La Tranclière est une commune française du département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle appartient au canton de Pont-d’Ain et de l’aire d’attraction de Bourg-en-Bresse dont elle profite de la croissance actuelle.
La Tranclière | |
![]() Mairie de La Tranclière. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse |
Maire Mandat |
Daniel Rousset 2020-2026 |
Code postal | 01160 |
Code commune | 01425 |
Démographie | |
Gentilé | Tranclériens |
Population municipale |
288 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 06′ 43″ nord, 5° 15′ 35″ est |
Altitude | Min. 248 m Max. 302 m |
Superficie | 14,75 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bourg-en-Bresse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ceyzériat |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Commune essentiellement agricole, ce village « discret », d’après Gérald Lévy et Joseph Rousset, est peu peuplé (288 personnes en 2019). Ses habitants s'appellent les Tranclériens et Tranclériennes.
Le village de La Tranclière se situe douze kilomètres au sud de la préfecture Bourg-en-Bresse et dix kilomètres au nord-ouest de Pont-d’Ain, dans la Bresse[1].
![]() |
Certines | Saint-Martin-du-Mont | ![]() | |
Lent | N | |||
O La Tranclière E | ||||
S | ||||
Dompierre-sur-Veyle | Druillat |
La commune est située globalement sur deux niveaux : le plateau des Dombes et la plaine de la Bresse, à plus de 20 mètres d’altitude en dessous[1]. La grande majorité du sol est essentiellement formée d’alluvions glaciaires, hormis le fond de la vallée de la Leschère constitué, lui, de sables et d’argiles de Bresse avec un affleurement de cailloutis[1]. Au XIXe siècle, la commune comportait 25 étangs, dont la plupart sont aujourd’hui asséchés et boisés[1].
La Tranclière est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,8 %), terres arables (29,7 %), prairies (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), eaux continentales[Note 3] (1,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le hameau de Donsonnas héberge en 1959 sur un terrain prêté par Maurice Curnillon l’aérodrome de Bourg-Pont d’Ain[8] utilisé par l’aéro-club de Bourg-en-Bresse[1]. L’aérodrome est utilisé pour la formation des élèves pilotes et sera arrêté en 1978[8] à cause de la mise en service de l’aérodrome de Bourg-Teyssonge[1]. La piste fait 590 mètres de longueur et est engazonnée[8].
En 1990, Roland Curnillon dépose une demande pour la réouverture à titre privé de l’aérodrome qui sera effective en 1991[8]. Il est réservé aux avions et ULM déclarés en Préfecture[8].
Le nom de La Tranclière apparaît sous la forme « Trancleria » en 1325[1]. Il est soit d’origine latine d’après le nom de personne « Tranquillus » ou plus probablement germanique d’après le nom « Tranculf »[9], nom du premier propriétaire du lieu[1], avec le suffixe -aria[9]. L’ajout d’un son /j/ après le groupe consonantique « cl » est typique du francoprovençal de la Bresse[10].
Le village puis hameau de Prin est trouvé en 1150 orthographié « Prings » dans la charte de Cluny (t. V, n°4143)[11], « Prins » en 1285 puis « Prenx » en 1587[11]. On le trouve encore aujourd’hui sous la variante Prins. C’est un nom d’origine burgonde qui rappelle la notation Brengs (Brens) qui se retrouve dans Brans (Jura) et Bereins (Ain)[11]. La forme primitive est Beringos qui signifie « chez les Beringi » et est construite à partir du nom propre « Bera »[11].
Les plus anciennes trace d’habitations du territoire ont été trouvées lors des fouilles de 1927 à l’emplacement de l’ancienne église du hameau de Prin[12]. Des sépultures ainsi que du mobilier funéraire important donné comme préhistoriques, constitué notamment de haches et de bracelets, ont été trouvé et légué par l’inventeur de la fouille au Musée de Saint-Germain-en-Laye[12].
