Lanfains [lɑ̃fɛ̃] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.
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Lanfains | |
![]() Vue générale du bourg. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Côtes-d'Armor |
Arrondissement | Saint-Brieuc |
Intercommunalité | Saint-Brieuc Armor Agglomération |
Maire Mandat |
Gérard Mérot 2020-2026 |
Code postal | 22800 |
Code commune | 22099 |
Démographie | |
Gentilé | Lanfinois, Lanfinoise |
Population municipale |
1 098 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 14″ nord, 2° 54′ 46″ ouest |
Altitude | 325 m Min. 147 m Max. 322 m |
Superficie | 21,87 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Brieuc (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Plélo |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la mairie de Lanfains |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Lanfinois et les Lanfinoises.
Le paysage de Lanfains est bocagé avec un relief vallonné (Massif armoricain).
Le point culminant de la commune est à 323 m et est situé au lieu-dit de Bel Air-Porpaire.
Les communes autour de Lanfains sont Saint-Brandan, L'Hermitage-Lorge, Le Bodéo, La Harmoye, et Saint-Bihy. Le Fœil, Quintin, Allineuc et Corlay ne sont qu'à quelques kilomètres.
Le Fœil | Saint-Brandan | |
Saint-Bihy | ![]() |
|
La Harmoye | Le Bodéo | L'Hermitage-Lorge |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploeuc-sur-Lie », sur la commune de Plœuc-L'Hermitage, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 929,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 20 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[13].
Lanfains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (53,1 %), terres arables (36,7 %), forêts (3,8 %), prairies (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), zones urbanisées (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
On trouve les attestations suivantes : Lanfaen en 1257, Lanfain en 1428[21], Lanfains en 1516, Lanfains en 1516[22], Lanfaign en 1536[21], Lanfin en 1630[22], Lenfeins en 1642, Lenfains en 1663, Lenffains en 1671[21], Lanfains en 1676[23].
Lanfains vient du breton lann (ermitage) et, semble-t-il, du latin fanum (temple)[21].
Le nom de la commune traduit en breton est Lanfeun[22]. En gallo, le nom s’écrit Lanfaen[24].
Les principaux lieux-dits sont (du nord au sud et d’ouest en est) :
Le village de Carestiemble a la particularité de se situer sur les communes de Lanfains et de Saint Brandan, la route le traversant étant la limite. C'était un village de boulangers. Le dernier boulanger Monsieur Jago a éteint le four au début des années 1980. De cette époque subsiste la fête du Pain Chaud, festivité ancienne qui se tenait le deuxième dimanche de février et qui lançait le début des fêtes mises en sommeil pour l'hiver. À cette occasion était fait le pain mirrau, à mie serrée, sous forme de boule que l'on achetait pour manger tiède. Il s'agit d'un pain dit sucré. La fête comprenait également des stands forains, un bal populaire. Cet événement important drainait toute la population alentours. Cette fête subsiste de nos jours, toujours avec une vente de pain mirrau mais dans une forme actualisée avec un trail en nocturne dans les landes qui attire plusieurs milliers de participants. Carestiemble avait sa propre école : ce grand bâtiment, aujourd'hui salle des fêtes, a gardé sa façade avec, à sa droite surmonté d'une croix, la maison des sœurs. Il s'agissait de l'école Saint Joseph propriété du marquis de Robien. Cette école primaire a fermé début des années 1980. Ce village, dans le pôle d'activités de Quintin jouit toujours d'une forte dynamique. La construction d'un lotissement dans les années 1980 en en fait un des principaux pôles démographiques de la commune, à 5 minutes de Quintin et 30 minutes de Saint-Brieuc. Attractivité renforcée avec la présence de l'échangeur routier qui permet un accès aux voies rapides en direction de Saint-Brieuc et de Loudéac.
Certains noms doivent leur origine à un élément du lieu. La Deude, par exemple, vient du patois deux doué à savoir deux lavoirs. Ce qui suggère un village d'importance pour avoir deux lavoirs. Le dernier d'entre eux, comblé récemment, se situait en bordure de la route allant à la Houssaye. Le village avait également sa sage femme, fin 18ème, début 19ème :les registres d'état civil font état d'une sage femme : Catherine Pleven, épouse EOUZAN (1781-1812). De cette époque rien ou presque ne subsiste sauf deux corps de ferme. Sur la droite en descendant, une ferme rénovée de conception récente puis, plus bas, le ferme de La Deude dont on a trace dès 1690 avec la famille Eouzan dont les descendants sont toujours les occupants et dont les bâtiments actuels ont été rénovés en 1918 par le propriétaire de l'époque au retour de la guerre de son fermier Jean François Eouzan.
Au début du siècle de nombreux jeunes de la commune étaient recrutés par des familles de chiffonniers hors des Côtes d'Armor. Ils allaient à vélo de ferme en ferme acheter surtout des peaux de lapins. A l'été, ils revenaient à Lanfains. D'où l'appellation de pillotous pour qualifier les habitants de Lanfains.
Le monument aux morts porte les noms de 73 soldats morts pour la Patrie[25] :
Un parc éolien comprenant 5 éoliennes dont les mâts culminaient à 58 mètres de haut et même en considérant les pales de 32 mètres à 90 mètres, a été installé sur la commune en 2005 ; il est exploité par « Kallista Energy ». Ces éoliennes sont en cours de démantèlement en novembre 2021 (avec une obligation de recycler plus de 90 % des matériaux des mâts ; les pales, non recyclables, vont étre transformées en combustible)[26]. Elles vont être remplacées par 6 nouvelles éoliennes qui vont développer une puissance installée de 12 MW, contre 7,5 MW pour l’ancien parc[27].
En 1843, selon le dictionnaire de Jean-Baptiste Ogée, la commune parlait français et breton. L'enquête conduite par Paul Sébillot et publiée en 1886 place la commune en Pays Gallo.[réf. nécessaire]
L’agriculture représente la principale activité économique de la commune. Elle est essentiellement orientée vers l’élevage de bovins, volailles et porcs et la polyculture ensuite. La superficie de la commune est de 2 187 hectares.
Deux entreprises agroalimentaires sont présentes sur la commune : l’abattoir LDC et la laiterie L’Armoricaine. L'unité d'abattage de poulets LDC a été créée dans les années 1960 par Alain Serandour, un jeune entrepreneur local. Principal employeur de la commune pendant longtemps, sa fille Gaelle lui a succédé et a contribué à l'intégration de l'unité de production dans le groupe LDC étant l'épouse d'un membre de la famille Doux.
La laiterie de l'Armoricaine a débuté dans les années 1950 au bourg de Lanfains à l'initiative d'Eugène Le Liard, qui collectait le lait que son épouse Marie Thérèse barattait à leur domicile. L'activité se développant et se modernisant, la laiterie s'est déplacée au lieu dit La Corniche, Eugène Le Liard a construit sa maison juste en face. La laiterie de l'Armoricaine produit surtout des fromages avec un savoir faire reconnu qui implique un cahier des charges strict pour les exploitants (camembert, pâtes pressées) mais également des yaourts à boire.
L’artisanat est représenté par un couvreur, un plombier chauffagiste, une scierie, une pisciculture, une coiffeuse, et un atelier de transformation du lait à la ferme[28]. Il existe aussi quelques commerces dans le bourg : un café et un bar alimentation, une crêperie, un garagiste, une entreprise de travaux publics et une société de transport de volailles.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | 1797 | Mathurin Fraboulet | ||
1797 | 1797 | Pierre Glo | agent municipal | |
1797 | 1800 | Pierre Andrieux | agent municipal | |
1800 | 1803 | Pierre Andrieux | ||
1803 | 1816 | Mathurin Fraboulet | ||
1816 | 1848 | François Tehet | ||
1848 | 1887 | Pierre Allo | ||
1887 | 1916 | Guillaume Allo | ||
1916 | 1918 | Yves Mesleard | suppléant | |
1918 | 1920 | Jean Thomas | suppléant | |
1920 | 1928 | Joseph Allo | ||
1928 | 1934 | André de Villeneuve | Directeur des Fonderies du Pas | |
1934 | 1939 | Joseph Allo | ||
1939 | 1945 | Adolphe de Villeneuve | Directeur des Fonderies du Pas | |
1945 | 1948 | Corentin Allo | ||
1948 | 1948 | Yves Le Bouder | ||
1948 | mars 1965 | Marc Gautier | ||
mars 1965 | mars 1971 | Joseph Le Corre | ||
mars 1971 | 1976 | René Sagorin | ||
1976 | juin 1995 | Eugène Le Liard | Directeur laiterie | |
juin 1995 | mars 2008 | Yolande Hamon | Fonctionnaire | |
mars 2008 | en cours | Gérard Mérot | DVD | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 393 | 2 260 | 1 984 | 2 068 | 2 216 | 2 226 | 2 316 | 2 342 | 2 250 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 306 | 2 296 | 2 287 | 2 045 | 1 954 | 1 771 | 1 753 | 1 593 | 1 527 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 377 | 1 301 | 1 214 | 1 166 | 1 176 | 1 144 | 1 036 | 1 000 | 993 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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999 | 978 | 894 | 796 | 828 | 868 | 961 | 987 | 1 074 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 097 | 1 098 | - | - | - | - | - | - | - |