Latour-de-France Écouter est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly.
Latour-de-France La Tor de França | |||
![]() L'exposition nord-ouest. | |||
![]() Blason |
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Administration | |||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||
Département | Pyrénées-Orientales | ||
Arrondissement | Prades[1] | ||
Intercommunalité | Communauté de communes Agly Fenouillèdes | ||
Maire Mandat |
Marc Carles 2020-2026 |
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Code postal | 66720 | ||
Code commune | 66096 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Tourils[2] | ||
Population municipale |
1 038 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 74 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 42° 46′ 10″ nord, 2° 39′ 14″ est | ||
Altitude | Min. 77 m Max. 422 m |
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Superficie | 13,94 km2 | ||
Type | Commune rurale | ||
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Élections | |||
Départementales | La Vallée de l'Agly | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Agly, le ruisseau de la Pesquitte et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Basses Corbières ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Latour-de-France est une commune rurale qui compte 1 038 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan.
Ses habitants sont appelés les Tourils.
La commune de Latour-de-France se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 21 km à vol d'oiseau de Perpignan[3], préfecture du département, à 25 km de Prades[4], sous-préfecture, et à 18 km de Rivesaltes[5], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[6] : Planèzes (2,8 km), Montner (3,0 km), Rasiguères (3,6 km), Estagel (3,8 km), Cassagnes (4,6 km), Maury (6,8 km), Bélesta (6,8 km), Lansac (7,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Latour-de-France fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[7].
Rasiguères (par un quadripoint) |
Maury | |
Planèzes | ![]() |
Estagel |
Cassagnes | Montner |
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[14] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 576,3 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 21 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[18], à 15,7 °C pour 1981-2010[19], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[20].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[22], d'une superficie de 29 495 ha, sont un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Circaète Jean-le-Blanc, le Faucon pèlerin, le Busard cendré, l'Aigle botté[23].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[24] : le « massif de la Tourèze » (1 718 ha), couvrant 6 communes du département[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[24] : le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[26].
Latour-de-France est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[27],[I 2],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), forêts (3,4 %), zones urbanisées (3,3 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ligne 505 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Lansac.
Le territoire de la commune de Latour-de-France est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[30],[31].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly[32].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[33]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[34]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[35].
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de 57 m de hauteur construit en 1994[36].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Latour-de-France est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[37].
En catalan comme en occitan, le nom de la commune est La Tor de França, ce qui a la même signification que le français « La Tour de France » qui a été orthographié Latour-de-France par l'administration. Les premières mentions du village apparaissent sous des formes latines de La Tour de Triniac, Triniac étant un lieu-dit situé sur la commune[38].
Triniacum était le nom d'un domaine gallo-romain, formé à partir du nom du propriétaire Trinius et du suffixe -acum. Il a pris la forme Triniac et d'autres semblables à l'époque romane, la Turris de Triniago étant mentionnée dès le XIe siècle, du nom de la tour fortifiée qui se trouvait dans ce village. Un nouveau village s'est développé sur les bords de l'Agly autour d'une nouvelle forteresse, qui était appelé simplement La Tor ou La Tor de Fenolledès (des Fenouillèdes). Le traité de Corbeil (1258) fixe la frontière du royaume de France et de celui d'Aragon à proximité du village. À partir de ce moment, les Catalans commencent à appeler ce village La Tor de França, nom qui est passé en français et qui a été conservé, même après le traité des Pyrénées rattachant le Roussillon à la France[38].
L'église Sainte-Eulalie de Trignac est citée en 999. Elle devient un prieuré de l'abbaye de Saint-Pons de Thomières avant 1023. Elle possède la chapelle de Notre-Dame de la Tour, citée en 1056. Sainte-Eulalie est dotée de droits et de terres par les vicomtes de Fenouillet et leurs suzerains les comtes de Besalu. Un fils cadet du vicomte de Fenouillet Udalguier II, nommé Gilbert et encore enfant, y devient moine en 1144 en apportant aux possessions de Sainte-Eulalie une ferme située à Peyrelade (aujourd'hui à Saint-Paul-de-Fenouillet). En 1180 son prieur est Pierre de la Tour. L'église est attribuée en 1271 à l'archevêque de Narbonne, il n'y a certainement plus de moines ni de prieurs à Sainte-Eulalie après cette date.
