Pégomas (prononcer [peɡoma] ou [peɡomas]) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pégomas | |
![]() Vue générale du village. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Alpes-Maritimes |
Arrondissement | Grasse |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Grasse |
Maire Mandat |
Florence Simon (DVD) 2020-2026 |
Code postal | 06580 |
Code commune | 06090 |
Démographie | |
Gentilé | Pégomassois |
Population municipale |
7 996 hab. (2019 ![]() |
Densité | 709 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 35′ 50″ nord, 6° 55′ 53″ est |
Altitude | Min. 6 m Max. 483 m |
Superficie | 11,28 km2 |
Unité urbaine | Nice (banlieue) |
Aire d'attraction | Cannes - Antibes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mandelieu-la-Napoule |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | villedepegomas.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Pégomassois.
La commune de Pégomas se situe dans le canton de Mandelieu-la-Napoule et l'arrondissement de Grasse, dans la vallée de la Siagne, au point de confluence avec la Mourachonne et la Grande Frayère.
La superficie de la commune est de 11,28 km2 ; son altitude varie entre 6 et 483 mètres[1].
La topographie de la commune s'organise en trois grands ensembles : Le Tanneron, la vallée de la Siagne[2], et quelques massifs rattachés au Tanneron[3].
Commune située en zone de sismicité modérée[4].
Cours d'eau et plan d'eau sur la commune ou à son aval[5] :
Pégomas dispose de la station d'épuration intercommunale de Cannes-Agglomération d'une capacité de 300 000 équivalent-habitants[6].
La commune est couverte par un Plan de prévention des risques (PPR)[7].
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[8].
![]() |
Auribeau-sur-Siagne | Grasse | Mouans-Sartoux | ![]() |
Tanneron (var) | N | La Roquette-sur-Siagne | ||
O Pégomas E | ||||
S | ||||
Mandelieu-la-Napoule |
Ville | Grasse | Cannes | Nice | Marseille | Lyon | Toulouse | Bordeaux | Strasbourg | Paris | Nantes | Lille |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Orthodromie | 7 km | 8 km | 29 km | 128 km | 292 km | 441 km | 613 km | 558 km | 682 km | 774 km | 834 km |
Distance | 10 km | 11 km | 39 km | 177 km | 442 km | 532 km | 774 km | 828 km | 904 km | 1 114 km | 1 119 km |
Sources : orthodromie : lion1906.com ; distance : itinéraire le plus court.
Par la route, la ville est desservie depuis Mandelieu-la-Napoule par la D 109, depuis Mouans-Sartoux par la D 209 et depuis Tanneron par la D 309. La D 9, qui la traverse, relie La Roquette-sur-Siagne à Grasse. L'autoroute la plus proche est l'A8, sortie no 41 : La Bocca.
Par le bus, la ville est accessible grâce à la ligne no 29 du réseau Sillages, et aux lignes no 610 (Cannes - Grasse) et 611 (Cannes - Pégomas par Mandelieu-la-Napoule) du réseau TAM (Transports des Alpes-Maritimes) exploitées par le conseil général.
Le transport ferroviaire n'est pas présent, la gare la plus proche est celle de Mouans-Sartoux, et la gare TGV la plus proche est celle de Cannes.
L'origine du nom « Pégomas » est incertaine, mais plusieurs sources indiquent qu'il provient du latin pegomacium qui désigne la « pègue-poix », une résine de pin autrefois récoltée sur les collines environnantes.
Dès les premiers siècles, il existe un castellaras sur un promontoire dominant la plaine de la Siagne. Mais de nombreuses invasions barbares et les incursions des Maures font le vide sur tout le territoire. La plaine n’est alors qu’un vaste marécage insalubre où les habitants ne peuvent demeurer.
Le nom de Pégomas apparaît pour la première fois au 1130 lorsque les comtes de Toulouse cédèrent ces terres de « Pégomacio » à l'abbaye de Lérins[9]. En 1258 sont réalisées les limites communales entre Pégomas, Auribeau-sur-Siagne et La Roquette-sur-Siagne. Des regroupements d’habitations forment les premiers quartiers : le Campaudié, la Fénerie, les Loubonnières, les Mitres, les Ribes.
