Le Pas-Saint-l'Homer est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 128 habitants[Note 1].
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Le Pas-Saint-l'Homer
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Orne
Arrondissement
Mortagne-au-Perche
Intercommunalité
Communauté de communes des Hauts du Perche
Maire Mandat
Pascal Coudray 2020-2026
Code postal
61290
Code commune
61323
Démographie
Gentilé
Lhomériens
Population municipale
128 hab. (2019 )
Densité
14 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 29′ 46″ nord, 0° 55′ 59″ est
Altitude
Min. 196 m Max. 231 m
Superficie
9,43 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
La Loupe (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Tourouvre
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Le Pas-Saint-l'Homer
Géolocalisation sur la carte: Orne
Le Pas-Saint-l'Homer
Géolocalisation sur la carte: France
Le Pas-Saint-l'Homer
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Le Pas-Saint-l'Homer
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Géographie
Située dans le Perche sur une ligne de partage des eaux, la commune est traversée par deux ruisseaux: le Livier, qui va rejoindre le bassin de la Seine et la Rivière Sèche (appelée Donnette en aval) qui va alimenter celui de la Loire.
Le territoire s'étend sur un plateau limoneux, charpenté de silex sur sa frange ouest, culminant à 231 m, près de Bourg Neuf.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 10,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Loupe_sapc», sur la commune de La Loupe, mise en service en 1996[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7°C et la hauteur de précipitations de 735 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Chartres», sur la commune de Champhol, dans le département d'Eure-et-Loir, mise en service en 1923 et à 42 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[13] à 11°C pour 1981-2010[14], puis à 11,4°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Le Pas-Saint-l'Homer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Loupe, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (71,6%), prairies (24%), forêts (4,5%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Passus Sancti Launomari en 1159[23].
Laumer, moine évangélisateur, a donné son nom à la localité dont l'église aurait été construite sur l'empreinte de son «pas». Pas au sens de passage[24].
Voie antique passant par les Trois Croix, le Chemin de Chartres, est aussi dénommé «Chemin ferré» en raison de son empierrement avec les «clines», laitier résultant de la fonte des «grisons», utilisés comme minerai de fer.
Enjambant le Livier, le pont de la Bonde rappelle un vaste étang, propriété au XIIIe siècle des moines de Moutiers, et dont le gué de la Couée évoque la queue («cauda»).
En 1846, Le Pas-Saint-l'Homer absorbe une partie de la commune de Saint-Jean-des-Meurgers à l'est de son territoire, l'autre partie, dont le bourg (dont le toponyme actuel est «Saint-Jean-des-Murgers»), étant absorbée par Meaucé (Eure-et-Loir)[26].
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[28].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 128 habitants[Note 9], en diminution de 10,49% par rapport à 2013 (Orne: −3,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Le Pas-Saint-l'Homer a compté jusqu'à 348 habitants en 1846.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1846
1851
1856
206
201
206
243
258
272
348
327
330
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
291
307
263
251
215
230
230
220
218
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
198
189
166
192
162
155
178
165
155
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
167
165
140
144
104
114
115
141
133
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
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-
-
-
128
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-
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-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
L'église Saint-Laumer.Oratoire de Saint-Laumer.
Église Saint-Laumer, romane à l'origine, remaniée.
Oratoire de Saint-Laumer, datant de la fin du XIXesiècle.
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
D'argent à la jumelle d'azur et à la crosse d'or brochante; à la terrasse de sept rochers de gueules accolés en fasce; au franc-canton senestre d'azur chargé d'un pic et d'une pelle de carrier d'argent passés en sautoir[32].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Liste des communes de l'Orne
Liste des anciennes communes de l'Orne
Paroisse Sainte-Anne-du-Perche
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Stéphane Gendron - 2006 - La toponymie des voies romaines et médiévales: les mots des routes anciennes - Page 75 - (ISBN2877723321).
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