Le Drennec [lə dʁɛnɛk] (en breton : An Dreneg) est une commune française du département du Finistère, en région Bretagne.
Ne pas confondre avec le Lac du Drennec, situé en Sizun et Commana, ni avec la chapelle du Drennec, située en Clohars-Fouesnant.
Le Drennec | |
![]() L'église du Drennec. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Brest |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays des Abers |
Maire Mandat |
Monique Loaëc 2020-2026 |
Code postal | 29860 |
Code commune | 29047 |
Démographie | |
Gentilé | Drennécois |
Population municipale |
1 877 hab. (2019 ![]() |
Densité | 198 hab./km2 |
Population agglomération |
37 226 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 32′ 09″ nord, 4° 22′ 11″ ouest |
Altitude | Min. 22 m Max. 85 m |
Superficie | 9,5 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Lesneven (banlieue) |
Aire d'attraction | Brest (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lesneven |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | site de la commune |
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Le Drennec est situé sur le plateau granitique du Léon et fait partie traditionnellement du pays de Léon. La commune, d'une superficie de 950 ha, s'étend majoritairement entre Plabennec et Ploudaniel. Le Drennec bénéficie d'une situation géographique intéressante, proche des principaux centres urbains : à 5 km de Lesneven, à 15 km de Landerneau, à 5 km de Plabennec, à 18 km de Brest.
Le Drennec présente traditionnellement un paysage de bocage avec un habitat dispersé entre de nombreux hameaux et fermes isolées ; le bourg est excentré dans la partie est du finage communal. La commune se voit traversée par l'axe de communication principal du secteur, la RD 788 (ancienne Route nationale 788 déclassée en route départementale) qui relie Lesneven à Brest.
Le relief général de la commune est peu varié, l'altitude maximale atteint 82 m dans le secteur de Lestanet et décline légèrement vers l'Aber-Wrac'h au Nord et l'Aber-Benoît à l'Est. Le niveau le plus bas se situe dans le secteur du Mingant (28 m).
Les rives boisées des deux abers permettent d’agréables promenades à pied, particulièrement le vallon du Coat et le sentier de randonnée dans la vallée de l’Aber-Wrac'h, le site de Lok Mazé et le bois du Leuhan.
Loc-Brévalaire | Lanarvily | |
Plabennec | ![]() |
Ploudaniel |
Kersaint-Plabennec |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudaniel-Inra », sur la commune de Ploudaniel, mise en service en 1982[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 164,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et à 12 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 0,7 °C pour 1991-2020[13].
Le Drennec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lesneven, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[17] et 13 020 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,7 %), zones urbanisées (13 %), prairies (5 %), forêts (3,8 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Spinetum en 1291, ecclesia de Spineto en 1470, Le Dreanneuc en 1428.
Le Drennec vient du breton draenek (« buisson d’épines »).
Située entre deux abers, l’Aber-Wrac'h et l’Aber-Benoît, la commune du Drennec témoigne d’une occupation humaine dès le Néolithique. Sous l'occupation romaine, une voie romaine dans l’axe nord-sud fut tracée pour rejoindre Landerneau au port de l’Aber-Wrac'h.
Sous l’Ancien régime, la paroisse du Drennec, qui dépendait de l'archidiaconé d'Ac'h, se composait de deux paroisses et d’une trève : la trève de Landouzen (ou Landouzan), la paroisse de Bréventec (ancien prieuré de l’abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre qui, pour le temporel, dépendait de la seigneurie de Coatelez)[24], et celle du Drennec. Les seigneurs du Drennec habitaient le Coat. Ils disparurent lors de la Révolution française.
La paroisse de Le Drennec possédait quatre familles nobles comme l’indiquent les armoiries figurant sur le blason dont celles de la famille Le Ny de Coatelez (du château de Coatelez construit au XVIe siècle ne subsiste qu'un portail voûté de style Louis XIII)[25]. La famille Le Ny est représentée aux réformations et montres entre 1429 et 1534 ; son membre le plus connu fut Salomon Le Ny, chambellan du duc de Bretagne Jean IV en 1380[24].
En 1597, alors que la peste ravageait le Léon, la paroisse du Drennec fut la seule à n'avoir aucun mort à déplorer. En reconnaissance à Notre-Dame, les habitants firent le vœu de venir processionnellement chaque année, le premier dimanche d'août, au sanctuaire du Folgoët. Le journal La Croix indique qu'en 1927 « malgré le temps et le vent soufflant en tempête, les enfants du Drennec ont tenu cette année, une fois de plus, la promesse faite par leurs pères il y a plus de trois cents ans, et à laquelle il ne fut, d'ailleurs, jamais manqué »[26].
