Le Moule (en créole guadeloupéen Moul) est une commune française, située dans la région monodépartementale de la Guadeloupe. Commune localisée au nord-est de l'île de Grande-Terre sur la façade atlantique, son activité est principalement agricole et touristique. La commune tient son nom du môle qui signifie jetée ; ses habitants sont appelés les Mouliens et les Mouliennes.
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Le Moule | |
Église Saint-Jean-Baptiste du Moule. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Guadeloupe |
Département | Guadeloupe |
Arrondissement | Pointe-à-Pitre |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Nord Grande-Terre |
Maire Mandat |
Gabrielle Louis-Carabin 2020-2026 |
Code postal | 97160 |
Code commune | 97117 |
Démographie | |
Gentilé | Mouliens |
Population municipale |
22 149 hab. (2019 ![]() |
Densité | 267 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 16° 20′ 00″ nord, 61° 21′ 00″ ouest |
Superficie | 82,84 km2 |
Élections | |
Départementales | Le Moule (bureau centralisateur) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lemoule.fr |
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S'étendant sur 82,8 km2 de superficie totale[1], la commune du Moule est située au milieu de la côte est de la Grande-Terre sur la façade atlantique. Le centre-ville se situe sur la rive gauche de la rivière d'Audoin. Sur la rive droite de la rivière d’Audoin, se trouvent la plage et le quartier de l’Autre Bord. Plus à l'ouest, le centre-ville est délimité par la Ravine du Nord-Ouest, débouchant sur la Baie du Nord-Ouest.
La ville est traversée selon un axe nord-ouest/sud-est par deux rues principales, la rue Saint-Jean et le boulevard Rougé. À l'est du centre-ville, le Boulevard maritime Lucette Michaux-Chevry mène vers les communes de Morne-à-L'eau, Petit-Canal, Les Abymes et Pointe-à-Pitre.
Les lieux-dits du Moule sont : Alleaume, Audoin, Bacquié, Barthel, Bauvel, Belle-Mare, Bellevue, Bénin, Blanchard, Bois-Baron, Bois-David, Boisvin, Bon-Ami Bonan, Bory, Cadenet, Caféière, Caillebot, Calebasse, Carrère, Champs-Grillé 1, Champs-Grillé 2, Château-Gaillard, Cocoyer, Creuilly, Damencourt, Després, Dubec, Duteau, Durival, Eau-Blanche, Engerville, Fréchou, Gardel, Gascon, Gilles Arçon, Gissac, Gondrécourt, Guénette, la Houssaie, Kerloury, LlAnglais, l'Autre-Bord, l'Écluse, l'Oranger, la Baie, la Croix, la Fontaine, la Mineure, la Roche, la Rosette, la Source, Laplante, Laribotte, Lauréal, Lazare, Lemercier, Létaye, Levasseur, Mahaudière, Malescot, Marcel, Massé, Maudet, Matignon, Méthiviers, Monplaisir, Morel, Morne Clarisse, Néron, Nord-Ouest, Palais-Sainte-Marguerite, Pavée, Petite Guinée, Port-Blanc, Portland, Rousseau, Saint-Guillaume, Sainte-Marguerite, Saint-Nicholas, Sergent, Sommabert, Sousse, Vieille-Case et Zevallos.
Le climat y est de type tropical de savane avec hiver sec (Aw selon la classification de Köppen) [1]. L'hiver est sec et plus frais, tandis que l'été est humide et plus chaud.
La commune est exposée aux alizés, venant de l'océan Atlantique. La saison cyclonique s'étend de juin à novembre.
Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre | |
Température moyenne (°C) | 24.1 | 24.2 | 24.6 | 25.8 | 26.3 | 26.9 | 27.1 | 27.2 | 27 | 26.5 | 26.2 | 24.8 |
Température minimale moyenne (°C) | 19.9 | 20 | 20.2 | 21.7 | 22.7 | 23.5 | 23.6 | 23.5 | 23.3 | 22.8 | 22.3 | 20.9 |
Température maximale (°C) | 28.4 | 28.4 | 29 | 30 | 30 | 30.4 | 30.7 | 30.9 | 30.7 | 30.2 | 30.2 | 28.8 |
Précipitations (mm) | 70 | 46 | 55 | 87 | 107 | 95 | 132 | 137 | 148 | 165 | 135 | 122 |
La végétation est variée et dépend de facteurs tels que la proximité de la mer, l'exposition aux vents, l'humidité, la topographie et le type de sol. Plusieurs domaines peuvent être distingués :
![]() |
Petit-Canal | ![]() | ||
Morne-à-l'Eau /Les Abymes | N | |||
O Le Moule E | ||||
S | ||||
Sainte-Anne | Saint-François |
Entre le Ve et le IIIe siècle av. J.-C., le bord de mer est occupé par des populations amérindiennes venues de l'Amérique du Sud via le delta de l'Orénoque. Ce sont les civilisations précolombiennes, initialement appartenant à la culture Arawak saladoïde. Des vestiges archéologiques (poteries, vestiges d'habitats) ont été retrouvés sur divers sites de la ville dont l'abri Patate présentant des gravures rupestres et des traces de fréquentation entre 800 et 1100[2]. La culture arawak aurait été progressivement remplacée par les peuples Caraïbes à partir du Ve siècle apr. J.-C..
