Lavérune[la.ve.'ʁy.nə] (en occitanLa Veruna[laβe.'ry.no̞]) est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Mosson, le ruisseau de Lassedéron et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Proche de Montpellier, elle fait partie de Montpellier Méditerranée Métropole.
Lavérune est une commune urbaine qui compte 3 328 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Lavérunois ou Lavérunoises.
Géographie
Carte
Lavérune est située à l'ouest de Montpellier, sur la rive droite du cours d'eau de la Mosson.
Le territoire de Lavérune est situé dans la plaine alluviale de la Mosson et de son affluent, le ruisseau de Lassedéron. Le relief est plat au plus près de la Mosson et comprend plus de collines à l'ouest.
La ville est à proximité des axes occidentaux menant ou contournant Montpellier grâce à la départementale 5 qui dessert également les communes du nord du canton de Pignan avec lesquelles Lavérune a des relations intercommunales. En effet, le canton de Pignan et Lavérune ont appartenu au canton de Montpellier-8 jusqu'à son démembrement pendant les années 1990, et Lavérune appartient au Syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Entre Vène et Mosson auquel appartiennent les communes de ce canton voisin.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 14,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 5,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Villeneuve-les-Mag-Inra», sur la commune de Villeneuve-lès-Maguelone, mise en service en 1980[6]et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15°C et la hauteur de précipitations de 592,2 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Montpellier-Aéroport», sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 17 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7°C pour la période 1971-2000[10], à 15,1°C pour 1981-2010[11], puis à 15,5°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13]:
la «vallée de la Mosson de Grabels à St-Jean-de-Védas» (114ha), couvrant 5 communes du département[14].
Urbanisme
Typologie
Lavérune est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[I 1],[16].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 440 997 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (48,1%), cultures permanentes (31,8%), zones urbanisées (16,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7%), forêts (1,2%)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lavérune est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les département de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[20], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997, 2001, 2002, 2003, 2014 et 2015[22],[18].
Lavérune est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lavérune.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 987 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 987 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
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Histoire
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Usuel du compoix (1592)
Le vieux village de Lavérune est installé depuis le Iersiècle, au carrefour de la voie domitienne et du sentier sud nord des marchands de coquillages qui portaient les produits de leur pêche aux Romains du fort de Murviel (Oppidum d'Altimurium), entoure l’église du XIIIesiècle et se serre contre le château du XVIesiècle.
Politique et administration
Lavérune a été une ville dite de consulat qui possédait des consuls élus par leur pairs pour administrer la communauté locale.
Liste des consuls
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1749
1750
Jacques Guizard
Premier Consul Ménager
Avec l'instauration de la république ce sont des maires élus qui administrent la commune. Lavérune est dotée d'un conseil municipal depuis 1790.
Liste des maires
Période
Identité
Étiquette
Qualité
07/02/1790
1791
Fulcrand Rouvier
1791
1794
Pierre Arnaud
1795
1802
Philibert Triaire
1802
1804
Rouvier
1804
1808
Jean Guizard La Treille
Propriétaire Foncier
17/02/1808
1816
Marc Roch Duvergé
Propriétaire Foncier
07/1816
09/09/1830
Jean Guizard La Treille
09/09/1830
1848
Clément Monestier
1848
Antoine Sélignac
1860
1868
Jean Guizard
Propriétaire Foncier
1876
Pierre Lavène
07/12/1919
Astié
07/12/1919
1940
Pierre Dautun
Jean Rouvier
Charles Roques
Louis Carles
1949
Pierre Authebon
1949
1967
Marcel Durand
1967
1971
Raymond Gleizes
Régisseur domaine viticole
1971
1977
Michel Courtial
1977
1985
Jean-Pierre Roques
DVG
1985
juin 1995
Jean-Louis Barral
juin 1995
En cours
Roger Caizergues
SE
Agriculteur retraité
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 3 328 habitants[Note 8], en augmentation de 19,07% par rapport à 2013 (Hérault: +7,63%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
493
505
554
607
685
659
610
604
588
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
553
601
597
607
616
477
524
616
665
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
708
625
591
659
625
646
610
516
553
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
664
954
1 254
1 752
2 090
2 603
2 730
2 702
2 721
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 824
3 328
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 402 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 359 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 840 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 55% des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 042 personnes, parmi lesquelles on compte 78,5% d'actifs (67,4% ayant un emploi et 11,1% de chômeurs) et 21,5% d'inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 051 emplois en 2018, contre 975 en 2013 et 965 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 399, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75,1% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,9%[I 13].
