Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien «Pays de Cocagne», lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de «grenier à blé du Languedoc». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tédèlou et par divers autres petits cours d'eau.
Labruyère-Dorsa est une commune rurale qui compte 290 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Labruyérois ou Labruyéroises.
Ses habitants sont les Labruyérois et les Labruyéroises[1].
Géographie
Localisation
La commune de Labruyère-Dorsa se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 22 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, à 13 km de Muret[3], sous-préfecture, et à 6 km d'Auterive[4], bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Venerque[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Labruyère-Dorsa fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien «Pays de Cocagne», lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de «grenier à blé du Languedoc»[6].
Labruyère-Dorsa est limitrophe de quatre autres communes[7].
Carte de la commune de Labruyère-Dorsa et de ses proches communes.
La superficie de la commune est de 219 hectares; son altitude varie de 184 à 252mètres[8].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[9]. Elle est drainée par le Tédèlou, le ruisseau des Loubens, le ruisseau du Rival et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[10],[Carte 1].
Le Tédèlou, d'une longueur totale de 18,8 km, prend sa source dans la commune de Calmont et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Hyse à Venerque, après avoir traversé 9 communes[11].
Réseaux hydrographique et routier de Labruyère-Dorsa.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[12]
Moyenne annuelle de température: 13,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Toulouse-Francazal», sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922[17] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 14,1°C pour la période 1971-2000[19], à 14,1°C pour 1981-2010[20], puis à 14,3°C pour 1991-2020[21].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[22],[23],[24].
Urbanisme
Typologie
Labruyère-Dorsa est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[25],[I 2],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (82,8%), zones agricoles hétérogènes (17,2%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Labruyère-Dorsa est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tédèlou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1998, 1999, 2000 et 2009[30],[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Labruyère-Dorsa.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 113 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 113 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 98% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1998 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Toponymie
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Histoire
Durant la Seconde Guerre mondiale, des éléments de la division SS "Das Reich" ont brisé des vitraux de l'église, jamais remplacés à l'identique.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[33],[34].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Bassin Auterivain et du canton d'Auterive.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Maires avant 1947
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1789
1789
Taillefer Vie
1792
1792
Sos Jean
1793
1801
Regeigne Jean
1801
1801
Delbosc maire provisoire
1801
1808
Farine François
1808
1815
Sos Jean
1815
1867
Gleises Antoine
1867
1892
Gleises Jean
1892
1929
Gleises Jean Marie
1930
1936
Darbas Pierre
1936
1947
Samara Joseph
1947
1977
Henri Malterre
mars 1977
2008
Monique Lozes
mars 2008
2020
Guy Vessely
ancien commercial d'Airbus
mars 2020
En cours
Julien Godefroy
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2019, la commune comptait 290 habitants[Note 7], en augmentation de 9,85% par rapport à 2013 (Haute-Garonne: +7,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
176
178
172
215
173
170
186
176
182
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
187
180
165
150
152
152
170
145
140
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
131
126
115
94
96
85
85
81
69
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
87
59
59
55
88
143
216
237
264
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
290
290
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Labruyère-Dorsa fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture
Salle des fêtes, foyer rural,
La salle des fêtes
Sports
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Smivom de la Mouillonne[43].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 108 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 296 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 27 240 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 179 personnes, parmi lesquelles on compte 86% d'actifs (81,6% ayant un emploi et 4,5% de chômeurs) et 14% d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 14 emplois en 2018, contre 11 en 2013 et 17 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 147, soit un indicateur de concentration d'emploi de 9,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 72,9%[I 11].
Sur ces 147 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 5% des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 91,2% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,1% les transports en commun, 2% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
16 établissements[Note 10] sont implantés à Labruyère-Dorsa au [I 14].
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5% du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 16 entreprises implantées à Labruyère-Dorsa), contre 16,6% au niveau départemental[I 15].
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 27ha[46],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église paroissiale Saint-Sernin: édifiée à la fin du XIXesiècle sur les lieux même de l'église précédente (détruite car trop vétuste) mais avec une orientation différente. Une croix extérieure a été placée en témoignage au niveau de l'ancien chœur. Les cloches de l'église actuelle proviennent du Tarn[réf.nécessaire]. L'une d'elles, datant de 1700, est classée monument historique au titre objet depuis 1914[47].
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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