Le Gallet est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
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Le Gallet | |
Panorama, depuis la rue de la Mare-Erin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Intercommunalité | CC de l'Oise Picarde |
Maire Mandat |
Mathieu Boureux 2020-2026 |
Code postal | 60360 |
Code commune | 60267 |
Démographie | |
Gentilé | Galletiens, Galletiennes |
Population municipale |
177 hab. (2019 ![]() |
Densité | 51 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 37′ 40″ nord, 2° 06′ 33″ est |
Altitude | Min. 109 m Max. 182 m |
Superficie | 3,47 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Just-en-Chaussée |
Législatives | 12e circonscription de l'Oise |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.legallet.fr |
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Ses habitants sont appelés les Galletiens.
Le Gallet est un village rural du Plateau Picard, situé sur une butte au nord-est de Crèvecœur-le-Grand, à 25 km au nord de Beauvais.
La commune s'étend sur 3,5 km2 et est située à 175 mètres d'altitude.
La Butte du Gallet ayant une valeur écologique très élevée aurait été classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[1]
Catheux | Le Saulchoy | |
![]() |
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Crèvecœur-le-Grand | Viefvillers |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvroy-les-Merles », sur la commune de Rouvroy-les-Merles, mise en service en 1989[8] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 656,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 18 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[14].
Le Gallet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,1 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), forêts (10,7 %), prairies (0,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Le village s'est successivement appelé Galetz en 1223, dans un testament par lequel Dame Amicie de Breteuil lègue sa seigneurie du Gallet à la commanderie des templiers de Fontaine-sous-Montdidier[22], puis Les Gallez en 1667.
Le nom du village viendrait du fait que l'on trouve en quantité des galets dans le village, visibles principalement sur le chemin du tour de ville[23].
Ses habitants sont appelés les Galletiens..
Un établissement des templiers, fondé entre 1238 et 1251, probablement une grosse ferme, se trouvait au lieu-dit la Cence. Brulée lors de la Guerre de Cent Ans, et les sources disent que dès la fin du XIVe siècle, « tout était en ruine jusqu'au moulin »[22].
Une gare Le Gallet-Catheux a fonctionné de 1876 a 1950 sur la ligne de Saint-Omer-en-Chaussée à Vers, qui assurait la relation entre Beauvais et Amiens. Cette gare est située a quelques kilomètres au sud du Gallet, sur l'actuelle coulée verte. Malheureusement, elle a été détruite. Seule une pancarte indique encore l'emplacement.
Cette gare était desservie par tous les trains passant sur la ligne de 1876 à 1939, puis de 1942 a 1945, pour les voyageurs.
Douze habitants, sont morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale, dont le front en 1914 atteignait Breteuil[22].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un régiment de chars allemand était stationné à Crevecœur-le-Grand, et le village dut loger une partie de ses soldats[22].
Une activité d'extraction de sable et de galets existait jusqu'après la Seconde Guerre mondiale sur la butte du Gallet[23].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Crèvecœur-le-Grand[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de Saint-Just-en-Chaussée.
La commune faisait partie de la communauté de communes de Crèvecœur-le-Grand Pays Picard A16 Haute Vallée de la Celle créée fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[25], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[26], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[27].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[28], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1989 | 2001 | Jean Grégoire | ||
mars 2001[30] | mars 2008 | Yves Potoski | Secrétaire de la communauté de communes de Crèvecoeur retraité | |
mars 2008 | mars 2014 | Jean Grégoire[31] (1930-2021) |
Retraité | |
avril 2014[32] | En cours (au 1er juillet 2021) |
Mathieu Boureux | Responsable Technique dans une entreprise de Bresles Vice-président de la CC de l'Oise Picarde (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[33],[34] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2019, la commune comptait 177 habitants[Note 8], en augmentation de 4,73 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
313 | 340 | 341 | 337 | 366 | 335 | 332 | 335 | 331 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
306 | 289 | 278 | 248 | 235 | 198 | 172 | 171 | 147 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
142 | 136 | 122 | 90 | 100 | 84 | 80 | 102 | 71 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
77 | 60 | 62 | 48 | 111 | 117 | 146 | 169 | 174 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
177 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 9,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 89 hommes pour 86 femmes, soit un taux de 50,86 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,0 |
3,4 | 75-89 ans | 4,7 |
4,5 | 60-74 ans | 7,0 |
18,2 | 45-59 ans | 15,1 |
31,8 | 30-44 ans | 31,4 |
21,6 | 15-29 ans | 15,1 |
20,5 | 0-14 ans | 26,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
Les enfants du village sont scolarisés dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal géré par le Syndicat intercommunal de regroupement scolaire (SIRS), constitué des communes de Le Gallet, Le Saulchoy, Viefvillers et Francastel, avec en 2016, 4 classes à Viefvillers (ainsi qu'une garderie matin et soir, et la cantine) et 1 classe à Francastel. Le ramassage scolaire est assuré par le Département[40].
Au début du XXe siècle, il y avait deux cafés et une boulangerie au village[réf. nécessaire]. Aujourd'hui, Le Gallet ne compte plus aucun commerce.
Le village compte en 2019 une entreprise inhabituelle, La Ferme aux insectes ; ceux-ci sont destinés à l'alimentation de certains nouveaux animaux de compagnie (lézards…). Ce lieu fournit 150 tonnes de cette marchandise par an, principalement importées, mais maintenant en partie produites sur place, essentiellement destinées à de grandes enseignes de jardinerie, à des animaleries, ainsi que directement à des particuliers propriétaires d'animaux insectivores, qui commandent par l'Internet ou viennent sur place[41].
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Blason | D’argent à la croix pattée de gueules, mantelé de sinople chargé d’une coquille d’or accostée de deux galets du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |