Lalizolle est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Lalizolle
Lalizolle, placette dans le bourg.
Administration
Pays
France
Région
Auvergne-Rhône-Alpes
Département
Allier
Arrondissement
Vichy
Intercommunalité
Communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne
Géolocalisation sur la carte: Auvergne-Rhône-Alpes
Lalizolle
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Géographie
Localisation
Une partie importante de la commune est couverte par la forêt des Colettes, qui entoure pratiquement le bourg et surtout le village de Boënat. L'altitude décroît fortement de l'ouest à l'est, avec une dénivellation d'environ 300 mètres. Les ruisseaux de la Veauce et de la Cèpe ont taillé sur cette pente des ravins profonds.
La commune s'étend sur 2 372 hectares; son altitude varie entre 415 et 729 mètres[2].
Transports
Le territoire communal est traversé par les routes départementales 37 (vers Sussat, Vicq et Gannat), 284 (vers Coutansouze au nord et Chouvigny au sud) et 998 (liaison de Commentry à Ébreuil)[1].
Urbanisme
Typologie
Lalizolle est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (55,5%), prairies (27,4%), terres arables (10,5%), zones agricoles hétérogènes (6,6%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Lalizolle vient de la forme médiévale La Glizole), qui était un mot qui signifie la « petite église ». Cette forme dérive de celle latine ecclesiola est attestée dès le XIIIesiècle[9]. Le village s'est sans doute développé autour de l'église qui, dès les XIIeetXIIIesiècles, desservait les habitats situés sur la pente orientale du massif des Colettes.
Par la suite le toponyme médiéval a évolué à l'époque moderne sous la forme La Lizole qui est à l'origine du nom actuel de la commune[10]. Lalizolle fait partie de l'aire linguistique du Croissant[11], zone où la langue est intermédiaire entre l'occitan et la langue d'oïl[12].
Histoire
Avant 1789, la commune faisait partie de l'ancienne province du Bourbonnais issue de la seigneurie de Bourbon médiévale[13].
Depuis le , afin que les arrondissements du département «correspondent à une meilleure cohérence administrative et [à une] adaptation aux bassins de vie», la commune est retirée de l'arrondissement de Montluçon pour être rattachée à celui de Vichy[16].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Lalizollois et les Lalizolloises[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2019, la commune comptait 407 habitants[Note 2], en augmentation de 19,01% par rapport à 2013 (Allier: −2,17%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
596
611
619
805
701
770
820
848
834
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
881
856
868
869
905
957
956
1 020
1 012
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 005
999
912
727
729
686
670
640
703
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
656
525
473
375
347
308
361
375
342
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
402
407
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Lalizolle dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique[22].
Théophile Alajouanine (1890-1980), neurologue et écrivain. Il achète vers 1935 le château de Chalouze, au village de ce nom sur la route de Lalizolle à Ébreuil.
Roger B. Baron (1907-1994), sculpteur animalier, médailleur, y est mort en 1994.
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
René Germain, dans André Leguai (dir.), Histoire des communes de l'Allier: Arrondissement de Montluçon, p.237.
Henri Grobost, Rose-Marie Grobost, Maximilien Guérin, Contes et histoires en parler de Naves (Allier). Corpus textuel transcrit et traduit, Paris, L'Harmattan, collection «Les parlers du Croissant», Paris, 2020.
Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda (Limsi, CNRS), «Comparaison de dialectes du Croissant avec d’autres parlers d’oïl (berrichon-bourbonnais et poitevin-saintongeais) et d’oc», communication au colloque «2èmes Rencontres sur les Parlers du Croissant», Montluçon, 2019, [lire en ligne].
René Germain (dir.), Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond et Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éd. de Borée, , 684p. (ISBN2-84494-199-0)
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