Le bourg de la commune du Moule naît vers 1635, sur la rive droite de la rivière d'Audouin, sur le site connu aujourd'hui comme l'Autre Bord. À l'époque, la ville est connue sous le nom de Portland, nom qui désigne aujourd'hui un lieu-dit de la commune. En 1660, à la suite d'un accord conclu entre l'Espagne et la France, qui concède la Guadeloupe à la France, les tribus Caraïbes sont forcées au départ.
Au XVIIIe siècle, Le Moule était devenu le fief de l'aristocratie coloniale. En 1776, le bourg est déplacé sur la rive gauche de la rivière d'Audoin pour faciliter son développement et le commerce avec le reste de l'île et l'extérieur [3]. À partir de ce moment, le développement de la culture de la canne amena la nécessité de construire un port sur l'Atlantique, et l'obligation de protéger et fortifier ces installations avec un môle de protection. La commune tirera son nom actuel de la déformation de ce mot môle.
Dans les années 1760, une batterie poudrière est construite pour assurer la protection du bourg [4].
Le port du Moule est devenue au fil des années le plus grand port commercial de Guadeloupe, étant l'unique port de la Guadeloupe orienté sur l'océan Atlantique. L'ensemble de la production de rhum et de sucre de la Grande-Terre était embarqué au port du Moule et exporté vers la France métropolitaine. Le commerce florissant des produits de la canne à sucre était aussi complété par la vente de coton, de café, d'engrais, de charbon et de nombreux matériaux de construction. Des bâtiments de commerce sont construits dans la ville dès le début du XIXe siècle ainsi qu'un pont reliant l'ancien et le nouveau bourgs [3][5].
En raison de son succès commercial, le bourg du Moule sera la cible de la flotte anglaise durant toute la période des guerres napoléoniennes. L'année 1809 restera historique pour la commune du Moule et pour la Guadeloupe, en raison de la bataille navale à l'entrée du port, opposant les Anglais aux Français [6].
La ville du Moule obtient dès le 20 septembre 1828, l'autorisation d'exporter vers la métropole française, sans passer par Pointe-à-Pitre, contribuant au succès économique de la ville.Au cours de ce siècle, les habitations se multiplient sur la commune du Moule, passant d'une trentaine à près d'une centaine d'habitations. Nombreuses vivaient en autosuffisance par la culture de la canne, du coton, du cacao, des épices et de l'agriculture vivrière, la production de sucre et rhum et la vente de ces produits.
En 1840, une autre batterie poudrière et un fortin sont construits, respectivement dans les quartiers Petite-Anse et Cadenet, afin d'assurer la défense maritime de la ville. Des ancres, encore visibles aujourd'hui, sont fixées aux récifs, pour éviter les abordages et naufrages à l'entrée du port [6].
Entre 1847 et 1850, l'église Saint-Jean-Baptiste, de style néoclassique, est construite en grès importé et calcaire dur dans le bourg [7].
En 1848, l'abolition de l'esclavage est décrétée. Dans les années 1850, de nombreuses faillites eurent lieu, l'économie locale s'effondra du fait de la combinaison de plusieurs facteurs, comme l'abolition de l'esclavage, de mauvaises récoltes et la concurrence de la betterave à sucre en Europe. Les habitations ferment et sont abandonnées les unes après les autres.
En 1901, il ne restait plus que quatre sucreries actives dans la commune du Moule, Duchassaing, Zévallos, Marly et Gardel. L'économie locale chute et Le Moule perd sa prédominance portuaire, au profit de Pointe-à-Pitre.
Tous les centres d'intérêt importants émigrant à Pointe-à-Pitre, la commune du Moule tombe peu à peu dans l'oubli.
Le cyclone de 1928, une catastrophe régionale de grande ampleur, qui fut le catalyseur des énergies nouvelles. La commune du Moule se releva rapidement, grâce à l'équipe municipale soudée autour de son maire, Charles Volange Romana, dont les Mouliens parlent encore. C'est sous sa mandature que de nouvelles structures municipales virent le jour ou furent restaurées.
