La Villedieu du Clain est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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La région de Villedieu-du-Clain présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées. Le terroir se compose[1]:
d'argile à silex et de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse) pour respectivement 32% et 52% situés sur les plateaux du seuil du Poitou;
de groies profondes pour 2% qui se trouve dans les plaines calcaires. Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière mais elles s’assèchent vite;
de l'agglomération pour 14%.
En 2006, 47% de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 41% par des forêts et des milieux semi-naturels et 12% par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[2]. La présence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiés sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables à l’accueil de nombreuses espèces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, déplacement, refuge). Forêts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides … constituent ainsi des cœurs de biodiversité et/ou de véritables corridors biologiques.
La forêt privée représente, en 2007, 285 hectares soit 40% du territoire communal[3]. Les espaces boisés sur le territoire communal contribuent à assurer des fonctions de production (bois d’œuvre mais aussi bois énergie), de protection (espèces, qualité des eaux) et sociales (accueil du public). Les forêts les plus anciennes ou implantées dans des conditions écologiques particulières (pentes, bords de cours d'eau, etc.) abritent en général la biodiversité la plus forte. Mais, au cours de l’histoire, pour répondre aux besoins d'une population rurale importante, la forêt poitevine a été intensément défrichée et surexploitée jusqu’à la révolution industrielle. Environ la moitié des forêts actuelles du Poitou n'existait pas il y a 200 ans[4].
Hydrographie
134 mares ont été répertoriées sur l’ensemble du territoire communal (30 000 recensées dans le Poitou et les Charentes). Ces mares ont été créées par l'homme, notamment pour répondre aux besoins en eau des habitants (mares communautaires), du cheptel ou à la suite d'activités extractives (argile, marne, pierres meulières). Très riches au niveau botanique, elles jouent un rôle majeur pour les batraciens (tritons, grenouilles), les reptiles (couleuvres) et les libellules. Elles sont un élément symbolique du patrimoine rural et du maintien de la biodiversité en zone de plaine et de bocage[5].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]
Moyenne annuelle de température: 11,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Vernon», sur la commune de Vernon, mise en service en 1986[12] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1°C et la hauteur de précipitations de 792,9 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Poitiers-Biard», sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 14 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 11,5°C pour la période 1971-2000[16] à 11,7°C pour 1981-2010[17], puis à 12,2°C pour 1991-2020[18].
Urbanisme
Typologie
La Villedieu-du-Clain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[19],[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (47%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (41%), terres arables (23,9%), zones agricoles hétérogènes (20,7%), zones urbanisées (14,2%), mines, décharges et chantiers (0,2%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Villedieu-du-Clain est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Risques naturels
La Villedieu-du-Clain est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[27]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 8],[28], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [29],[30].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Villedieu-du-Clain.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[31]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[32]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[33]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[34].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1995, 1999 et 2010, par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[25].
Toponymie
Le nom du bourg proviendrait du latin Villa Dei, la Maison ou le Domaine de Dieu. Ce nom a peut-être été attribué par les Templiers, ces derniers ayant installé une commanderie sur ce territoire[35]. Une commanderie était une vaste exploitation agricole issue d'un don fait à l'Ordre pour lui permettre de poursuivre ses œuvres de bienfaisance et surtout d'aider ses frères d'Orient.
Histoire
Monument aux morts de la Villedieu-du-Clain.
La Villedieu accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires. Et comme symbole de la Révolution, l’arbre est victime d’un attentat au moment de la réaction royaliste, en 1799[36].
Politique et administration
Intercommunalité
Elle est le chef-lieu du canton de la Villedieu du Clain et une des 10 communes de ce canton et de la communauté de communes de la région de La Villedieu-du-Clain.
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
En 2019, la commune de La Villedieu-du-Clain comptait 1555 habitants. À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres «recensements» sont des estimations.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
230
214
276
253
320
335
390
419
425
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
425
427
450
435
460
477
541
525
515
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
543
552
539
502
460
436
419
429
433
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
440
537
831
1 091
1 356
1 327
1 388
1 392
1 542
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 591
1 555
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de 201 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
La hausse de la population de La Villedieu-du-Clain illustre le constat démographique suivant: des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone périurbaine autour de Poitiers (dont fait partie la commune) et de Châtellerault. Cette vaste zone concentre 70% de la population du département (soit environ 300 000 personnes) et 25% des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances démographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroître de + 16,5%[41]. La population de la commune devrait donc continuer à croitre.
Économie
Agriculture
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[42], il n'y a plus que 4 exploitations agricoles en 2010 contre 7 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 183 hectares en 2000 à 136 hectares en 2010. En 2000, un hectare (zéro en 2010) était consacré à la vigne[42].
L'élevage de volailles a connu une baisse: 78 têtes en 2000 répartis sur cinq fermes contre 28 têtes en 2010 répartis sur trois fermes.
Développement durable
La commune accueille l'un des onze centres de compostage des déchets organiques du département. Le tonnage annuel est de 1 950 tonnes alors que pour l'ensemble des équipements du département, il est de 175 050 tonnes[43].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Jean-Baptiste
L'église.
Chapiteaux du portail, à gauche.
Premiers modillons, en partant de la gauche, sur la façade.
L'église Saint-Jean-Baptiste est classée comme monument historique depuis 1907[44]. L'édifice date du XIIesiècle pour la façade et le chœur. La nef a été reconstruite au XIXesiècle. La façade romane possède un porche à chapiteaux sculptés, des peintures représentant l'Annonciation, et des corniches à modillons. Le chœur est aussi roman avec des chapiteaux représentant des végétaux et des animaux. L'église abrite une belle Vierge à l'Enfant, une statue de sainte Néomaye, un buste reliquaire d'un évêque du XVIIe ou XVIIIesiècle. L’église comporte un corbeau représentant un âne jouant du frestel datant du XIIesiècle. Le thème de l’âne musicien est un thème fréquent dans le bestiaire roman. On le retrouve sculpté sur les chapiteaux, les corbeaux ou les modillons. Il évoque l’ignorance d’un lourdaud prétentieux et la paresse spirituelle. Cette iconographie se retrouve sur d’autres édifices religieux du Poitou comme sur un modillon de l’église Saint-Porchaire de Poitiers (XIIesiècle), sur un corbeau qui supporte par une corniche de l'église Sainte-Radegonde de Poitiers (XIIIesiècle), sur un corbeau de l'église de Marnay (Vienne).
La commanderie Gaillard dont le pigeonnier est inscrit depuis 1988 comme monument historique.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes de la Vienne.
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Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le brûlage des déchets verts à l’air libre ou à l’aide d’incinérateurs individuels est interdit toute l’année et sur l’ensemble du département de la Vienne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Notes de type "Carte"
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
Observatoire Régional de l'Environnement de Poitou-Charente
Centre Régional de la Propriété Forestière de Poitou-Charente - 2007
IFEN-BD CORINE Land Cover® 2006, toutes couches «Forêt», hors espace vert artificialisé non agricole
Mares répertoriées par maille, d’après cartes IGN, dans l’Inventaire des mares de Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature 2003
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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