En 1984, les travaux de l’Autoroute A40 ont mis au jour au lieu-dit en Gouty, près de la Leschère, trois fours gallo-romain du milieu du premier siècle de notre ère[1]. Ces fours à céramiques sont la preuve que la commune est habitée depuis au moins cette période[1].
À la fin du VIIIe siècle, la paroisse de la Tranclière, à l’instar des paroisses environnantes, appartenait à Barnard, fondateur de l’abbaye d’Ambronay, auquel il la rattacha à sa fondation[12]. Les moines de cette dernière établirent alors un doyenné rural pour y développer la paroisse[1].
Dès le XIIe siècle, la Tranclière est un petit village actif sur un territoire où l’on trouve aussi celui de Prins, cité dès cette époque[1]. La gestion fut alors du fait des moines qui y assurèrent un service d’église et bénéficiaient des libéralités de Girard de la Palud en 1299[12]. À cette époque, la paroisse n’était pas établie comme un fief et dépendait, sur un plan féodal, de la seigneurie de Varambon[12]. En 1493, Anthelme de la Balme, doyen de la Tranclière, déclare la paroisse appartenant aux seigneurs de Vertriac[13].
Durant le rattachement de la Bresse à la France, la paroisse fut prise dans les troubles de la région et la population subit la cruauté des troupes françaises[12]. De la fin de l’année 1595 à l’année 1601, les combats et les déplacements de troupes qui secouèrent la région ont beaucoup affecté les deux villages[1]. Au nom d’Henri IV, Charles de Gontaut-Biron prit le marquisat de Varambon et sema la ruine et la désolation sur son passage[1]. La population comptée en 1603 par Christophe de Rye montre qu’il y reste très peu de personnes : 6 ménages sur La Tranclière et 3 sur Prins, alors paroisse indépendante[12].
Le village de Prin ne se remettra pas de ces dégâts[1]. En octobre 1654, l’archevêque de Lyon décide de l’unir à la paroisse de Dompierre-sur-Veyle, mais il sera finalement rattaché à La Tranclière[1]. Néanmoins, les contributions des terres seront encore comptées indépendamment jusqu’à la Révolution et ce n’est qu’à ce moment-là qu’il sera totalement incorporé à la nouvelle commune[1]. Le maire de cette dernière ne se fait d’ailleurs pas très bien voir par les autorités révolutionnaires et fait l’objet d’une dénonciation par les habitants de Dompierre parce qu’il refuse d’abattre une croix dans la commune ainsi que de délivrer des certificats de civisme à des « citoyens patriotes »[1].
Au début du XIXe siècle, la commune est décrite comme étant très pauvre par le chanoine Martin, biographe de Jean-Marie-Sauveur Gorini, mais son propos est très exagéré et avait surtout pour but l’hagiographie de son sujet[12]. En effet, la commune prend part à de nombreux travaux d’aménagement du territoire avec ses voisines, comme la route… et est pionnière sur l’agriculture régionale grâce à l’usage du chaulage agricole par ses agriculteurs et agricultrices, notamment un certain Convert[14].
Alors qu’auparavant la paroisse de Certines dépendait de celle de la Tranclière, l’église du bourg fut « créée en chapelle » en 1818 au profit de Certines[1], mais les habitants et habitantes refusèrent de se joindre à la paroisse de Certines à cause de l’état impraticable des chemins en hiver[1]. Il fut demandé en 1841 au gouvernement l’érection en succursale de la paroisse qui n’était qu’une chapelle vicariale, cette demande fut acceptée en 1845[1].
Le hameau de Prin, aussi orthographié Prins, a été une paroisse indépendante jusqu’au milieu du XVIIe siècle[12]. On la trouve citée en 1132[1] en tant que possession de l’abbaye de Cluny qui y avait installé un prieuré[12]. L’église ne semble pas avoir été très utilisée puisqu’en 1654 la visite pastorale la déclare comme étant presque vide avec une décoration très pauvre, le bâtiment dans un état déplorable et abandonné[12]. Cette visite sonna la fin de la paroisse en tant que telle et son rattachement à la Tranclière[12] bien qu’originellement le document de l’archevêché de Lyon la rattache à la cure de Dompierre[12]. Cette église ne survécut pas à la Révolution qui la vendit comme bien national en 1791 à un certain Gabriel Courtois de Pont-d’Ain qui l’utilisa vraisemblablement comme carrière[12].