En 1513, le territoire est déserté. Les moines de Lérins, souhaitant rentabiliser leurs terres, tentent alors un repeuplement par des « actes d’habitation » définissant les droits et les devoirs des futurs résidents. Mais en 1581, le cadastre mentionne que le territoire est, à nouveau, inhabité. Au début du XVIIIe siècle, un nouveau repeuplement est tenté, mais seuls peuvent subsister les habitants des collines, car la plaine reste trop insalubre. En 1808, une importante crue ouvre une brèche sur le front de mer, permettant à la Siagne de se créer un véritable lit, libérant les terres alluviales favorables à l’agriculture, dans un climat devenu salubre. La population peut alors croître parmi des champs prospères.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1983 | 1989 | Félix Chauvin | ||
1989 | 1995 | Jean Barralis | DVD | |
1995 | mars 2001 | Gilbert Pibou | UMP | |
2001 | février 2004 | Christine Welker | DVD | |
février 2004 | mars 2008 | Gilbert Pibou | UMP | |
mars 2008 | 2020 | Gilbert Pibou[10] | UMP-LR | Retraité |
2020 | En cours | Florence Simon | DVD puis LR |
Une élection municipale partielle eut lieu en 2001 à la suite de l'invalidation de l'élection de Gilbert Pibou, amenant à l'élection de Christine Welker. Une autre élection municipale partielle eut lieu en 2004 à la suite de la démission du conseil municipal, amenant à l'élection de Gilbert Pibou.
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[11] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 683 €[12].
Commune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.
Pégomas est une commune urbaine[Note 1],[13]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[16] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
La ville instruit actuellement une modification de son plan local d'urbanisme[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,7 %), zones urbanisées (28,7 %), cultures permanentes (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2019, la commune comptait 7 996 habitants[Note 3], en augmentation de 5,24 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +1,25 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
453 | 431 | 345 | 482 | 582 | 625 | 621 | 634 | 616 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
583 | 563 | 607 | 614 | 571 | 609 | 664 | 632 | 657 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
735 | 678 | 771 | 728 | 927 | 1 009 | 1 032 | 1 069 | 1 170 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 332 | 1 717 | 2 149 | 3 452 | 4 618 | 5 794 | 6 235 | 6 296 | 7 285 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 972 | 7 996 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,5 % la même année, alors qu'il est de 30,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 859 hommes pour 4 133 femmes, soit un taux de 51,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,72 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,9 |
6,9 | 75-89 ans | 9,2 |
15,0 | 60-74 ans | 15,9 |
20,9 | 45-59 ans | 20,6 |
20,6 | 30-44 ans | 20,5 |
15,7 | 15-29 ans | 14,6 |
20,1 | 0-14 ans | 16,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1 | 90 ou + | 2,5 |
9,2 | 75-89 ans | 12 |
17,4 | 60-74 ans | 18,7 |
20,4 | 45-59 ans | 19,9 |
18,5 | 30-44 ans | 17,6 |
16,6 | 15-29 ans | 14,7 |
17 | 0-14 ans | 14,6 |
Pégomas comptait à la rentrée scolaire 2013 quatre établissements scolaires[31] :
Un collège, du nom d'Arnaud-Beltrame[32], ouvre en [33]. Il est prévu d'y accueillir 600 élèves environ[34]. Le nom de l'établissement, choisi après les attaques du à Carcassonne et Trèbes et le sacrifice du gendarme Arnaud Beltrame, provoque la contestation de certains parents d'élèves, craignant que le collège au nom symbolique devienne « potentiellement une cible à des attaques criminelles »[35].
Professionnels et établissements de santé[36] :
Les productions notables de Pégomas sont le mimosa dont elle est la capitale à l'inverse des idées reçues qui pensent que c'est Mandelieu-la-Napoule, et les fleurs destinées aux parfumeries grassoises.
![]() |
D'azur à l'éléphant contourné d'argent.
|
---|
En application de l’édit de 1696, le conseil de la commune n’ayant pas présenté son dessin à l’enregistrement dans le délai imparti le garde de l’armorial général de France octroya d’office un blason. Pégomas reçut, par hasard, l’éléphant[49].