La mairie est construite à partir du et officiellement inaugurée le par le maire Charles Volange Romana et le gouverneur de la Guadeloupe, M. Tellier. L'église Saint-Jean-Baptiste est restaurée en 1932 et lui sont ajoutés des vitraux représentant les quatorze stations du chemin de croix. Un ancien bâtiment de commerce, construit en 1807, devient en 1920, une usine de limonade pour l'exportation vers les États-Unis, puis en 1923, est transformé en Société d’importation de plantes coloniales, gérée par M. Wisosky (dont le nom perdure jusqu'à aujourd'hui). En 1931, le bâtiment est vendu à la municipalité, pour devenir encore l'école des filles puis le cours élémentaire des garçons.
En février 1952, a lieu le mouvement revendicatif le plus important qui ait impliqué petits planteurs et colons dans toute la Guadeloupe depuis les grèves de 1910[Quoi ?]. Le mouvement démarre au mois de novembre 1951 dans le nord Grande-Terre : les revendications portent au départ sur la rémunération de la journée de travail et sur l’allègement des tâches sur les champs des usiniers békés. Elles s’élargissent rapidement à la demande d’un meilleur prix de la tonne de canne. En janvier 1952, les ouvriers et cultivateurs mobilisés trouvent le soutien des fonctionnaires qui réclament la revalorisation de leurs salaires. Un appel à la grève générale illimitée est lancée sur toutes les habitations-plantations. La mobilisation enfle et à Capesterre-de-Marie-Galante, Sainte-Rose et Anse-Bertrand, les débrayages se multiplient. Le 11 février 1952, les CRS prennent position et occupent la ville du Moule : la boucherie est alors soigneusement programmée et organisée, de concert avec les usiniers békés. Le 14 février 1952, un barrage est érigé à l’entrée du boulevard Rougé pour empêcher l’accès de l’usine Gardel aux charrettes à cannes. Les CRS qui occupaient la ville depuis trois jours tirent alors sur la foule tuant quatre Guadeloupéens (Constance Dulac, Capitolin Justinien, Edouard Dernon et François Serdot) et en blessant 14. Cette affaire est connue sous l'appellation de Massacre de la Saint-Valentin. Un odonyme local (rue du 14-Février-1952) rappelle ces événements.
Dans la nuit du 16 au , la ville du Moule est ravagée par l'ouragan Hugo, alors de catégorie 5, dont l’œil traverse une partie de la commune. Bon nombre de bâtiments de la commune sont détruits, y compris la toiture de l'église, les infrastructures portuaires et de nombreuses habitations. L'industrie sucrière est totalement ravagée, tout comme les secteurs du tourisme, de la pêche, de l'agriculture maraîchère et vivrière [10].
La ville du Moule connait une nouvelle impulsion, entamée dès le milieu des années 1990 : la place centrale du bourg (encadrée entre autres par l'église et la mairie) est rénovée, ainsi que le boulevard maritime et la place de la liberté ; l'ancienne usine Wisosky est réhabilitée en lieu de détente et restauration ; un centre commercial, de nouvelles zones résidentielles ainsi qu'un parc paysager sont construits dans le quartier de Damencourt, face au Boulevard maritime ; un nouveau pont, réservé aux piétons, est construit sur la rivière d'Audoin.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[3],[Note 1]
En 2019, la commune comptait 22 149 habitants[Note 2], en diminution de 1,37 % par rapport à 2013 (Guadeloupe : −4,45 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1961 | 1967 | 1974 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
15 012 | 16 111 | 16 705 | 15 224 | 18 054 | 20 827 | 21 027 | 22 533 | 22 435 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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22 149 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le Moule appartient à l'arrondissement de Pointe-à-Pitre et au canton homonyme dont elle est le bureau centralisateur depuis 2015. Avant cette date, la commune était divisée en deux cantons : Le Moule-1 et Le Moule-2.
Elle fait aussi partie de la 2e circonscription de la Guadeloupe représentée depuis 2017 par la divers gauche Justine Benin.
