Le Busseau est une commune française, située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
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Le Busseau | |
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|
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Deux-Sèvres |
Arrondissement | Parthenay |
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gâtine |
Maire Mandat |
Philippe Dedoyard 2020-2026 |
Code postal | 79240 |
Code commune | 79059 |
Démographie | |
Population municipale |
733 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 34′ 49″ nord, 0° 35′ 39″ ouest |
Altitude | Min. 77 m Max. 245 m |
Superficie | 27,65 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Autize-Égray |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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La Chapelle-aux-Lys | Saint-Paul-en-Gâtine | Scillé |
Marillet, Saint-Hilaire-de-Voust |
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Scillé |
Faymoreau | Saint-Laurs | La Chapelle-Thireuil |
La commune du Busseau possède près de 31 lieux-dits et hameaux qui sont la Baubière, la Blinière, la Boissière, la Bourtière, Bretignolles, les Broises, la Chauvière, la Coutancière, l'Embranchement, le Fougeroux, les Frênes, la Girardière, la Givrelière, la Grange Burgaud, les Granges, la Guérinière, la Haute Bourtière, la Jaguignière, la Landremière, la Lizabère, la Ménantelière, le Peu, le Plessis, la Pouge, la Réortière, la Rousselière, le Suchaud, les Terrières, la Trépinière, la Tutière, la Touche Allerit, la Vezallière.
Le Busseau est un lieu occupé depuis l’antiquité comme en témoigne le mégalithe qui se dressait autrefois sur la place de l’église et qui se trouve aujourd’hui sur la place du bourg. L’on sait également que plusieurs camps romains ont existé sur la commune et qu’une voie romaine passait au sud de la commune.
Un peu avant l’an 1000 Guillaume Fier à Bras, II -ème comte de Poitou donne le prieuré du Busseau aux moines du prieuré de Bourgueil et une communauté monastique s’y installe. De l’église Notre-Dame initiale de style roman, il ne reste aujourd’hui que le chœur et le clocher octogonal. Sous le parvis de l’église subsistent d’étroites cellules monacales taillées à même le schiste et un escalier conduisant à une salle souterraine.
Deux rois de France vinrent au Busseau. A la fin du mois d’octobre 1569 Charles IX et plusieurs seigneurs de sa cour y chassèrent et firent une halte dans un lieu qui porte encore le nom de « moulin du roi ». En mai 1621, c’est Louis XIII qui rendit visite à Pierre de Chateigner au Plessis l’un des bourgs de la commune.
Un autre lieu de la commune occupé par un château fut rendu célèbre par un nom que tout le monde connait parce qu’il est associé à l’un des noms connus lors des guerres de Vendée. En effet, en 1760, Henri – Louis Auguste du Vergier de la Rochejaquelein devint propriétaire du château de La Touche Il fut le père de deux fameux généraux vendéens : Henri et Louis de la Rochejaquelein.
Les guerres de Vendée marquèrent profondément Le Busseau. En 1793 quelques « gars du Busseau » vinrent sur la commune voisine de Faymoreau et acclamèrent Louis-Marie de Chantreau âgé seulement de 22 ans, le choisirent pour chef et le portèrent en triomphe jusqu’au bourg. La réputation des « gars du Busseau » leur fut fatale : le 20 juin 1793 le général Biron commandant de l’armée républicaine fit diriger vers Le Busseau 2000 fantassins appuyés par 250 cavaliers et attaquèrent à l’aube du 21. Le gros des troupes royalistes s’étant retiré, il ne restaient sur place que 200 hommes qui refusèrent de se rendre et ripostèrent. Presque tous furent tués. De cet évènement il reste une stèle commémorative érigée au lieu-dit « la fosse aux morts ».
En 1790 la commune avait demandé a être rattachée au département de la Vendée et sa demande avait été rejetée. Elle fur incorporée au canton de Coulonges sur l’Autize lors de la réorganisation territoriale de 1801.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vernoux-en-Gati », sur la commune de Vernoux-en-Gâtine, mise en service en 1971[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 044,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 30 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[13].
Le Busseau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50 %), terres arables (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (18,5 %), forêts (2,9 %), zones urbanisées (1,9 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune du Busseau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment les Fougères et le Tignon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 1999 et 2010[22],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. 66,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Un site de l'ancien bassin minier de Faymoreau est situé sur la commune. Ce bassin concerne six anciennes concessions de houille et une concession de schistes bitumineux exploitées au cours d’une période s’étalant de 1827 à 1958. La commune est dès lors concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation de ces mines[26].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune du Busseau est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].
L'origine de Le Busseau viendrait du latin buxu « bouis, buis » qui désigne à la fois l’arbuste toujours vert et sous des formes dérivées comme buxea « boisse, buisse » et buxio « buisson » des espèces végétales touffues et de petites tailles.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Michel Renaudin | DVD | |
mars 2008 | 2014 | Denis Renou | ||
2014 | 2020 | Marie-Claire Thibaud | ||
2020 | En cours (au 22 mars 2021) |
Philippe Dedoyard |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 733 habitants[Note 8], en diminution de 3,17 % par rapport à 2013 (Deux-Sèvres : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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930 | 881 | 849 | 1 100 | 1 095 | 1 162 | 1 200 | 1 328 | 1 360 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 416 | 1 491 | 1 520 | 1 525 | 1 591 | 1 671 | 1 690 | 1 731 | 1 711 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 786 | 1 700 | 1 668 | 1 504 | 1 438 | 1 400 | 1 334 | 1 243 | 1 137 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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1 119 | 1 025 | 918 | 840 | 780 | 754 | 671 | 667 | 744 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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734 | 733 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Notre-Dame est construite au XIe siècle sur l'ancien prieuré de Bucelum, attaché à l'abbaye bénédictine de Bourgueil. En effet, Les terres du Busseau avaient été données au Moyen Âge par Emma de Blois, femme de Guillaume IV d’Aquitaine aux moines de l'abbaye de Bourgueil située en Indre-et-Loire.
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Blason | Parti : au 1er d'argent à la tierce ondée en pal et à une branche de buis de sinople brochant, au 2d coupé d'argent et de sable et a un lion de gueules brochant[32]. |
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