Le May-sur-Èvre est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.
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Le May-sur-Èvre | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Maine-et-Loire |
Arrondissement | Cholet |
Intercommunalité | Agglomération du Choletais |
Maire Mandat |
Alain Picard 2020-2026 |
Code postal | 49122 |
Code commune | 49193 |
Démographie | |
Gentilé | Maytais |
Population municipale |
3 820 hab. (2019 ![]() |
Densité | 120 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 08′ 11″ nord, 0° 53′ 28″ ouest |
Altitude | Min. 72 m Max. 128 m |
Superficie | 31,85 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Le May-sur-Èvre (ville isolée) |
Aire d'attraction | Cholet (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sèvremoine |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site du May-sur-Èvre |
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La commune offre un double visage : celui d'une petite ville industrielle et celui d'un village où l'agriculture reste aujourd'hui l'une des principales activités.
Cette commune angevine se situe dans le sud-ouest du Maine-et-Loire, dans la région des Mauges, à 7 km au nord de Cholet et à 100 km à l'est des plages de l'Atlantique.
Aspects géologiques : plateau de roches primaires (altitude de 70 à 110 m) coupé par la vallée de l'Èvre.
![]() |
La Jubaudière Bégrolles-en-Mauges |
La Jubaudière | Jallais | ![]() |
Bégrolles-en-Mauges | N | Trémentines | ||
O Le May-sur-Èvre E | ||||
S | ||||
Saint-Léger-sous-Cholet | Saint-Léger-sous-Cholet Cholet |
Cholet |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Begrolles », sur la commune de Bégrolles-en-Mauges, mise en service en 1950[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 861,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, dans le département de la Loire-Atlantique, mise en service en 1945 et à 56 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[13].
Le May-sur-Èvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine du May-sur-Èvre, une unité urbaine monocommunale[17] de 3 820 habitants en 2019, constituant une ville isolée[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cholet, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,4 %), prairies (20,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), zones urbanisées (4,7 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Du latin Ulmetum (Ormeraie) avec différentes variantes au cours des siècles (Ulmerium ; Ecclesia del Ulmeto : Parrochia d'Oulmay : Ecclesia Sancti Michaelis Olmai. Le nom actuel date de 1881 : on installe à cette date le service des postes et du télégraphe. On devait distinguer la commune d'un autre May situé en Normandie, on ajoutera alors le nom de la rivière qui coule sur le territoire communal à celui de la commune.
Nom des habitants : Maytais, Maytaise.
Le territoire était habité dès les temps préhistoriques puisqu'on a retrouvé de nombreux outils en pierre taillée (coups de poing et pointes de flèches). Un splendide menhir (situé sur la commune de Trémentines, mais à la limite du May) vient confirmer cette certitude.
Les vestiges d'une voie romaine (route de la Séguinière) et le nom « Ulmetum » attestent d'une présence romaine aux premiers siècles de l'ère chrétienne. Lors des invasions barbares du Ve siècle, le May est christianisé et dépend de Poitiers. Le seigneur de Chemillé est alors le protecteur temporel de la paroisse qui lui verse les impôts féodaux.
Au XIIe siècle, ce sont les moines de Saint-Michel-en-l'Herm qui dominent la paroisse qui sera rattachée au diocèse de La Rochelle jusqu'à la Révolution.
Au XIVe siècle, la construction de l'église actuelle est entreprise.
Aux XVe et XVIe siècles s'affirme l'emprise des seigneurs du Cazeau. La culture du lin est introduite dans les campagnes. Les guerres de Religion sont néfastes : l'église est incendiée et l'abbaye de Bellefontaine est en partie détruite.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, on trouve au May des tisserands et des tanneries. Les toiles transitent par Cholet et sont dirigées sur les ports voisins de Nantes, de La Rochelle ou de Bordeaux.