La commune du Moule fait partie depuis 2014 de la communauté d'agglomération du Nord Grande-Terre, dans laquelle elle est représentée par seize conseillers.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1945
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Rosan Girard[6] | PCF | Médecin Député de la Guadeloupe (1946 → 1958) | |||||||||||||||||||||||||||
Délégation spéciale [7] | |||||||||||||||||||||||||||||
Yves Jacel | RGR | ||||||||||||||||||||||||||||
Rosan Girard[6] | PCG | Médecin Député de la Guadeloupe (1946 → 1958) | |||||||||||||||||||||||||||
Xavier Galleron | PCG | Conseiller général du canton du Moule-2 (1955 → 1967) | |||||||||||||||||||||||||||
Rosan Girard[6] | PCG | Médecin Ancien député de la Guadeloupe (1946 → 1958) | |||||||||||||||||||||||||||
Florent Girard[8] (frère du précédent) |
DVG (ex-PCG) |
Pharmacien | |||||||||||||||||||||||||||
Henri Beaujean | RPR | Médecin Député de la Guadeloupe (1986 → 1988, élu au scrutin proportionnel) Conseiller général du canton du Moule-2 (1973 → 1992) | |||||||||||||||||||||||||||
En cours (au 16 mars 2021) |
Gabrielle Louis-Carabin | RPR puis UMP puis FGPS puis LREM |
Agent de contrôle de la DDASS retraitée Députée de la 2e circonscription de la Guadeloupe (2002 → 2017) Conseillère générale du canton du Moule-1 (1985 → 2002; 2011 → 2015) Présidente de la CA du Nord Grande-Terre (2014 → 2020) Conseillère départementale du canton du Moule (2020 →) Réélue pour le mandat 2020-2026 | ||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
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Blasonnement :
Les armoiries sont « d'azur au navire de sable, au chef d'argent ».
Commentaires : Sur le blason de la ville du Moule, se trouve l'inscription Mens Agitat Molem (« L'esprit meut la matière »). Cette expression, par laquelle Virgile distingue la substance spirituelle de la substance matérielle, sert à désigner tout ce qui marque l'emprise de l'esprit sur la matière et la suprématie de la pensée, de l'intelligence et du génie. |
L'économie de la commune repose principalement sur le secteur primaire. Une grande partie du territoire de la commune est destiné à la culture de la canne à sucre. La distillerie Damoiseau (la dernière de Grande-Terre, fondée en 1942) et l'usine sucrière Gardel (la dernière de la Guadeloupe continentale, créée en 1870, produisant en moyenne 70 000 tonnes de sucre roux), représentent l'essentiel de la production du secteur primaire.
La commune pratique également la culture de la banane et des cultures maraîchères, qui font cependant régulièrement face aux problèmes récurrents de sécheresse en Grande-Terre et d'irrigation[9], insuffisament soutenue malgré la mise en service en 2002 du barrage de Létaye d'une capacité de 700 000 m3 – remplit avec les prélèvements des eaux de la rivière Bras-David et la Grande Rivière à Goyaves qui sont transférées par canalisation en Grande-Terre – mais souvent déficitaire durant la période de carême[10]. Une usine de conditionnement de fruits et légumes Philibon, traitant principalement la production de melons, se trouve sur le territoire de la commune.
Le Moule abrite le seul port de la côte atlantique, c'est aujourd'hui principalement un port de pêche.
La centrale thermique bagasse-charbon du Moule, qui produit 35 % de l'énergie électrique livrée en Guadeloupe, est accouplée à l'usine Gardel. C'est une centrale thermique utilisant essentiellement deux types de combustibles pour fournir de l'électricité : les déchets de l'industrie de la canne à sucre (bagasse), ainsi que du charbon importé de Colombie et du Venezuela hors saison de récolte de la canne.
La commune est également une destination touristique avec une station balnéaire réputée pour ses vagues et la pratique du surf. Elle a ainsi accueilli les championnats du monde de wave-ski en 2003.
Comme toutes les communes de l'archipel de la Guadeloupe, Le Moule est rattaché à l'Académie de la Guadeloupe. La ville possède sur son territoire sept écoles maternelles (Albert-Debibakas, Château-Gaillard, Laura-Flessel, Laure-Laurent-Soliveau, Laurette-Vitalle, Marie-Eva-Dupuits et Sainte-Marguerite) et dix écoles primaires (Albert-Debibakas, Amédée-Adélaïde, Aristide-Girard, Boisvin, Cocoyer, Gaston-Calmet, Grands-Fonds, Lacroix, Lydia-Galleron et Saint-Joseph-du-Moule (privée)).
En ce qui concerne l'enseignement secondaire, la ville accueille les collèges publics Guénette et Général-de-Gaulle, le collège privé Saint-Dominique et le lycée d'enseignement professionnel Louis-Delgrès. Enfin la commune a également une antenne régionale de l'École de la deuxième chance au centre de l’Écluse.
La commune accueille une clinique privéé, Les Nouvelles Eaux marines, qui est équipée depuis juillet 2021 d'un scanner[11].
La commune du Moule offre deux principaux équipements culturels municipaux :
Divers équipements sportifs sont disponibles dans la commune :
Il existe plusieurs clubs sportifs mouliens :
La ville du Moule a également accueilli de grands événements sportifs tels que :
La commune abrite plusieurs monuments historiques :
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