La Roquette-sur-Siagne est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Roquettans.
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La Roquette-sur-Siagne | |
![]() L’église Saint-Georges. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Alpes-Maritimes |
Arrondissement | Grasse |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Grasse |
Maire Mandat |
Christian Ortéga 2020-2026 |
Code postal | 06550 |
Code commune | 06108 |
Démographie | |
Gentilé | Roquettans |
Population municipale |
5 385 hab. (2019 ![]() |
Densité | 853 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 34′ 51″ nord, 6° 57′ 22″ est |
Altitude | Min. 6 m Max. 170 m |
Superficie | 6,31 km2 |
Unité urbaine | Nice (banlieue) |
Aire d'attraction | Cannes - Antibes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mandelieu-la-Napoule |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
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La Roquette-sur-Siagne limitrophe de Cannes, se trouve à 9 km de Grasse et à 15 km de la technopole de Sophia Antipolis.
Le village est situé sur une colline, entre mer et montagne, à douze kilomètres de Cannes sur la route de Grasse, avec le fleuve côtier Siagne en contrebas. Il offre un vaste panorama de Théoule-sur-Mer jusqu'à la baie de Cannes. Le quartier « Saint-Jean » s’est développé sur les contreforts de la vallée de la Siagne, avec une urbanisation aujourd’hui plus vaste que le village lui-même.
La commune se trouve dans une zone de sismicité modérée[1].
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[2] :
La Roquette-sur-Siagne dispose de la station d'épuration intercommunale de Cannes Agglomération d'une capacité de 300 000 Équivalent-habitants[4].
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[5].
Accessible par les départementales D6185 et D409, depuis Cannes.
La Roquette-sur-Siagne est desservie par les réseaux Lignes d'Azur[6] et Sillages[7].
Pégomas, Mouans-Sartoux | Mouans-Sartoux | Mougins |
Pégomas | ![]() |
Mougins |
Pégomas, Mandelieu-la-Napoule | Cannes | Mougins |
C'est en 1026 qu'apparaît sur différents documents des moines de Lérins le terme de "Castrum Roquetta". Ce castrum est donné à l’abbaye par Aldebert, évêque d’Antibes. En 1109 Pierre Ismidon, seigneur du lieu, donne la « terre de Saint-Georges » à l’abbaye et s’y fait moine. Cette terre est nommée ainsi du fait de l’ancienne chapelle dédiée à Saint Georges. Entièrement détruite aujourd’hui, elle était située dans un quartier près de la Siagne, aujourd’hui appelé « Saint-Georges-le-Vieux ». Ce hameau était le lieu autrefois de criées annuelles et de dévotions célèbres.
En 1144, les moines construisent un prieuré ainsi que plusieurs fermes qu’ils louent à des paysans, premiers habitants sédentaires du village. Progressivement, l’abbaye de Lérins acquiert toutes les terres environnantes et, au XIIIe siècle, La Roquette est entièrement sous sa dépendance. Cependant, très vite, pillages, destructions et épidémies se succèdent. La Chapelle et le hameau avoisinant sont alors détruits en 1390 par les soldats du comte de Provence. Les habitants se réfugient alors à Cannes et se retrouvent cependant pour le pèlerinage annuel du , fête de la Saint-Georges. Ils continuent uniquement à cultiver les terres, car l’insalubrité de la plaine de la Siagne les repousse.
Situé sur des terres pauvres et boisées, mais sur un point culminant, le village actuel a été fondé au XVIIe siècle par des habitants qui fuyaient les brumes insalubres de la vallée de la Siagne, mais aussi les épidémies et les pirates. Il est aujourd'hui un endroit assez pittoresque où la vie s'articule autour de la place Jose-Thomas où se trouve l'église, La Poste et les commerces.
![]() |
Taillé : au premier d’azur à trois cyprès de sinople mouvant de la ligne de partition accompagnés en chef d’un oiseau essorant d’argent, au second d’argent à la champagne d’azur, au cyprès de sinople brochant ; à la cotice en barre d’argent brochant sur la partition.[8]
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1971 | 1989 | Joseph Ferrero | PS | |
1989 | 1995 | André Roatta | DVD | |
1995 | 2001 | Victor Daon | RPR | |
mars 2001 | 2003 (démission) | Catherine Giacomini | Cap21 | |
Victor Daon | UMP | |||
(démission) | André Roatta[9] | UMP-LR | Retraité | |
2020 | Jacques Pouplot | LR | ||
juin 2020 | en cours | Christian Ortéga | DVD |
Une élection municipale partielle eut lieu en 2003 à la suite de la démission de Catherine Giacomini, amenant à l'élection de Victor Daon.
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[10] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 116 €[11].
Commune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.
La Roquette-sur-Siagne est une commune urbaine[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[15] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,1 %), forêts (30,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), cultures permanentes (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), terres arables (0,5 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2019, la commune comptait 5 385 habitants[Note 3], en augmentation de 0,07 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +1,25 %, France hors Mayotte : +2,17 %).1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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209 | 224 | 254 | 277 | 314 | 307 | 293 | 311 | 308 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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277 | 286 | 292 | 293 | 276 | 266 | 360 | 327 | 374 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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348 | 391 | 431 | 412 | 523 | 772 | 796 | 786 | 1 055 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 241 | 1 670 | 2 006 | 2 554 | 3 642 | 4 445 | 4 865 | 4 976 | 5 381 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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5 387 | 5 385 | - | - | - | - | - | - | - |
Établissements d'enseignements[27] :
Professionnels et établissements de santé[29] :
L'économie était basée autrefois sur la culture des fleurs et des oliviers, activités progressivement abandonnées avec l'urbanisation galopante de la commune.
L'économie est aujourd'hui orientée plutôt vers le commerce, les services et la construction. La commune comptait 669 établissements actifs au 31/12/2012, avec plus de la moitié dans le secteur du commerce, des services et des transports et près d'une entreprise sur 5 dans le secteur de la construction.
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