Anciennement orthographié La Coucheyra, La Cochure ou La Cossière[15], le hameau est à l’origine un « membre » de la commanderie des Feuillets des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem[12], dont on atteste la possession depuis le milieu du XIIIe siècle[12]. À cette époque, ce n’était vraisemblablement qu’une grange que les hospitaliers occupaient et dont on trouve confirmation auprès d’Albert de la Tour, seigneur de Coligny, dans des actes de 1250 et 1267[15]. Plusieurs sources indiquent que la chapelle dédiée à sainte Catherine fut construite au XVe siècle sans qu’on puisse en attester la véracité[1]. Un acte de 1670 indique qu’elle était bien tenue et dans un excellent état et que le chapelain, nommé par le commandeur des Feuillets et habituellement un chanoine de Varambon[15], y était tenu d’y célébrer trois[15] ou quatre messes par an[12]. Au XVIIIe siècle, cependant, il ne restait plus qu’elle en guise de hameau[12]. Elle ne fut plus entretenue à une date indéterminée mais postérieure puisqu’aujourd’hui il ne reste d’elle que des ruines des murs de fondation[12] derrière une ferme[1].
Le hameau est mentionné dans une charte de 1267 et dépendait de la seigneurie de Varambon[1]. Il est mentionné dans un acte de 1624 que seulement une partie était soumise à la taille et que l’autre était franche[1]. D’une importance équivalente à celui du bourg, il est situé dans la partie basse de la commune[1]. En 1959 et jusqu’en 1978, l’aérodrome de Bourg-Pont d’Ain sera mis en service au lieu-dit des Grands-Champs. Il rouvrira en 1991 à titre privé et est encore en fonctionnement aujourd’hui[1],[8].
La commune de Tranclière est membre de la communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bourg-en-Bresse. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[17]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ceyzériat pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[17], et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[18].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
22 germinal an II (11 avril 1794) | an IV | Joseph Pernet dit Buiron[19] | ||
an IV | an V | Claude Murtin[19] | Agent municipal[19] | |
an V | an VI | François Reymond Aillaud[19] | Agent municipal Officier public à Certines de l’an II à 1800[19] | |
an VI | 1800 | Claude Murtin[19] | Agent Municipal[19] | |
22 fléroal an VIII (12 mai 1800) | 3 frimaire an X (24 novembre 1801) (démissionnaire)[19] |
Joseph Pernet dit Buiron[19] | ||
7 frimaire an X (28 novembre 1801) | 1810 | Claude Murtin[19] | ||
1810 | 1813 | Benoit Poncet[19] | Marchand[19] Agent municipal de Montmerle élu en l’an VI[19] | |
1813 | 10 juin 1816 | Pierre Marie Aillaud[19] | Commissaire du pouvoir exécutif à Pont-D’Ain depuis le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795)[19] Maire de Certines du 22 floréal an VIII (12 mai 1800) au 10 juin 1816[19] | |
10 juin 1816 | 24 janvier 1817 (décédé à La Tranclière à l’âge de 60 ans)[19] |
Joseph Pernet dit Buiron[19] | ||
4 mars 1817 | 10 juillet 1819 (décédé)[19] |
Claude Murtin[19] | ||
10 juillet 1819 | 25 juillet 1821 | François Chambaud[19] | ||
25 juillet 1821 | 1827 | Jean Claude Brédy[19] | Né à Certines le 19 septembre 1789[19] Maire de Certines (1816 − 1820)[19] | |
1827 | 1829 | François Chambaud[19] | ||
1829 | 1834 | Jean Claude Brédy[19] | Né à Certines le 19 septembre 1789[19] Maire de Certines (1816 − 1820)[19] | |