Sur ces 1 399 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 209 travaillent dans la commune, soit 15% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,8% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8% les transports en commun, 10,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
491 établissements[Note 12] sont implantés à Lavérune au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
491
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
35
7,1%
(6,7%)
Construction
94
19,1%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
103
21%
(28%)
Information et communication
22
4,5%
(3,3%)
Activités financières et d'assurance
19
3,9%
(3,2%)
Activités immobilières
22
4,5%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
95
19,3%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
64
13%
(14,2%)
Autres activités de services
37
7,5%
(8,1%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21 % du nombre total d'établissements de la commune (103 sur les 491 entreprises implantées à Lavérune), contre 28% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[30]:
Carte Noire Operations SAS, transformation du thé et du café (25 836 k€)
Electroniq System Informatiq Industriels - Esii, fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques (12 155 k€)
SA Esteban, fabrication de savons, détergents et produits d'entretien (11 848 k€)
Paindor Montpellier, fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche (4 991 k€)
Societe D Integration De Reseaux De Telecommunications, construction de réseaux électriques et de télécommunications (2 334 k€)
Agriculture
La commune est dans la «Plaine viticole», une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 58 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 26 en 2000 puis à 16 en 2010[33] et enfin à 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 69% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67% de ses exploitations[34],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 360 ha en 1988 à 212 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 12 ha[33].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les vitraux de l'église de Lavérune créés par l'artiste verrier Carlo Roccella.Portail d'entrée nord du château de Lavérune.Usine de torréfaction de café Jacques Vabre/Carte Noire.
Le château de Lavérune et son parc au sud du village ancien. Le parc du château est inscrit à l’inventaire des monuments historiques, ouvert en permanence aux piétons, un des plus beaux parc du midi de la France;
le musée Hofer Bury, musée de peinture contemporaine;
L'église de l'Assomption-de-Notre-Dame-et-Saint-Pierre-ès-Liens de Lavérune des XIVeetXVIIIesiècles;
La salle capitulaire du XIVesiècle jouxtant l'église, (vestiges des bâtiments du chapitre de Montpellier);
Le Domaine de Biar est situé à proximité de l'antique voie Dominitienne, son origine remonte au XIIesiècle. C'est une folie Montpelliéraine, aujourd'hui rénovée dans le respect de l'environnement afin d'y accueillir hommes et chevaux. Au-delà des chambres d’hôtes de charme, des appartements meublés, de la suite et de la salle de séminaire pour des séjours en pleine harmonie avec la nature, Biar a également retrouvé son activité originelle: l’élevage et le dressage de chevaux de Camargue;
Le château de l'Engarran, au nord sur la route vers Juvignac, est une des «folies» montpelliéraines, un de ses domaines viticoles dont la résidence principale fut reconstruite à grands frais au XVIIIesiècle par la bourgeoisie et la noblesse de robe locale. Le domaine de l'Engarran, fondé par Henry d'Engarran, voit sa folie construite par Jean Vassal. La grille du château est classée monument historique. Jean Vassal acheta ces grilles en 1785 à la ville de Montpellier qui s'en servait pour clore la place de la Comédie, après les avoir elle-même achetées à la famille Bonnier de la Mosson, ruinée par la construction du château de la Mosson, autre folie située sur la rive gauche de la Mosson;
L'usine de torréfaction de café de l'entreprise Jacques Vabre, produisant également les cafés Carte Noire[35], marque depuis 1970 le paysage: son principal bâtiment est maquillé comme un paquet de café en poudre. L'usine se trouve au nord de la ville, sur la route menant à Saint-Georges-d'Orques.
Un village sans publicité
Début 2014, un arrêté municipal permet de protéger les bâtiments architecturaux pittoresques, artistiques ou historiques qui, à Lavérune, sont donc désormais à l’abri de toutes publicités dans un périmètre de 100 m autour du bâtiment concerné. « Ce qui n’inclut pas les enseignes commerciales », tient à préciser le maire[36].
Personnalités liées à la commune
Pierre Viala (1859-1936). Né à Lavérune dans une famille de viticulteurs. Professeur à l'Ecole Nationale d'Agriculture. Membre de l'Académie des Sciences de Montpellier. Commandeur de la Légion d'Honneur. Il s'illustra notamment dans la reconstitution du vignoble français après la crise du phylloxéra[37].
Artus (1987-), humoriste originaire de la commune.
Béranger Frédol l’Ancien († 1323), cardinal.
Héraldique
Les armoiries de Lavérune se blasonnent ainsi: d'azur à la fasce d'argent.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[32].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Pierre Carles, «Parmi les traditions de gestion locale: la conduite du tirage au sort pour la milice, le cas de la communauté de Lavérune au diocèse de Montpellier, 1780-1788», Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no5, , p.9-12 (lire en ligne)
Louis Secondy et Xavier Azéma, Entre Coulazou et Mosson: 10 villages, 10 visages, Nîmes, C. Lacour, , 419p.
André Soutou, «Toponymie archéologique: le Palais et le Bain de la Reine à Lavérune (Hérault)», Archéologie en Languedoc, no43132, , p.17-19
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales de Lavérune (1592-1846) [0,93 ml]. Cote: 134 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
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