Lacoste (en occitan La Còsta) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie. Ses habitants s'appellent les Coustoulins.
Pour les articles homonymes, voir Lacoste.
Lacoste | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes du Clermontais |
Maire Mandat |
Marc Carayon 2020-2026 |
Code postal | 34800 |
Code commune | 34124 |
Démographie | |
Gentilé | Coustoulins |
Population municipale |
308 hab. (2019 ![]() |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 38′ 52″ nord, 3° 26′ 14″ est |
Altitude | 120 m Min. 40 m Max. 266 m |
Superficie | 7,46 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Clermont-l'Hérault (banlieue) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Clermont-l'Hérault |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Lergue, le Salagou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Salagou ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lacoste est une commune rurale qui compte 308 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Clermont-l'Hérault et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Lacostais ou Lacostaises.
Le village est situé juste à la sortie nord de la ville de Clermont-l'Hérault, à l'est du lac du Salagou. Perché à 176 mètres, il domine la vallée de la rivière Lergue, affluent de l'Hérault. C'est un village pittoresque, anciennement fortifié, avec ses vieilles maisons en pierre de lave. Lacoste fait partie du Pays Cœur d'Hérault.
La Lergue, Le Salagou, le ruisseau de Trénols sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.
Le Bosc | ||
Clermont-l'Hérault | ![]() |
Ceyras |
Clermont-l'Hérault |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[6]et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 680,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 34 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : « le Salagou »[14], d'une superficie de 12 794 ha, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[16] : les « plateaux de l'Auverne et du puech Rouch » (800 ha), couvrant 5 communes du département[17] et la « vallée de la Lergue » (225 ha), couvrant 8 communes du département[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[16] :
Lacoste est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[21],[I 1],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-l'Hérault, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 10 565 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17 %), cultures permanentes (16,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), prairies (9,4 %), zones urbanisées (4,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Lacoste est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Lacoste est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 59,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 169 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 92 sont en en aléa moyen ou fort, soit 54 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 2006, 2014, 2015 et 2019.
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
La commune est en outre située en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 10] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[31].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lacoste est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].
![]() |
Les armes de Lacoste se blasonnent ainsi : d'azur, à une croix à longue hampe d'argent mouvant de la pointe portant à senestre une bannière du même avec l'inscription de sable ECCE AGNUS DEI, adextrée d'une rencontre de chèvre aussi d'argent, au chef bastillé de trois pièces d'or chargé d'un tourteau de gueules[33] |
---|
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1794 | Jean Berthomieu | ||
1794 | 1796 | Joseph Carrière | ||
1796 | 1800 | Jacques, François Galtier | ||
1800 | 1808 | Antoine Rey Lambre | ||
1808 | 1830 | Jean, André Sauclières | ||
1830 | 1848 | Jean, Fulcrand Sauclières | ||
1848 | 1865 | Jean, Frédéric Carrière | ||
1865 | 1868 | Jean Galtier | ||
1868 | 1870 | Joseph Rey | ||
1870 | 1871 | Laurens Aguilhon | ||
1871 | 1874 | Antoine Fabre | ||
1874 | 1876 | Joseph Rey | ||
1876 | 1878 | Antoine Fabre | ||
1878 | 1879 | Augustin Carrière | ||
1879 | 1881 | César Baumes | ||
1881 | 1888 | Théophile Sauclières | ||
1888 | 1898 | Dominique Bruandet | ||
1898 | 1904 | Alexandre Galtier | ||
1904 | 1906 | Augustin Carrière | ||
1906 | 1912 | Hippolyte Berthomieu | ||
1912 | 1919 | Augustin Bruandet | ||
1919 | 1925 | Albert Sauclières | ||
1925 | 1930 | Léon Bessière | ||
1930 | 1944 | Aimé Bernard | ||
1944 | 1945 | Étienne Garcin | Président de la Délégation Spéciale | |
1945 | 1964 | Hubert Bouniol | ||
1964 | 1977 | Denis Bouniol | ||
1977 | 1983 | Benjamin Aninat | ||
1983 | 1989 | Léopold Fabre | ||
1989 | 2008 | Jean Feral | DVD | |
2008 | 2020 | Philippe Ventre | UMP-LR | Retraité |
2020 | En cours | Marc Carayon | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 308 habitants[Note 11], en diminution de 2,53 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
202 | 330 | 275 | 276 | 269 | 265 | 289 | 258 | 261 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
254 | 250 | 234 | 210 | 246 | 215 | 224 | 240 | 255 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
224 | 224 | 209 | 179 | 186 | 175 | 144 | 146 | 137 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
132 | 125 | 145 | 174 | 225 | 248 | 262 | 267 | 285 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
328 | 308 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 130 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 301 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 180 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 9,6 % | 9,8 % | 12,9 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 176 personnes, parmi lesquelles on compte 81,9 % d'actifs (69 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 18,1 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 23 emplois en 2018, contre 34 en 2013 et 37 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 124, soit un indicateur de concentration d'emploi de 18,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,6 %[I 13].
Sur ces 124 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
22 établissements[Note 14] sont implantés à Lacoste au [I 16]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,7 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 22 entreprises implantées à Lacoste), contre 17,1 % au niveau départemental[I 17].
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 33 | 27 | 16 | 13 |
SAU[Note 16] (ha) | 183 | 115 | 62 | 44 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 33 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 27 en 2000 puis à 16 en 2010[40] et enfin à 13 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[41],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 183 ha en 1988 à 44 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 6 à 3 ha[40].
La commune est connue pour une statue monumentale de Jésus-Christ installée contre la chapelle de Belbézé. Elle est lourde de 2,5 tonnes de fonte, haute de 5 mètres et large de 4,4 mètres.
Érigée au début du XXe siècle par une riche propriétaire de la commune, celle-ci avait été échaudée par la destruction de ses deux premières croix plus simples plantées sur un des chemins de la commune. Dans le contexte de la loi de séparation de l'Église et de l'État (1905), elle a fait réaliser cette statue par la fonderie de Vaucouleurs (Meuse). La statue a ensuite été accrochée sur une croix et placée contre la chapelle de Belbézé.
En 1994, le Christ est mis à terre car son poids a endommagé la solidité de la chapelle. Après travaux, il a été réinstallé en août 2004. Une association locale a émis le projet d'un éclairage de la chapelle afin de rendre la statue visible depuis la nouvelle autoroute A 75 et faire connaître la commune.
Cette abbaye se trouve sur la colline du Mont Cornils à 1 km au nord du village et domine la rivière Lergue et sa vallée à l'est.
Fondée au XIIIe siècle, elle est d'abord occupée par des chanoines à la suite d'un don de l'évêque de Lodève puis plus tard de femmes bénédictines. Elle est en partie
reconstruite au XVe siècle dont un chevet plat avant d'être peu à peu abandonnée.
Aujourd'hui, il n'en reste que des ruines dont les vestiges de salles voûtées et d'une citerne.
.
Sur les autres projets Wikimedia :