Le Bouchet-Saint-Nicolas est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Le Bouchet-Saint-Nicolas | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Le Puy-en-Velay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles |
Maire Mandat |
Josette Arnaud 2020-2026 |
Code postal | 43510 |
Code commune | 43037 |
Démographie | |
Gentilé | Bouchitois |
Population municipale |
280 hab. (2019 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 53′ 28″ nord, 3° 47′ 24″ est |
Altitude | Min. 1 118 m Max. 1 301 m |
Superficie | 19,31 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Velay volcanique |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le Bouchet-Saint-Nicolas est établi sur le plateau du massif du Devès à 1 228 mètres d'altitude.
La commune du Bouchet-Saint-Nicolas se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 25 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 19 km de Cussac-sur-Loire[2], bureau centralisateur du canton du Velay volcanique dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Cayres (4,2 km), Ouides (4,3 km), Costaros (4,8 km), Saint-Haon (5,5 km), Landos (6,3 km), Saint-Christophe-d'Allier (7,7 km), Séneujols (7,8 km), Rauret (8,1 km).
Cayres | ||
Ouides | ![]() |
|
Saint-Haon | Landos |
Le Bouchet-Saint-Nicolas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[I 2],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,3 %), forêts (12,9 %), terres arables (3,5 %), zones urbanisées (2,2 %), eaux continentales[Note 4] (1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 183, alors qu'il était de 192 en 2013 et de 169 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 64,9 % étaient des résidences principales, 33,5 % des résidences secondaires et 1,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,7 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Bouchet-Saint-Nicolas en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (33,5 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,4 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Le Bouchet-Saint-Nicolas[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 64,9 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 33,5 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 1,6 | 12,4 | 8,2 |
Une voie antique longeant le massif du Devès dans la continuité de la voie Bollène, arrive au nord la commune.
Jadis groupée et ramassée autour de son castel, la paroisse dépendait de la Chaise-Dieu, dont les abbés, à leur avènement, offraient des présents à l'église du Bouchet. Témoin, le cardinal Mazarin qui donna en 1653 un calice en argent, ciboire, chasuble, tableau pour le maître-autel et surtout un magnifique ostensoir[réf. nécessaire].
Cette église fut construite en 1240, suivant acte passé devant le four du Bouchet en présence d'Audebert de Chabanas, du cellerié de l'église et des moines du prieuré. Il y eut bientôt une forteresse prieurale. Le seigneur de Rochefort-près-d'Alleyras, le sieur Rencon, donna des bois au prieur abbé pour réparer cette forteresse en 1291[réf. nécessaire].
Le marché du Bouchet fut institué le vendredi par lettres patentes du roi Philippe V de Valois ().
Durant les guerres de religion, le Cadet de Séneujols, Pierre de La Rodde, sire de Châteauneuf-près-le-Monastier, occupa et pilla le château et le fort du Bouchet en l'an 1595. Il s'y retrancha jusqu'au date à laquelle le vicomte de Polignac l'en chassa. Le château repris fut rasé. C'est ce célèbre condottiere (La Rodde) qui, marié le à Jeanne Arnaud, fit bâtir, cette même année, une église en bordure de la place du village. Propriété privée depuis les années 1950, elle existe toujours sans son clocher[réf. nécessaire].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Bouchet-le-Lac[7].
En 1900, le conseil municipal a décidé de construire une nouvelle église, en lieu et place du château rasé, car la petite église ne pouvait plus contenir tous les fidèles, la commune s'étant énormément développé. C'est aujourd'hui celle que les fidèles fréquentent.
Une phrase connue des Bouchitois : « Bouchiteil pic ateil ventre negre » (Les Bouchitois grattent la terre et ont le ventre noir), la cuisson des pommes de terre dans la braise n'est pas étrangère à ce dicton, car après la récolte de pomme de terre, une cuisson dans la braise de celles-ci était la bienvenue et les enfants essuyaient leurs mains noires de charbon, sur leur ventre.
Dans la forêt qui entoure le lac se trouve le sentier du Garou, dit encore de Diogène. Ce garou était un dénommée Pierre Brin qui passa 10 ans de sa vie dans un tonneau dont il avait fait tout sa résidence secondaire. Il pêchait au lac des anguilles. Son volume de 5 000 litres lui a permis d'en faire sa résidence estivale en dépit de son confort primaire. Abandonné, il est devenu un lieu d'histoire qui continue à conserver sa part de magie[8].
La commune du Bouchet-Saint-Nicolas est membre de la communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Costaros. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Velay volcanique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[10].
Le conseil municipal du Bouchet-Saint-Nicolas, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[11] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[12]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les dix-neuf candidats en lice[13], onze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[14]. Josette Arnaud, maire sortante, est réélue pour un nouveau mandat le [15].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[16]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours (au 26 août 2014) |
Mme Josette Arnaud[18] | DVG |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 280 habitants[Note 5], en augmentation de 4,87 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
815 | 623 | 759 | 764 | 786 | 660 | 725 | 821 | 549 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
544 | 561 | 544 | 553 | 582 | 657 | 652 | 656 | 668 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
640 | 661 | 683 | 640 | 615 | 555 | 517 | 465 | 463 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
449 | 427 | 369 | 301 | 246 | 236 | 239 | 239 | 258 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
280 | 280 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,9 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 146 hommes pour 136 femmes, soit un taux de 51,77 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,5 |
10,3 | 75-89 ans | 9,6 |
16,6 | 60-74 ans | 20,0 |
22,8 | 45-59 ans | 19,3 |
15,2 | 30-44 ans | 14,8 |
11,0 | 15-29 ans | 17,0 |
24,1 | 0-14 ans | 17,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
En 2018, la commune compte 115 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 259 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 080 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 7,6 % | 7,5 % | 3,8 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 158 personnes, parmi lesquelles on compte 75,8 % d'actifs (72 % ayant un emploi et 3,8 % de chômeurs) et 24,2 % d'inactifs[Note 7],[I 15]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 56 emplois en 2018, contre 64 en 2013 et 63 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 114, soit un indicateur de concentration d'emploi de 49,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,8 %[I 19].
Sur ces 114 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 46 travaillent dans la commune, soit 41 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 72,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Le lac du Bouchet est le site naturel le plus fréquenté de la Haute-Loire. Il est alimenté par les eaux de pluie, le ruissellement du bassin versant et quelques sources sous-lacustres de faible importance. Le niveau d’eau varie peu (plus ou moins 10 cm en moyenne sur l’année). C'est un lieu privilégié pour les familles, avec une aire de jeux et des espaces de pique-nique[23].
Deux sentiers permettent de découvrir les particularités géologiques, environnementales et sociales du lac, avec en particulier le personnage de « Garou » qui vécut ici dans un grand tonneau au cours des années 1960[23].
Elle se subdivise en pêche grand public du 1er janvier et le , et pêche sportive qui se pratique entre le 1er septembre et le . Ces deux activités sont gérées par convention avec la Fédération départementale pour la pêche et la Protection des milieux aquatiques[23].
Elle se pratique sous le contrôle du Club vellave de plongée qui a passé une convention avec le conseil général de la Haute-Loire[23].
Elle est surveillée tous les jours à partir de la seconde semaine de juillet jusqu'à la fin août[23].
Le chemin de Stevenson, chemin de grande randonnée no 70 (GR 70), passe par la commune.
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