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse du Drenec [Drennec] de fournir 3 hommes et de payer 19 livres et sa trève de Landouzan fournir 4 hommes et payer 26 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[27].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Le Drennec en 1778 :
« Le Drenec ; à 6 lieues et demie au sud-sud-ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêché ; à 43 lieues et demie de Rennes ; et à une lieue et demie de Lesneven, sa subdélégation et son ressort. On y compte 700 communiants[28], y compris ceux de Landouzan, autrefois sa trève, qui ne forme maintenant, avec celle du Drenec, qu'une seule paroisse, dont la cure est présentée par l'Évêque. Le Drenec est très ancien : il avait titre de paroisse du temps de saint Pol, premier évêque de ce diocèse, qui y allait très souvent. Elle renferme les maisons nobles de Bon-Yvon, Kerbue, Launay-Pontreff, et la maison de Coatelez qui est fort ancienne. On n'y voit plus maintenant qu'un village, qui est sur la route de Brest à Lesneven. Ce territoire, coupé de plusieurs petits ruisseaux, renferme des terres bien cultivées et fertiles en grains et lin, de bons pâturages et peu de landes ; on y voit beaucoup de bois comme presque partout ailleurs[29]. »
La cure de Bréventec était en 1786 l'une des plus pauvres du diocèse de Léon avec moins de 300 livres de revenu, pas plus que la portion congrue à cette date[30].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Drennec en 1843 :
« Le Drenec (sous l'invocation de saint Derien, chevalier breton) : commune formée par l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui succursale (...). Principaux villages : Kerévet, Kerdéozen, Keroulé, Kerzulgar, Kervaziou, Lestandet. Maisons remarquables : manoirs de Landouzen, Coat-Elez et Créac'h. Superficie totale : 880 hectares, dont (...) terres labourables 480 ha, prés et pâtures 45 ha, vergers et jardins 7 ha, bois 25 ha, landes et incultes 271 ha (...). Moulins : 3 ( Goueziou, Coat, Locmazé). (...). Géologie : granite au bourg ; gneiss au nord. On parle le français[31]. »
En 1844 six communes du Finistère (Rumengol, Guipronvel, Lanneuffret, Le Drennec, Loc-Eguiner et Tréouergat) refusèrent d'ouvrir une école, refusant d'appliquer la loi Guizot de 1833[32].
En , le Conseil municipal vote l'acquisition d'une maison destinée à devenir l'école des filles au Drennec, mais demande une subvention au Conseil général car « depuis plusieurs années, les habitants du Drennec n'ont reculé devant aucun sacrifice, les riches ont donné leur argent, les autres leurs bras et leurs charrettes dernièrement encore pour la construction d'un presbytère »[33].
Le Drennec fut desservi par une gare située sur la ligne ferroviaire à voie métrique des chemins de fer départementaux du Finistère allant de Brest à Saint-Pol-de-Léon, mise en service au tout début du XXe siècle et qui ferma en 1946.
Jean-Louis Jestin, maire du Drennec, fit partie des onze maires du canton de Plabennec qui adressèrent en une protestation au préfet du Finistère à propos de la circulaire interdisant l'usage de la langue bretonne dans les églises[34].
Les mesures de laïcisation décidées par le gouvernement provoquent des réactions au Drennec : l'inventaire des biens d'église se passe difficilement si l'on en croit cet article du journal L'Ouest-Éclair en date du :
« MM. Agier, commissaire de police et Robier, sous-inspecteur de l'enregistrement, se sont rendus au Drennec avec la même escorte que la veille. La porte de l'église a dû être enfoncée. Au départ des troupes, des paysans ont assailli la voiture où se trouvaient les serruriers et en ont brisé les carreaux à coups de bâtons et à coups de pierres. La cavalerie a dû déblayer le terrain[35]. »
Le journal Le Petit Parisien ajoute que des procès-verbaux ont été dressés contre la femme et la fille du maire, M. Jestin, pour outrages à la gendarmerie[36].
L'interdiction des crucifix dans les salles de classe des écoles laïques suscite aussi l'indignation de la population locale : le , « sur les instructions de l'autorité académique, M. Rungoat, instituteur du Drennec, avait (...) enlevé le crucifix de sa classe. Le , le maire, accompagné de son conseil municipal et d'environ 20 personnes, est venu replacer le crucifix. Sur de nouvelles instructions de l'inspecteur, cet emblème fut de nouveau enlevé, mais le maire, assisté de trois personnes, le replaça pour la deuxième fois et défendit formellement à l'instituteur d'y toucher. Le , le crucifix fut également enlevé de l'école des filles, et le , il y fut replacé. Pour ces motifs, l'administration préfectorale vient de suspendre de ses fonctions M. Louis Jestin, maire du Drennec »[37].
