des propriétés et habitèrent Gassin[194]. L’acteur Pierre Brasseur y vit également ; il est voisin du décorateur Georges Wakhévitch qui lui apprend la peinture[288],[289]. L’héritier et homme d’affaires Gunter Sachs rencontre par hasard à Gassin au restaurant La Vieille Fontaine Brigitte Bardot ; ils se marient un mois plus tard[290].

    Le peintre Édouard Vuillard a vécu à Gassin dans la villa de la famille de Jacques Salomon, époux de l’un des modèles préférés du peintre, Annette.

    L’acteur Gérard Philipe a exploité une partie du domaine de La Rouillère, l’un des domaines viticoles de Gassin[291],[292].

    Le designer industriel et graphiste Raymond Loewy dessine et fait construire la villa Uriane, dans un style moderniste, à Gassin où il s’installe, sur la route qui mène à Saint-Tropez[293].

    Le diplomate et ministre des Affaires étrangères entre 1974 et 1976, Jean Sauvagnargues, possédait une maison de vacances à Gassin, l’ancienne chapelle des Pénitents blancs[194]. Il y séjournait à l’été 1976 lorsqu’il y fut appelé au téléphone par le secrétaire d’État américain Henry Kissinger lors de la crise diplomatique opposant la France et les États-Unis sur le sujet du programme nucléaire pakistanais[294]. Le ministre de Charles De Gaulle, Alexandre Sanguinetti, s’était retiré à Gassin, où sa femme s’est éteinte en 2015[295].

    En , le milliardaire américain Charles S. Cohen, producteur de films et promoteur immobilier, a racheté le château de Chausse où il s’installe avec sa famille[296],[297],[298],[299]. Il envisage une réorganisation du site et la création d’un festival du film[300].

    Le chanteur Aldo Killy y a vécu de longues années, comme le peintre Guy Texidor, jusqu’à leur décès en 2018.

    Le chef Michel Roux, trois étoiles au Guide Michelin, possédait La Bergerie à Gassin avec un vignoble[301].

    L’écrivain et journaliste Edward Jay Epstein a rencontré à plusieurs reprises à Gassin l’officier du renseignement américain Tennent H. Bagley. Ce dernier l’a informé sur les défections d’espions russes[302].


    Héraldique, logotype et devise



    Héraldique

    Les armoiries de Gassin se blasonnent ainsi[303] :

    D'azur au château donjonné de trois tours d'argent, maçonné, ouvert et ajouré de sable.



    Logotype

    Logo de la commune.
    Logo de la commune.

    Devise

    La devise de la commune est « May d’honour que d’honours », maxime en provençal qui peut être traduit ainsi : « Plutôt l’honneur que les honneurs ». Elle se retrouve sur le blason officiel de la commune. Il s’agit de la devise de la famille Castellane-Saint-Juers, qui furent les seigneurs de Gassin.


    Voir aussi


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    Bibliographie


    Article détaillé : Bibliographie sur Gassin.

    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Des outils en silex datés du paléolithique supérieur ont été retrouvés à la citadelle, une lame de silex opaque du néolithique a été découverte au Val de Bois, une autre aux Paris, un éclat de silex daté du néolithique a été découvert à Pimpinon ; M. Borréani, du Centre archéologique du Var, a retrouvé un fragment d'anse daté de l'âge de bronze au Barri de Gassin, où aurait existé un oppidum à l'âge de fer.
    4. Des tegulae, des imbrice et des poteries sigillées ont été découverts aux Bayes (aux Patapans) ainsi qu'un habitat de colline en pierre sèche ; des céramiques sigillées, un fond de lampe, une amphore, un vase en pierre ollaire, une pierre à aiguiser et des murs en pierre sèche à Villevieille ; des tegulae marquées « Mari » à Cambon (chapelle Saint-Julien) ; des tegulae marquées « Mari » au Gourbenet-La Vernatelle ; un flacon de verre carré dans une jarre, trois urnes intactes, une cuillère à parfum à tige et des tombes (sarcophage en plomb) à l'Escaled ; une dalle de grès portant des inscriptions faisant référence à un marin de la flotte de Forum Julii à la chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation, où elle utilisée comme pierre de seuil.
    5. Il donna lieu à un célèbre arrêt du Conseil d'État le 12 février 1993 (|lire en ligne]), commenté notamment par exemple par Norbert Calderaro dans un article de La Revue Juridique de l'Environnement (« La protection de l'environnement dans les espaces remarquables et les espaces proches du rivage » en 1997 (en ligne
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    7. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    8. Contre 60 % pour Saint-Tropez, 35 % pour Cogolin, 31 % pour Grimaud et 21 % pour Ramatuelle (Étienne Juillard, « La côte des Maures. Son évolution économique et sociale depuis cent ans, étudiée dans la région de Saint-Tropez », Revue de géographie alpine, 1957, Volume 45, Numéro 2, pp. 289-350.)
    9. Ce nombre de cinq hôtels cinq étoiles pour une commune de bord de mer de moins de 3 500 habitants serait une situation unique en France.
    10. Notamment : Douceur de vivre à Gassin, huile 114 × 146 cm, Le polo à Gassin, huile 114 × 146, François dans son jardin à Gassin, huile 60 × 73, Gassin, floraison de février, huile 116 × 89, Gassin, huile 114 × 146, Le gros pin à Gassin, huile 114 × 146, Les vignes à Gassin, huile 89 × 116 cm, Les terrasses de Gassin, croquis 114 × 146, Le jardin de Madame L'hardy à Gassin, croquis
    11. Le site de la clinique de l'Oasis est désormais occupé par le Kube Hotel

    Références



    Insee

    1. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    2. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    3. POP T3 - Population par sexe et âge en 2018
    4. REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2012.
    5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T4 - Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans.
    7. EMP T5 - Emploi et activité.
    8. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2013.
    9. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2014.
    10. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2014.
    11. TOU T1 - Nombre et capacité des hôtels au 1er janvier 2016.
    12. TOU T2 - Nombre et capacité des campings au 1er janvier 2016.

    Autres sources

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      « "Longtemps, je me suis demandé pour Françoise avait choisi la Normandie, elle qui [...] n'aime à l'exception d'un Paris domestiqué, que le soleil, les longues étendues ; ces pauses profondes coupées de diableries nocturnes.Ce que je me rappelle, c’est une sorte de conférence de presse qu'elle me tint de retour de Gassin où nous avions bu, à la Pentecôte, un nombre incalculable de dry, et où il était dit que la Côte, l'été, ça n'était plus tenable." »
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    На других языках


    [de] Gassin

    Gassin ist eine französische Gemeinde mit 2614 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) an der Mittelmeerküste (Côte d’Azur) im Département Var in der Region Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sie gehört zum Kanton Sainte-Maxime im Arrondissement Draguignan.

    [en] Gassin

    Gassin (French pronunciation: ​[ɡasɛ̃]) is a commune in the Var department in the Provence-Alpes-Côte d'Azur region in southeastern France.
    - [fr] Gassin

    [ru] Гасен

    Гасе́н или Гассен[1] (фр. Gassin) — коммуна во Франции, в кантоне Сент-Максим округа Драгиньян, департамент Вар, регион Прованс — Альпы — Лазурный берег[2]. С 1994 года входит в список «Самых красивых деревень Франции»[3].



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