Certines est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montagnat, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 3 509 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (29,5%), terres arables (24,5%), zones agricoles hétérogènes (23,7%), zones urbanisées (7,2%), prairies (4,9%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3%), mines, décharges et chantiers (2,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3%), eaux continentales[Note 3] (2%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponyme
Le nom de la localité est attesté sous les formes Essartines vers 1225, Essertines en 1325[10], Sartines en 1564.
Ce toponyme provient des grands défrichages et déboisements du Moyen Âge. Le nom de Essartines «terres défrichées»[11], vient de l'ancien français essarter qui signifiait «défricher».
Histoire
Ecclesia de Sartines, parrochia de Essartines, Essertines.
Paroisse sous le vocable de saint Christophe. Les religieuses de l'abbaye de Saint-André-le-Haut de Vienne possédaient à Certines un très-ancien prieuré, sous le vocable de saint Maurice (Prieuré de Saint-Maurice de Certines), qui leur fut confirmé, le 4 des nones de , par le pape Alexandre III. L'abbesse de Saint-André jouissait du droit de présentation à la cure. Ce droit fut dévolu au chapitre de Bourg après son érection.
En 1299, Girard de la Palud, chevalier, seigneur de Varambon, fit un legs à l'église de Certines.
Les revenus de la cure consistaient «au tiers des dîmes, huit meaux de foin et 50livres pour supplément de portion congrue payées par les dames de Saint-André de Vienne, qui percevaient le reste des dîmes.
La commune de Certines absorbe, en 1797, la commune voisine des Rippes. Les rapports entre la commune et son hameau furent parfois houleux comme l'indique la revendication de séparation demandée (et refusée par le Sénat) en 1867[12].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Certines est membre de la communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bourg-en-Bresse. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ceyzériat pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].
Administration municipale
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
2001
2008
Serge Fondraz
DVG
2008
En cours
Éric Thomas
DVG
Manager logistique
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
Article détaillé: Démographie de Certines.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 1 503 habitants[Note 4], en augmentation de 4,38% par rapport à 2013 (Ain: +5,32%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
404
405
370
422
383
328
437
454
469
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
498
520
531
546
533
530
543
578
561
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
524
487
462
457
436
448
470
455
431
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
397
429
491
675
916
1 288
1 414
1 450
1 440
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 502
1 503
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture et patrimoine
Château de Genoud.
Lieux et monuments
Le château de Genoud édifié au XIVesiècle par Pierre de Genost. Ce château a été détruit et reconstruit plusieurs fois. Il appartient désormais à Corentine et Henri Chomel de Varagnes.Vestige de la maison d'Edgar Quinet.
La maison d'Edgard Quinet: au bourg, vers l'église, subsiste un pan de mur et une porte symbolisant la maison dans laquelle Edgar Quinet passa une partie de son enfance.
Ruines du château de Montmort.
Personnalités liées à la commune
Edgar Quinet a passé son enfance à Certines.
Repères géographiques
Il y a à Certines plusieurs repères IGN (pour régler son altimètre ou vérifier un GPS par exemple). En voici quelques-uns (sources IGN):
Voie ferrée, Pk 43,61. À 41 m au sud-est du passage à niveau n° 31 vers les Rippes: poste électrique, mur de façade sud-ouest face voie, à 0,09 m de l'extrémité nord-ouest, à 0,58 m au-dessus du sol. Altitude: 253,426 m. Coordonnées Lambert 2: X=825.60, Y=132.26.
Voie ferrée, Pk 44.02. Aqueduc, mur de tête aval, à 1,15 m de l'about rive droite, à 0,25 m au-dessus de l'arête supérieure de la maçonnerie. Altitude: 252,254 m. Coordonnées Lambert 2: X=825.95, Y=132.02.
Voie ferrée, Pk 44,63. Aux Rippes, passage à niveau n°32 de la D64b: pan de mur, face nord-ouest, face D64b, à 0,36 m de l'extrémité sud-ouest, à 0,29 m au-dessous de l'arête supérieure. Altitude: 251,506 m. Coordonnées Lambert 2: X=826.45, Y=131.67.
Voie ferrée, Pk 44,88. Aux Rippes, aqueduc, plinthe aval, à 0,35 m de l'about rive gauche, à l'axe. Altitude: 248,872 m. Coordonnées Lambert 2: X=826.66, Y=131.52.
Voie ferrée, Pk 45.52. Pont sur le ruisseau "La Leschère", plinthe aval, rive gauche, à 3,06 m du mur en aile rive gauche, à l'axe. Altitude: 248,436 m. Coordonnées Lambert 2: X=827.19, Y=131.18.
Voie ferrée, Pk 46.02. Au lieu-dit la Grande Vavrette, au passage à niveau no33 d'un V.O., pan de mur, face voie ferrée, à 0,60 m de l'extrémité sud-est, à 0,48 m au-dessus du sol. Altitude: 249,036 m. Coordonnées Lambert 2: X=827.57, Y=130.84.
Église de Certines. Chaîne d'angle du mur de façade antérieure de la nef, à droite du portail, à 0,25 m de l'extrémité sud, à 0,56 m au-dessus du trottoir. Altitude: 252,059 m. Coordonnées Lambert 2: X=826.34, Y=129.92.
Aux Rippes, maison au n° 660, mur de façade, face route, à 0,47 m de l'extrémité côté Bourg, à 0,08 m au-dessus du soubassement. Altitude: 250,457 m. Coordonnées Lambert 2: X=827.28, Y=131.91.
Au lieu-dit la Croix, pont sur le ruisseau de la Leschère, parapet nord, face route, à 4,43 m de l'extrémité est, à 0,32 m au-dessus de l'arête supérieure du parapet. Altitude: 247,712 m. Coordonnées Lambert 2: X=826.75, Y=130.03.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
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