Lanvallay [lɑ̃valɛ] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
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Lanvallay | |
![]() Quartier de Lanvallay au bord de la Rance, face à Dinan. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Côtes-d'Armor |
Arrondissement | Dinan |
Intercommunalité | Dinan Agglomération |
Maire Mandat |
Bruno Ricard 2020-2026 |
Code postal | 22100 |
Code commune | 22118 |
Démographie | |
Gentilé | Côtissois |
Population municipale |
4 195 hab. (2019 ![]() |
Densité | 287 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 27′ 21″ nord, 2° 01′ 37″ ouest |
Altitude | 76 m Min. 7 m Max. 87 m |
Superficie | 14,61 km2 |
Unité urbaine | Dinan (banlieue) |
Aire d'attraction | Dinan (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lanvallay (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la mairie de Lanvallay |
modifier ![]() |
Ses habitants se nomment les Côtissois et les Côtissoises. Ils étaient 3 735 au recensement de 2010[1].
Lanvallay est une commune des Côtes-d'Armor, situé en Bretagne à l'ouest de la France.
Taden | Saint-Hélen | |
Dinan | ![]() |
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Saint-Carné | Calorguen | Les Champs-Géraux |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 714,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et à 14 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[14].
Lanvallay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dinan, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[18] et 27 885 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,6 %), terres arables (30,7 %), zones urbanisées (14,7 %), forêts (11 %), prairies (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales[Note 8] (1,5 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photographies aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
La source du terme Côtissois, pour désigner les habitants de Lanvallay, n'est pas connue avec certitude. L'explication la plus crédible est que ce nom viendrait de la digitale, qui poussait sur les bords de Rance, et qui en gallo se nomme cotia ou cotissa[25]. Ce surnom, donné par les Dinannais, apparaît dès 1884[25].
Selon Yves Castel (un historien local), le dimanche, les Dinanais allaient se promener sur les bords de la Rance, notamment sur les prairies de Lanvallay, où les fleurs de digitale poussent en abondance, de mi-juin à mi-juillet. En gallo on appelle cette fleur la côtiâ ou la cotissouâ, d'où le surnom de Cotiâs ou Côtissouâs d'Lanvallâ attribués par les citadins aux habitants de Lanvallay, qui se dit Lanvallâ en gallo. Francisé au cours du XIXe siècle, ce sobriquet est devenu Côtissois en français écrit. Ce nom est devenu le gentilé officiel des habitants de la commune en 1961[26].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lanvalei à la fin du XIIe siècle[27], Lanvalay en 1154[28], Lanvallei en 1167[28], Lanvalae en 1201, Parrochia de Lanvalay en 1219, Lanvalae en 1240, Parrochia de Lanvalaio en 1262, Lanvalet en 1262[27], Lanvalay et Lanvaley en 1271[28], Parrochia de Lanvallayo en 1295, Lanvalais vers 1330, Lanvalay à la fin du XIVe siècle[27], Lanvaley en 1420[28], Lanvalay en 1453 et en 1516[28] et Lanvallay dès 1790[27].
Lanvallay se trouve dans la zone de diffusion de la toponymie brittonique.
Lanvallay semble être un nom en Lan- « territoire, le plus souvent consacré à un saint »[29] (breton lann « ajonc », mais autrefois aussi « lande » et « monastère », même mot que le français lande, d'origine gauloise.
Le second élément doit être, comme c'est le plus souvent le cas, un nom de personnage ou de saint. Ici il s'agit probablement de Saint Balay († en 524), vieux breton Balae (variante Bachla) ou Valay ou Balley ou Biabailus, seigneur de Rosmadec en Bretagne, disciple de saint Guénolé, moine à Landévennec, puis ermite sur la montagne de Penflour, près de Châteaulin et Ploermellac ; patron de Ploubalay fêté le 12 juillet[30].
Il a donné son nom à plusieurs villes ou villages des alentours :
Deux voies romaines traversaient la commune, l'une empruntait le gué de Taden entre l'Asile des Pêcheurs (Taden) et l'embouchure du ruisseau du Pont Josselin pour rejoindre Saint-Piat (voie Corseul-Avranches), la deuxième aurait traversé la Rance au niveau du pont de Léhon (voie Corseul-Le Mans)[31].
Les fouilles préventives effectuées en 2012 à l'emplacement de la ZAC de Coetquen (site de production des Gavottes en 2018) ont révélé l'existence d'une occupation humaine datant de la période de la Tène ainsi que la présence d'une riche villa gallo-romaine[31].
La paroisse de Lanvallay faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de saint Méen.
En 1790, de paroissial, le territoire est érigé en commune.
Le monument aux morts porte les noms de 59 soldats morts pour la patrie[32] :
La légende raconte que saint Valay (ou Balay), disciple de saint Guénolé à l'abbaye de Landévennec, s'était établi là où se trouve aujourd'hui la ville de Dinan. Poursuivi par des femmes furieuses, il franchit d'un bond la Rance et s'installa sur la rive droite, fondant ainsi Lanvallay[33].
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Blasonnement :
D'azur, à sept losanges accolées d'argent, posées 3, 3, 1. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | 1791 | Julien François Delépine | Recteur | |
1837 | ? | Boisnard | ||
1860 | ? | Bouesnard | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1959[35] | mars 1983 | Adolphe Castel | DVD | Dirigeant de l'entreprise Castel, maire honoraire (1983) Vice-président du District urbain de Dinan (1963 → 1983) |
mars 1983 | juin 1995 | Joseph Brasset | DVD | Retraité, premier adjoint (1973 → 1983) Vice-président du District urbain de Dinan (1983 → 1995) Maire honoraire Chevalier du Mérite agricole et des Palmes académiques (1995) |
juin 1995 | mars 2014 | Jean-Yves Delarocheaulion | DVD | Directeur de banque retraité Réélu en 2001[36] et 2008[37] |
mars 2014 | En cours (au 19 janvier 2021) |
Bruno Ricard | DVG puis EÉLV[38],[39] | Ingénieur hydrologue 7e vice-président de Dinan Agglomération Réélu pour le mandat 2020-2026[40] |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].
En 2019, la commune comptait 4 195 habitants[Note 9], en augmentation de 7,48 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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822 | 861 | 838 | 1 042 | 1 193 | 1 140 | 1 121 | 1 270 | 1 301 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 253 | 1 205 | 1 298 | 1 250 | 1 337 | 1 334 | 1 361 | 1 190 | 1 248 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 265 | 1 283 | 1 299 | 1 162 | 1 159 | 1 146 | 1 191 | 1 165 | 1 132 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 294 | 1 599 | 2 901 | 3 307 | 3 310 | 3 068 | 3 268 | 3 830 | 4 153 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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4 195 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Fondé en 1976, le prieuré Sainte-Anne, situé avenue de Beauvais, est le premier des prieurés de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X créés en France. Sa chapelle du Sacré-Cœur est ornée de vitraux représentant les sept saints fondateurs de la Bretagne ; y sont célébrées les messes selon la forme tridentine du rite romain.