Le chevalier Ermengaud de la Tour est cité en 1049 et ses descendants possèdent la seigneurie au treizième siècle. En 1315, Guilhem du Vivier en est le seigneur, il possède aussi Le Vivier et Montfort-sur-Boulzane.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1945
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1945 | 1947 | Louis Pla | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1947 | 1959 | Raoul Cazenove | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1959 | 1971 | Henri Conte | SFIO | Viticulteur, inspecteur de la Caisse nationale du crédit agricole (1956-1957) attaché permanent au groupement interprofessionnel des VDN (1957-1971) gérant de la SCA de vinification du roc de l’Abeille gérant de carrières à Espira-de-l'Agly et Latour-de-Carol Conseiller général du Canton de Vinça (1958-1964) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1971 | 1989 | Honoré Carles | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1989 | 1995 | Joseph Ferrer | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1995 | 2001 | Gilbert Pélissier | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | 2008 | Michel Sol | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2008 | mars 2014 | Jean-José Colomes[41] | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2014 | 2020 | Michel Pigeon[42] | SE | Retraité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020 | En cours | Marc Carles | Policier retraité |
La commune est le chef-lieu du canton éponyme, qui dépend de la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales dont le député est Fernand Siré (UMP, maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque).
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
1693 | 1709 | 1720 | 1744 | 1774 | 1788 | 1789 | 1790 |
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228 f | 200 f | 200 f | 856 H | 200 f | 707 H | 173 f | 771 H |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2019, la commune comptait 1 038 habitants[Note 10], en diminution de 1,98 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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697 | 745 | 889 | 1 125 | 1 217 | 1 227 | 1 259 | 1 281 | 1 214 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 241 | 1 251 | 1 326 | 1 364 | 1 510 | 1 519 | 1 353 | 1 375 | 1 351 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 318 | 1 285 | 1 237 | 1 357 | 1 110 | 1 066 | 1 063 | 1 007 | 1 038 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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1 002 | 1 047 | 1 019 | 1 078 | 833 | 885 | 1 046 | 1 056 | 1 065 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 037 | 1 038 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[47] | 1975[47] | 1982[47] | 1990[47] | 1999[47] | 2006[48] | 2009[49] | 2013[50] |
Rang de la commune dans le département | 54 | 60 | 68 | 77 | 78 | 78 | 80 | 84 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
En 2018, la commune compte 423 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 943 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 050 €[I 5] (19 350 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 11,1 % | 15,6 % | 12,5 % |
Département[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 570 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (64,1 % ayant un emploi et 12,5 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 12],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 237 emplois en 2018, contre 248 en 2013 et 232 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 368, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,6 %[I 11].
Sur ces 368 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 124 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 11,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
64 établissements[Note 13] sont implantés à Latour-de-France au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 64 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 9 | 14,1 % | (8,7 %) |
Construction | 10 | 15,6 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 15 | 23,4 % | (30,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,6 % | (3 %) |
Activités immobilières | 3 | 4,7 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 12,5 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 12 | 18,8 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 6 | 9,4 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,4 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 64 entreprises implantées à Latour-de-France), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :
La commune est dans les « Corbières du Roussillon », une petite région agricole occupant le nord du département des Pyrénées-Orientales[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 114 | 68 | 36 | 30 |
SAU[Note 16] (ha) | 714 | 581 | nd | 303 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 68 en 2000 puis à 36 en 2010[56] et enfin à 30 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 74 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[57],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 714 ha en 1988 à 303 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 10 ha[56].
La commune est située dans l'aire d'appellation de l'IGP « Côtes-catalanes ». (cf. le film Wine Calling).
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Blason | D'azur à la tour d'argent, ouverte et ajourée de sable ; au chef cousu de gueules chargé de trois besants d'or[59]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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