Lachapelle-sous-Rougemont est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie du département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Chapelons.
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Lachapelle-sous-Rougemont | |
![]() La mairie-école. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Territoire de Belfort |
Arrondissement | Belfort |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vosges du Sud |
Maire Mandat |
Éric Parrot 2020-2026 |
Code postal | 90360 |
Code commune | 90058 |
Démographie | |
Gentilé | Chapelons |
Population municipale |
580 hab. (2019 ![]() |
Densité | 119 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 42′ 39″ nord, 7° 00′ 40″ est |
Altitude | Min. 372 m Max. 403 m |
Superficie | 4,89 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Giromagny |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est située sur la route de Belfort à Colmar, la RN 83, à quelques kilomètres au sud du massif des Vosges.
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Petitefontaine | Mortzwiller (Haut-Rhin) |
![]() | |
Felon | N | Soppe-le-Haut (Haut-Rhin) | ||
O Lachapelle-sous-Rougemont E | ||||
S | ||||
Angeot | Eteimbes (Haut-Rhin) |
Lachapelle-sous-Rougemont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,8 %), forêts (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), zones urbanisées (9,5 %), prairies (7,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom du village Capella est mentionné dès la fin du XIe siècle. Il faisait alors partie de la seigneurie de Rougemont.
Du fait de sa situation à 15 km de Belfort, Lachapelle a constitué un relais de poste et un gîte d'étape fréquenté. À l'époque de la Restauration, en 1818 un petit séminaire est créé qui fonctionna jusqu'à la guerre de 1870. Devenu collège libre en 1873, il accueillait en 1882 environ 300 élèves alsaciens qui venait y étudier en français pour échapper à la germanisation de leur province. À cette époque, le village comptait 1001 habitants et faisait partie du canton de Fontaine. C'est sans doute la consommation de bière par les voyageurs dans les nombreuses auberges de la localité qui poussa la famille Grisez à construire en 1835 une brasserie à l'entrée du village en venant de Belfort. Cette brasserie réputée cessa son activité en 1962, victime de la concentration industrielle. De 1893 à 1961 un atelier de forgeage, les Établissements Woerlin, fabriquaient des pointes de navettes pour les métiers à tisser.
En 1914, Lachapelle fut reliée à Belfort par une branche du chemin de fer local à voie métrique passant par Les Errues. Dès le début de la guerre, la ligne fut prolongée par le génie militaire jusqu'au village alsacien de Sentheim. Elle fut utilisée de façon intensive pendant toute la durée du conflit pour transporter matériel, troupes, ravitaillement, munitions... les trains étant tractés par des locomotives électriques, plus discrètes que les machines à vapeur qui auraient été immédiatement repérées par l'ennemi tout proche.
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : de gueules au clocher d'or posé sur une terrasse rocheuse de sinople, chapé cousu d'azur chargé de deux étoiles de six rais aussi d'or.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1828 | Guillaumé | |||
1884 | 1888 | Eugène Grisez | ||
1888 | 1896 | Joseph Grisez | ||
1896 | 1909 | Eugène Grisez | ||
1909 | 1919 | Jean-Baptiste Tacquard | ||
1919 | 1932 | Paul Tacquard | ||
1932 | 1935 | Pierre Tacquard | ||
1935 | 1944 | Armand Hanauer | ||
1944 | 1945 | Pierre Crave | ||
1945 | 1959 | Xavier Finck | ||
1959 | 1983 | Pierre Antoine | ||
1983 | 1995 | André Beaudroit | ||
1995 | mars 2014 | Jean-Louis Buchwalter | ||
mars 2014 | En cours | Éric Parrot[9] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 580 habitants[Note 3], en diminution de 2,85 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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394 | 281 | 450 | 614 | 714 | 725 | 694 | 778 | 850 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
758 | 795 | 855 | 627 | 1 001 | 740 | 810 | 578 | 554 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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558 | 565 | 539 | 507 | 501 | 440 | 406 | 375 | 463 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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496 | 441 | 409 | 403 | 404 | 460 | 503 | 509 | 583 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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580 | 580 | - | - | - | - | - | - | - |
Dont la couverture du clocher a été réalisé par Willy POLLER | ![]() Côté ouest. |
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