1834 | 1837 | Joseph Simonet[19] | A son nom inscrit sur la cloche de l’église Bénite en 1864[19] | |
1837 | 1848 | Jean Antoine Dilas[19] | Né à La Tranclière le 8 novembre 1809[19] | |
1848 | 1871 | Joseph Simonet[19] | A son nom inscrit sur la cloche de l’église Bénite en 1864[19] | |
mai 1871 | 1919 | Jacques Buard[19] | Né le 6 janvier 1829, cultivateur[19] | |
1919 | 1929 | Jean-Antoine Curnillon[19] | Radical Socialiste | Né à La Tranclière le 7 avril 1855[19] |
mai 1929 | 1935 | Joseph Dilas[19] | Radical Socialiste | Adjoint de de la Tranclière de décembre 1919 à mai 1929[19] |
mai 1935 | 1945 | François Tabouret[19] | Président du comité local de libération nommé le 26 septembre 1944[19] | |
1945 | 1965 | Victor Pobel[19] | RGR | |
1965 | mars 1983 | Joseph Rousset[19] | Radical puis PRI | Né le 1er mars 1912[19] Adjoint de La Tranclière en mars 1959[19] |
mars 1983 | 2001 | René Dilas[20],[19] | RPR | Né à Bourg-en-Bresse, cultivateur[19] élu de La Tranclière pendant 30 ans[19] |
mars 2001 | En cours | Daniel Rousset[19] | DVD puis LR | Né le 18 juin 1952, fils de Joseph Rousset[19] Directeur de la Fédération de chasse[19] Conseiller municipal de La Tranclière en mars 1989 puis adjoint en 1995[19] Deuxième vice-président de la communauté des communes de Bresse Dombes Sud Revermont (BDSR) élu le 10 avril 2008[19] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2019, la commune comptait 288 habitants[Note 4], en diminution de 3,36 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
246 | 338 | 361 | 307 | 257 | 269 | 249 | 278 | 306 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
308 | 303 | 307 | 300 | 309 | 292 | 310 | 306 | 300 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
282 | 277 | 267 | 254 | 231 | 219 | 219 | 215 | 210 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
191 | 170 | 170 | 212 | 254 | 300 | 305 | 306 | 302 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
286 | 288 | - | - | - | - | - | - | - |
Les données démographiques antérieures à 1793, année du premier recensement en France, sont mal connues. Cependant des documents datant du Moyen Âge de comptage de la population existent. Pour les paroisses de La Tranclière et Prin, un décompte des feux a été effectué. Une date de recensement des feux est connue : 9 feux (6 pour La Tranclière et 3 pour Prin) en 1603[1]. Cette population correspond à une estimation entre 40 et 45 personnes, selon la méthode de calcul d’extrapolation du feu fiscal.
La commune a de tout temps été essentiellement agricole et l’est encore toujours aujourd’hui[1].
En 1932, la beurrerie La Tranclière - Certines - Dompierre est fondée par Jean-Claude Barbet et Jean Poncet qui en sera le premier président[1]. Cette dernière gagne la médaille d’or en 1937 pour son « beurre de Bresse »[25]. En 1960, un nommé Vacle lance la fabrication de « L’Étoile du Revermont », une marque toujours en production aujourd’hui[1]. En 1974, la beurrerie fermera[1]. En 2021, il y a une beurrerie coopérative partagée avec la commune de Certines[26].
Autrefois était fêté le tracassin[1]. Une fête dont le prétexte était un remariage d’un veuf ou d’une veuve[1]. Un défilé était organisé à l’occasion sous les fenêtres de la personne concernée avant son mariage avec pour objectif de faire du bruit en tapant sur des casseroles, des vieux bidons et autres accessoires[1]. Le défilé s’arrêtait jusqu’à ce que la personne offre à boire[1].
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