La Thieuloye est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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La Thieuloye | |
![]() L'église Notre-Dame. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | Communauté de communes du Ternois |
Maire Mandat |
André Flament 2020-2026 |
Code postal | 62130 |
Code commune | 62813 |
Démographie | |
Population municipale |
506 hab. (2019 ![]() |
Densité | 125 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 24′ 48″ nord, 2° 26′ 39″ est |
Altitude | Min. 135 m Max. 166 m |
Superficie | 4,06 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Pol-sur-Ternoise (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 38 158 habitants en 2018.
La Thieuloye se situe près de Saint-Pol-sur-Ternoise sur la départementale 77, elle est pratiquement au carrefour des nationales 939 et 941 près de l'axe Saint-Pol - Béthune à 15 minutes de la rocade minière.
C'est un village typique du Ternois, avec des fermes bâties au carré qui ont leurs façades exposées plein sud.
Bours | Diéval | Bajus |
Brias | ![]() |
|
Monchy-Breton | Magnicourt-en-Comte |
La Thieuloye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,5 %), prairies (22,1 %), zones urbanisées (11,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Le Tieulloie (1312) ; Le Thiulloye (1313) ; La Tiulloie (1323) ; La Tuilloie (1324) ; La Tieuloye (1329) ; Thieulois (1429) ; Le Thilloye (1474) ; Thieulloy (1720) ; La Thieuloy (XVIIIe siècle) ; La Tieuloye-lez-Wachin (1739)[8].
Étymologiquement, le nom La Thieuloye signifierait lieu planté de tilleuls[réf. nécessaire]. D'ailleurs, beaucoup de ces arbres sont plantés sur la commune et le sol est bien adapté à cette essence.
La terre et seigneurie de La Thieuloye est érigée en vicomté le au bénéfice de Charles de Bernemicourt, seigneur du lieu, descendant des marquis de Saluces. Il a combattu au service de ses princes et a été fait prisonnier de guerre[9].
En 1761, La Thieuloye compte 76 manoirs autour d'un château féodal[Passage problématique]. Ce dernier appartient au comte de Saint Pierre mais celui-ci qui était situé rue de l'École et dont l'avenue principale était la rue du Calvaire a été détruit lors de la Révolution française en 1789. Au cours de laquelle l'église n'a pas été vendue nationalement car elle a été conservée pour les assemblées républicaines.
Mais cette église était ébranlée fortement et disloquée en plusieurs endroits. Aussi, depuis longtemps déjà les habitants avaient exprimé le désir d'en bâtir une nouvelle. À l'arrivée de M. l'abbé Pauchet comme curé de la paroisse (1861), les habitants reprirent courage. Ils connaissaient son zèle, ses aptitudes et les divers travaux qu'il avait heureusement exécutés ailleurs, ils ne doutaient pas du succès de leur entreprise, si elle était dirigée par lui. Ils le prièrent donc de faire le plan et le devis d'une nouvelle église. Cette œuvre, en 1868, était assez complète pour qu'elle fut consacrée, et l'évêque Lequette accomplissait cette auguste cérémonie le . Soixante ecclésiastiques, entre autres l'évêque Scott, doyen d'Aire, camérier du souverain pontife, M. Boyaval, grand doyen de Saint-Pol et M. Capron, chanoine d'Arras et curé de Wingles, prenaient part au dîner offert à Sa Grandeur par M. Pauchet le curé de la Thieuloye, ainsi qu'un grand nombre de laïques parmi lesquels on comptait M. le comte de Bryas, M. le comte de Saint-Pierre Jette de Bruxelles, etc. (Cf Annuaire du Diocèse d'Arras 1869, 1878).
Cette nouvelle église, dont le promoteur était Hubert Victor Pauchet, curé de La Thieuloye, a une forme de croix grecque et son clocher dominant est très fin et très haut. Celle-ci est placée sous l'invocation de la Vierge que l'on révère sous le nom de Notre Dame du Mont-Ferat. Selon les anciens plusieurs miracles eurent lieu dans ce lieu de culte. Au cours de ses restaurations successives des paroissiens ont fait don de vitraux magnifiques classés au patrimoine, ils sont donc sous la surveillance attentive et la protection de la municipalité.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
La commune faisait partie de la petite communauté de communes du Pernois créée fin 1993.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [10] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[11]. À l'initiative des intercommunalités concernées[12], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[13] ;
- la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [14],[15].
La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [16].
La commune faisait partie du canton d'Aubigny-en-Artois [17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
janvier 1973[19] | Magloire Basset | |||
janvier 1973 | juin 1995 | Bernard Sinot[19] | Agriculteur | |
Jean-Marc Ringard[19] | ||||
mars 2001 | 2008 | Charles Bécourt[19] | ||
mars 2008 | mars 2017[20] | Pierre Calau[21],[22] | Démissionnaire | |
juin 2017[23] | 2020 | Thierry Eloy | Responsable d’exploitation dans le nettoyage industriel Vice-président du syndicat des eaux (2014 → ) | |
25 juin 2020 | En cours (au 7 avril 2022) |
André Flament | Cadre administratif et commercial d'entreprise[24],[25] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 506 habitants[Note 3], en augmentation de 6,08 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
341 | 304 | 335 | 381 | 368 | 359 | 368 | 360 | 342 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
331 | 325 | 322 | 335 | 338 | 352 | 347 | 360 | 317 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
298 | 302 | 333 | 345 | 356 | 350 | 344 | 345 | 350 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
376 | 393 | 400 | 394 | 394 | 361 | 433 | 463 | 493 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
506 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 253 hommes pour 246 femmes, soit un taux de 50,70 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 0,8 |
4,7 | 75-89 ans | 10,1 |
11,9 | 60-74 ans | 12,2 |
19,1 | 45-59 ans | 20,1 |
26,0 | 30-44 ans | 19,8 |
14,8 | 15-29 ans | 17,4 |
22,6 | 0-14 ans | 19,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
![]() |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : |
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