Le May est converti en profondeur par les missions de Louis-Marie Grignion de Montfort dont une croix reste encore à côté du collège.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1800 | Gabriel Fizeau | ||
1800 | 1803 | Mouraire Tharreau | ||
1803 | 1814 | Gabriel Fizeau | ||
1814 | 1830 | Barreau de la Possardière | ||
25 septembre 1830 | 30 septembre 1830 | Brion-Sachet | ||
1830 | 1832 | M. Guilbault | ||
1832 | 1838 | M. Triolet | ||
1838 | 1848 | Brion-Sachet | ||
1848 | 1878 | Raimbault-Courtais | ||
1878 | 1892 | Chupin-Brevet | ||
1892 | 1919 | Honoré Neveu | ||
mai 1920 | septembre 1920 | Joseph Aveneau | ||
1920 | 1945 | Georges Lefort | ||
mai 1945 | octobre 1945 | Madeleine Bureau | ||
1945 | 1959 | Georges Lefort | ||
1959 | 1960 | Joseph Chupin | ||
1960 | 1968 | Marcel Taupin | ||
1968 | 1977 | Marcel Rousseau | ||
mars 1977 | mars 1989 | Auguste Senghor[24] | DVD | Vétérinaire |
mars 1989 | juin 1995 | Pierre Chalopin | DVG | Professeur d'allemand |
juin 1995 | mars 2008 | Auguste Senghor | DVD | Vétérinaire |
mars 2008 | En cours (au 26 mai 2020) |
Alain Picard[25],[26] | DVD | Inspecteur pédagogique Vice-président de l'Agglomération du Choletais |
La commune est membre de l'Agglomération du Choletais[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 3 820 habitants[Note 7], en diminution de 3,36 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 442 | 2 271 | 2 668 | 2 955 | 3 315 | 3 215 | 3 296 | 3 458 | 2 691 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 668 | 2 606 | 2 103 | 2 080 | 2 139 | 2 051 | 2 012 | 1 972 | 2 008 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 976 | 2 069 | 1 986 | 1 822 | 1 936 | 2 056 | 2 064 | 2 232 | 2 622 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 091 | 3 383 | 3 551 | 3 806 | 3 914 | 3 891 | 3 848 | 3 790 | 3 970 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 845 | 3 820 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,7 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 888 hommes pour 1 924 femmes, soit un taux de 50,47 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,0 | 90 ou + | 1,6 |
6,7 | 75-89 ans | 10,2 |
17,8 | 60-74 ans | 18,2 |
20,7 | 45-59 ans | 20,0 |
18,8 | 30-44 ans | 16,1 |
16,1 | 15-29 ans | 15,5 |
18,8 | 0-14 ans | 18,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2 |
6,9 | 75-89 ans | 9,5 |
15,5 | 60-74 ans | 16,3 |
19,4 | 45-59 ans | 18,8 |
18,6 | 30-44 ans | 17,7 |
18,6 | 15-29 ans | 17,5 |
20,2 | 0-14 ans | 18,2 |
La commune a obtenu une fleur au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2007) et une deuxième en 2009.
La flamme postale de la commune des années 1980 développait sur trois lignes horizontales en lettres majuscules les devises suivantes : Labeur et ténacité ; Une vitalité industrielle ; Un certain art de vivre.
Depuis , l'espace culturel Léopold-Sédar-Senghor, ou Espace Senghor, est un lieu qui intègre un théâtre, un espace cabaret et un hall d'exposition, permettant des actions culturelles de proximité sur la commune. La salle de spectacle accueille des artistes au sein de saisons culturelles[34],[35]. Ce lieu contribue aux actions culturelles du territoire de l'agglomération choletaise. Des activités y sont organisées tout au long de l'année comme des stages, des ateliers, des lectures, etc. Elles sont organisées en partenariat avec les associations ou les établissements scolaires[36],[37].
En est inauguré l'Exéko, nouveau bâtiment intergénérationnel comprenant le service animation de la commune, l'école de musique et des équipements mis à disposition des associations[38].
Le centre socio-ludique, nommé centre Jean-Ferrat, est composé de plusieurs salles, d'un centre aéré, d'une halte-garderie et d'une salle des fêtes. Il s'y trouve également les locaux de la bibliothèque May'livres, rénovée en 2019[39].
Présence d'un groupement sportif, composé de deux salles multi-sports, dont une salle ayant deux terrains, et d'une salle de gymnastique et de judo.
L'espace Le cercle, créé par l'association L'Énergie, se compose d'un bar, de deux salles de réunion et de la salle de sport Michel Beignon à disposition du club de tennis de table et ayant un mur d'escalade[40].
Le dernier weekend d'août est organisé sur la commune le tournoi national Carisport, en association avec douze autres communes[41],[42].
Le premier weekend de juin, se déroule le Weekend jeunesse, pendant lequel une multitude d'activités sont proposés au public plus ou moins jeune. Ces activités sont sportives, culturelles, etc.
Chaque premier dimanche d'octobre se déroule la fête de la Fressure. Les chaudrons de fressure sont alors placés sur la place de la commune où ce plat, à base de cochon entier, est vendu à tous et dégusté. Une fête foraine accompagne les festivités. 2014 en a été la 34e édition[43].
S'y déroule aussi le Festival de la BD engagée, dont en a été la 11e édition[44].
Sur 229 établissements présents sur la commune à fin 2010, 28 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 42 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[45]. En 2015, sur les 248 établissements, cette répartition s'établissait à 22 % de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 7 % de l'industrie, 6 % de la construction, 50 % du commerce et des services et 15 % de l'administration et de la santé[46].
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