Le monument aux morts du Drennec porte les noms de 26 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, un au moins (François Rozec) est mort en Belgique lors des combats de Maissin dès 1914, un (Adrien Le Guen) en Serbie en 1917 dans le cadre de l'expédition de Salonique, un (Adrien Refloc'h) est un marin mort accidentellement en mer, un (Goulven Habasque) est mort alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[38].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1953
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1953 | 1969 | Louis Abhervé[alpha 12] | Employé de laiterie. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1969 | 1983 | Hervé Coz[alpha 13] | Agriculteur à Coatelez. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1983 | 2001 | Jean Steunou | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2001 | 2014 | Pierre Coz | Fils d'Hervé Coz, maire entre 1969 et 1983. Agriculteur à Coatelez. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2014 | 26 mai 2020 | Laurent Chardon | DVD | Cadre | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
26 mai 2020 | En cours | Monique Loaëc[39],[40] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
La stèle située près du porche possède une entaille qui, selon la légende, aurait été creusée par la chaîne avec laquelle un saint par ailleurs inconnu, saint Ursin[alpha 14], dit aussi saint Thouzan (la chapelle est consacrée à ce saint et le nom de Landouzen en provient), aurait attaché le dragon qui terrorisait la région. Ensuite le saint aurait noyé le monstre dans le marais voisin.
Gouel Lok Mazé. Une fête se déroule à la chapelle de Lok Mazé (paroisse de Bréventec) tous les étés, l'avant-dernier dimanche du mois d'août, organisé par « Buhez Ha Plijadur e Lok Maze ». Des jeux bretons dont un tournoi de rugby strobet y sont pratiqués.
Le poisson représente les seigneurs du Drennec, qui habitaient le Coat ; la famille disparut après la Révolution, le château et le moulin furent acquis par les familles Jestin et Huguen.
La tête de lièvre avec les quintefeuilles représente la famille Le Ny de Coatéles. Après la Révolution, le château fut la propriété de la famille Bigot d’Engente.
L’arbre représente la famille de Coatéozen ou de Boisyvon, qui s’est fondue dans la famille de Kerouartz de Lannilis. En 1783, Jacques Louis de Kerouartz et son épouse Charlotte furent parrain et marraine de la grande cloche de Landouzen.
Les deux faces et le lambel sont des Barbier de Landouzen, branche cadette des Barbier de Kerjean et des Barbier de Lescoat.
L'un des 7 jardins de « Terre d'Hortensias » se situe sur la commune du Drennec à l'aire de jeux de Kerfeunteun.
Devenu une des plantes emblématiques de la Bretagne, l'hortensia ou hydrangea, originaire d'Asie, ne fleurit en France que depuis le XVIIIe siècle, époque des grandes expéditions maritimes scientifiques à la découverte de terres inconnues. Le premier hortensia est introduit en France par le botaniste Philibert Commerson qui embarque avec Bougainville pour un tour du monde à bord de « La Boudeuse », partie de Brest en 1766.
Omniprésent dans les jardins des particuliers et les bourgs de nos communes, l'hydrangea a été privilégié pour valoriser notre patrimoine architectural et paysager du pays des Abers-Côte des Légendes dans le projet « Terre d'Hortensias ».
Plus que de simples fleurissements, « Terre d'Hortensias » présente en 7 jardins une découverte thématique de 50 variétés d'hortensias.
Les autres jardins de « Terre d'Hortensias » : la chapelle de Guicquelleau au Folgoët, la chapelle Notre-Dame de la Clarté à Kernouës, la salle des fêtes à Lanarvily, le sémaphore à Landéda, le dolmen de Lilia à Plouguerneau, la salle multifonctions à Saint-Méen. L'entrée dans les jardins est libre.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].
En 2019, la commune comptait 1 877 habitants[Note 7], en augmentation de 5,93 % par rapport à 2013 (Finistère : +1,24 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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893 | 763 | 647 | 503 | 575 | 614 | 593 | 591 | 633 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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686 | 678 | 652 | 635 | 666 | 638 | 639 | 674 | 690 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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691 | 692 | 701 | 652 | 667 | 623 | 606 | 679 | 769 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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880 | 974 | 1 206 | 1 529 | 1 599 | 1 527 | 1 707 | 1 759 | 1 772 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 855 | 1 877 | - | - | - | - | - | - | - |
Le château de Coat-Elez (« Bois des Anges ») se rattache à une légende : « On dit que, fuyant un époux irrité qui la croyait adultère, une femme, nouvelle Geneviève, chercha un asile dans ce bois. Un seigneur des environs l'y rencontra, et voulait assouvir sur elle sa passion, quand deux anges la protégèrent, et ordonnèrent à Even de reconduite cette femme à son mari, le comte Siffroi, et de les réconcilier, car elle était innocente »[31].
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