Lairoux est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Vendée.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Lairoux | |
Mairie de Lairoux | |
Lairoux Lairoux | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | Fontenay-le-Comte |
Intercommunalité | Communauté de communes Sud Vendée Littoral |
Maire Mandat |
Cédric Guinaudeau 2020-2026 |
Code postal | 85400 |
Code commune | 85117 |
Démographie | |
Gentilé | Lairousien |
Population municipale |
621 hab. (2019 ![]() |
Densité | 47 hab./km2 |
Population agglomération |
638 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 26′ 55″ nord, 1° 15′ 56″ ouest |
Altitude | 12 m Min. 0 m Max. 32 m |
Superficie | 13,31 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Luçon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Luçon |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lairoux.fr |
modifier ![]() |
Le territoire municipal de Lairoux s’étend sur 1 331 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 12 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 32 mètres[1],[2].
Située dans le sud du département de la Vendée, la commune de Lairoux appartient au canton de Luçon. Elle étaot intégrée dans la communauté de communes du Pays-Né-de-la-Mer, et elle adhère au parc naturel régional du Marais poitevin.
Elle est positionnée sur un promontoire calcaire qui domine une zone de marais. Ses terres hautes sont cultivées et comprennent quelques bois taillis. La superficie totale de la commune est de 1 319 hectares, dont près de la moitié en marais.
Outre le bourg, où se trouvent la mairie, l'école publique et les lieux de culte, plusieurs hameaux importants sont répartis sur le territoire communal : les Voureuils, l'Oulerie, Jauger, le Gorgeais, ainsi que nombre d'écarts caractéristiques d'un habitat dispersé.
La Bretonnière-la-Claye | ||
Curzon | ![]() |
Chasnais |
Saint-Denis-du-Payré |
Lairoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,7 %), terres arables (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), zones urbanisées (2,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Les formes anciennes connues du nom sont de Leiros (XIIe siècle), de Leyros et Lerusio (XIVe siècle), Lairusio au XVIe siècle.
L'étymologie de ce toponyme reste obscure, mais on ne peut y voir en aucun cas une origine renvoyant à un « oratoire » (du latin oratorium) que des naufragés auraient élevé en reconnaissance de leur sauvegarde. Cette hypothèse, souvent mise en avant, provient d'une « légende » probablement créée au XIXe siècle sur la foi d'une étymologie erronée.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Maires avant 1945
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1945 | 1959 | Auguste Delaire | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1959 | 1965 | Dominique Sureau | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1965 | mars 1989 | Raoul Brunet | DVG | agriculteur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1989 | mars 1995 | Bernard Vandenbussche | DVG | médecin hospitalier | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1995 | mars 2001 | Michel Coussot | DVD | agriculteur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | mars 2014 | Monique Bouron[Note 3],[10] | DVG | infirmière | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Mars 2014 | Mai 2020 | Isabelle Bahabanian | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020 | En cours | Cédric Guinaudeau |
Au XIXe siècle, la commune a connu une augmentation sensible de sa population, passant de 490 habitants en 1826 à 784 habitants en 1901. Ce pic démographique a été suivi d'un long et régulier déclin jusqu'en 1975. Depuis cette date, la population a recommencé de croître, signe d'une attractivité retrouvée.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 621 habitants[Note 4], en augmentation de 3,67 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
401 | 435 | 362 | 460 | 540 | 552 | 583 | 628 | 665 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
674 | 715 | 710 | 718 | 676 | 718 | 748 | 782 | 774 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
784 | 751 | 761 | 700 | 669 | 634 | 610 | 540 | 521 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
489 | 452 | 418 | 434 | 514 | 532 | 590 | 600 | 619 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
621 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,8 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 320 hommes pour 300 femmes, soit un taux de 51,61 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,0 |
5,1 | 75-89 ans | 9,3 |
23,0 | 60-74 ans | 22,5 |
19,6 | 45-59 ans | 21,9 |
19,2 | 30-44 ans | 17,4 |
12,7 | 15-29 ans | 12,3 |
19,8 | 0-14 ans | 15,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
46° 26′ 49″ N, 1° 16′ 01″ O
L'église Saint-Pierre de Lairoux a succédé à un prieuré-cure dépendant de l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm. Reconstruite au XIXe siècle, elle n'a conservé d'ancien que son chœur, du XVe siècle. Une pierre tombale du XVIIe siècle, portant les noms de bienfaiteurs de la paroisse (familles Gordien et Citoys) et restaurée au XIXe siècle, est exposée dans l'entrée de l'église.
46° 27′ 20″ N, 1° 16′ 47″ O
Commune du Marais poitevin, Lairoux a conservé sa prairie communale inondable de 245 hectares, qu'elle gère en pâturage collectif extensif[17]. Aussi, une partie du communal de Curzon se situe sur le territoire municipal.
Sur cet espace prairial, sont présents pendant la saison 2007, 453 têtes de bovins et 35 chevaux en liberté. Ils proviennent de 15 élevages de bovins et 5 élevages d'équins.
Un agent pastoraliste du parc naturel régional du Marais poitevin fait le lien entre 16 communes détentrices de 1 900 hectares de communaux. Le mode de gestion est encadré sur le plan prophylactique. Il vise à répondre aux besoins des utilisateurs, tout en préservant l'équilibre nécessaire à la sauvegarde de la faune et de la flore sauvages spécifiques de cet espace classé Natura 2000.
46° 28′ 03″ N, 1° 17′ 19″ O
Les deux ponts du Port-la-Claye sur la rivière Le Lay (également sur communes de La Bretonnière-la-Claye, Curzon et Saint-Cyr-en-Talmondais) datent du XVIIIe siècle. Ils ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1985.