Le Quiou[lə kju] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.
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La commune a donné son nom au dépôt calcaire au centre duquel elle le situe: le calcaire du Quiou. Il a été extrait par plusieurs carrières dans cette commune, ainsi que par les Fours à chaux Bougeard de 1892 à 1975[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1985 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records LE QUIOU (22) - alt: 20 m 48° 20′ 36″ N, 2° 00′ 30″ O Statistiques établies sur la période 1985-2010 - Records établis sur la période du 01-02-1985 au 31-12-2020
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
2,7
2,5
4
5
8,3
10,7
12,6
12,6
10,2
8,5
5,1
3
7,1
Température moyenne (°C)
5,8
6,1
8,4
10,1
13,6
16,4
18,4
18,4
15,9
12,8
8,7
6,2
11,8
Température maximale moyenne (°C)
8,9
9,8
12,8
15,1
19
22
24,2
24,1
21,5
17,2
12,3
9,3
16,4
Record de froid (°C) date du record
−12 02.01.1997
−14,5 25.02.1986
−7,2 01.03.05
−4,8 11.04.03
−1,6 13.05.10
0 06.06.17
0,2 21.07.17
0 31.08.19
0 19.09.17
−5,5 30.10.1997
−6,6 29.11.10
−8,5 31.12.1996
−14,5 1986
Record de chaleur (°C) date du record
17 27.01.03
22,1 27.02.19
24,3 30.03.17
28,8 15.04.15
32 24.05.10
37 28.06.19
39,7 23.07.19
40,4 05.08.03
34,1 14.09.20
30,8 02.10.11
21,6 01.11.15
17 19.12.15
40,4 2003
Précipitations (mm)
70,4
55
50,2
54,6
63,7
48,7
49,3
46
57,4
70,3
77,7
71,6
714,9
Source: «Fiche 22263001» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Le Quiou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (68,6%), zones agricoles hétérogènes (31,4%)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes De Caihou vers 1140[16], Capella de Chaio en 1187, Ecclesia Parrochia de Gueou au XVe siècle, Queou en 1472, Le Queo en 1480[17], Le Queou en 1630[16], Le Quiou en 1631[17], Le Quejou en 1731 et en 1779[16].
Son nom vient du bretonkeou qui veut dire retranchements. En breton moderne, le mot kaeoù est le pluriel de kae, «retranchement, espace clos». La lettre K mute en C'h après l'article défini ar, ce qui donne la forme bretonne actuelle Ar C'haeoù (Caihou en 1149)[18].
Ce nom provient de celui du pagus Orcheus [« des Retranchements »], un pays historique qui était un pagus, c'est-à-dire une subdivision administrative de la Domnonée, correspondant à la région de Bécherel - Le Quiou[19].
Histoire
Le XXe siècle
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux Morts porte les noms des 30 soldats morts pour la Patrie[20]:
26 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
4 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
Héraldique
Blason
D'azur à la barre d'or chargée de mouchetures d'hermine de sable posées dans le sens de la barre et rangées en nombre, accompagnée en pointe d'une scutelle [oursin fossile] d'or et au franc-canton cousu de gueules chargé d'une fasce d'or accompagnée de six billettes du même trois rangées en chef et trois rangées en pointe.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2019, la commune comptait 333 habitants[Note 6], en augmentation de 0,91% par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor: +0,59%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
487
501
500
458
492
490
441
436
474
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
489
514
532
545
528
511
512
508
543
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
509
523
552
437
449
426
442
407
337
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
326
331
319
313
286
305
321
321
339
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
314
333
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Château de Hac[26], édifié au XIVe, XVe-XVIe siècle, presque en totalité en calcaire local[1]. Résidence de chasse des ducs de Bretagne. Il appartint à Arthur de Richemont, compagnon de Jeanne d'Arc. Il est classé au titre des monuments historiques depuis 1993[27].
Église paroissiale Notre-Dame, du XIXesiècle.
Chapelle de Tréveleuc, XVIesiècle, en moellons calcaires[1].
Villa gallo-romaine située près de l'ancienne gare.
Le château du Hac.
L'église paroissiale Notre-Dame.
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Liste des communes des Côtes-d'Armor
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Louis Chauris, Le calcaire du Quiou-Tréfumel ou « pierre de jauge », dans Le Pays de Dinan, 2006, p.319-339.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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