Bretoncelles est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 1 478 habitants[Note 1]. Elle fait partie du parc naturel régional du Perche et de la communauté de communes Cœur du Perche.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Orne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
La commune est située dans le Perche. Son bourg est à 9 km à l'est de Rémalard, à 11 km à l'ouest de La Loupe et à 14 km au nord-est de Nogent-le-Rotrou[1]. Il est desservi par la gare de Bretoncelles, située sur la ligne Paris - Chartres - Nogent-le-Rotrou - Le Mans.
Bretoncelles est traversée par le Paris-Le Mans.
Couvrant 4 025 hectares, le territoire communal était, avant les fusions de communes provoquées par la réforme des collectivités territoriales au milieu des années 2010, le plus étendu du canton de Rémalard et le second de l'arrondissement de Mortagne-au-Perche.
Bretoncelles est dans le bassin de la Loire, par son sous-affluent la Corbionne—affluent de l'Huisne— qui traverse le territoire du nord au sud. Plusieurs de ses propres affluents parcourent le territoire communal dont la Donnette et la Ribaille.
Le point culminant (266 m) se situe au sud-est, près du lieu-dit la Grande Forêt. Le point le plus bas (120 m) correspond à la sortie de la Corbionne du territoire, au sud.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Loupe_sapc», sur la commune de La Loupe, mise en service en 1996[10] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7°C et la hauteur de précipitations de 735 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Chartres», sur la commune de Champhol, dans le département d'Eure-et-Loir, mise en service en 1923 et à 46 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[14] à 11°C pour 1981-2010[15], puis à 11,4°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Bretoncelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nogent-le-Rotrou, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (34,2%), prairies (32,4%), forêts (31,7%), zones urbanisées (1,3%), zones agricoles hétérogènes (0,4%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom du bourg est attesté sous la forme Bertoncelli en 1245[24]. La forme Bert(h)oncelles est régulièrement utilisée jusqu'au XVIIIe siècle. Puis, par attraction avec le mot Breton, la forme Bretoncelles se fixe définitivement au XIXe siècle[25].
Outre le bourg de Bretoncelles proprement dit, la commune se compose de 15 hameaux et de 107 lieux-dits. Leur appellation se rattache à trois grande catégories: une origine anthroponymique pour 60 d'entre eux; une dénomination toponymique liée aux eaux et forêts pour 24 d'entre eux, et celles liées à l’agriculture pour 38 d'entre eux.
Histoire
Au milieu du XIesiècle, un château sur motte est construit par Rotrou II de Nogent pour faire face au fief de Rémalard relevant du Thymerais[25].
À la création des cantons, Bretoncelles est chef-lieu de canton. Ce canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de l'an IX (1801).
Le 21 novembre 1870, durant la guerre franco-allemande, eurent lieu les combats de la Fourche, de la Madeleine et de Bretoncelles où furent engagés le 49erégiment provisoire formé de la garde nationale mobile de l'Orne, le bataillon Finistère-Morbihan de la garde nationale mobile, composé de cinq compagnies de marche du Finistère et de deux compagnies de marche du Morbihan, du 9ebataillon de marche d'infanterie de marine composé de quatre compagnies de marche du 1errégiment d'infanterie de marine et du 10ebataillon de marche d'infanterie de marine composé de quatre autres compagnies de marche du 1errégiment d'infanterie de marine[28].
Héraldique
Blason
D'azur au chevron d'argent accompagné en pointe de trois besants d'or mal ordonnés, celui de senestre abaissé.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Orne.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[30].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2019, la commune comptait 1 478 habitants[Note 9], en augmentation de 2,21% par rapport à 2013 (Orne: −3,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Bretoncelles est la commune la plus peuplée du canton. Elle a compté jusqu'à 2 375 habitants en 1836.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1846
1851
1856
2 013
2 010
2 159
2 303
2 375
2 220
2 371
2 244
2 130
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
2 095
1 985
1 915
1 879
1 769
1 679
1 710
1 620
1 562
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1 604
1 599
1 425
1 610
1 440
1 438
1 321
1 222
1 112
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
1 215
1 285
1 270
1 221
1 343
1 400
1 408
1 464
1 487
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 478
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Culture locale et patrimoine
Église Saint-Pierre (Renaissance).
Motte castrale de la butte du Château, en forêt de Saussay.
Manoir de la Dourdannerie
L'Aunay et sa maison de maître
Moulin Colas
Moulin d'Arrondeau
Logis du Noyer
Fournil de la Dougère
Croix de chemin de campagne de La Régeolière
Activité et manifestations
Sports
Le Football club bretoncellois fait évoluer une équipe de football en division de district[35].
Personnalités liées à la commune
L'abbé Louis-Joseph Fret (1800 à Bretoncelles - 1843), historien du Perche[36].
Eugène Lavieille (1820-1889) a séjourné à Bretoncelles où il a peint, ainsi que dans ses environs.
Daniel Goulet (1928-2007), sénateur UMP, né dans la commune.
Voir aussi
Liste des communes de l'Orne
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии