La Roche-Noire (La Ròcha Nèira en occitan) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.
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Cinq communes (six en incluant le quadripoint avec Cournon-d'Auvergne) sont limitrophes de La Roche-Noire[1].
Cournon-d'Auvergne (quadripoint) |
Pérignat-sur-Allier | |
Le Cendre | ![]() |
Saint-Georges-sur-Allier |
Les Martres-de-Veyre | Mirefleurs |
Le village se trouve à 410 m au pied d'une haute falaise basaltique percée de grottes préhistoriques. Il s'étend sur 307 ha.
L'Allier coule à l'ouest de la commune.
La commune est traversée par la route départementale 1 reliant Pont-du-Château et Pérignat-sur-Allier au nord à Mirefleurs et Vic-le-Comte au sud. La D 118 relie la D 1 à l'ouest et Saint-Georges-sur-Allier à l'est ; la D 81a traverse le centre du village[1].
La Roche-Noire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Pérignat-sur-Allier, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 2 129 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (23,7 %), terres arables (21 %), zones urbanisées (15,6 %), mines, décharges et chantiers (13,1 %), forêts (10 %), eaux continentales[Note 3] (7,2 %), prairies (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Roche-Margnat[11].
La Roche-Noire a pris son nom actuel, qui est moderne, de la masse de lave qui est très noire au-dessous de laquelle le village est situé[12]. En remontant le temps, il s’est appelé Villa Mariniacum en 959. La Roche Margnat en 1481. La Roche de Marniac en 1686. La Roche de Margnat en 1762.
La Roche de Mirefleurs en 1789. Au XVIIIe siècle, le village s’appelait Dreuil-en-la-Roche et son centre, avec l’église paroissiale Saint-Symphorien, était en contrebas près de l’Allier, au pied d'une falaise de basalte. Cet habitat, menacé par le délitement de la falaise, fut progressivement abandonné[12] ; il est aujourd’hui complètement disparu.
Au point de vue religieux, c’était une dépendance de l’abbaye des Bénédictines de Beaumont qui avait établi un petit prieuré à Dreuil. L’abbaye de Beaumont prélevait des droits féodaux de La Roche Noire et de Dreuil en 1789. Il y avait aussi un seigneur laïque qui percevait des droits à La Roche Noire, François de Combres, écuyer, seigneur de Mont, fils d’Hector, écuyer, rendit foi et hommage au roi pour les cens et rentes qu’il prélevait à la Roche Noire et à Mirefleurs en 1669, 1684.
Charles III de la Roche Lambert, seigneur de Monteil, d’Orsonnette, de La Roche-Mirefleurs (La Roche Noire) épousa en 1712 Marie-Marthe-Françoise de Colomb de la Tour dont il eut : Laurent-François-Scipion, comte de La Roche Lambert, seigneur d’Orsonnette, le Monteil, La Roche Mirefleurs marié en 1748 à Michelle-Anne Douart de Fleurance.
En 1815, une compagnie de cavaliers autrichiens a séjourné à La Roche-Noire, pays de vignerons.
Le village était en voie d’abandon à la veille de la Seconde Guerre mondiale : son renouveau démographique est dû à l’installation de personnes travaillant à Clermont et à des propriétaires de résidences secondaires se faisant recenser dans la commune.
La commune de La Roche-Noire est membre de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le siégeant à Veyre-Monton, et par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté[14].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Clermont-Ferrand, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[15].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-le-Comte pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la quatrième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].
Le conseil municipal de La Roche-Noire, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[17] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[18]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 49,50 %[19].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1810 | Joseph Picot-Lacombe | ||
1810 | 1814 | Claude Piale | ||
1814 | 1814 | Pierre Francon | ||
1814 | 1822 | Joseph Duprat | ||
1822 | 1832 | Annet Gagnon-Dousse | ||
1832 | 1848 | Philippe Chabry | ||
1848 | 1850 | Amable-Henri Gagnon | ||
1850 | 1855 | Jean Montabrut | ||
1855 | 1870 | Jean-Baptiste Chabrit-Moidon | ||
1870 | 1878 | Amable-Henri Gagnon | ||
1878 | 1881 | Jules-Etienne Boyer | ||
1881 | 1884 | Amable-Henri Gagnon | ||
1884 | 1888 | Francisque Bourdillon | ||
1888 | 1900 | Pierre Montabrut-Cohade | ||
... | ... | ... | ... | ... |
2001 | 2014 | Marc Testard | ||
mars 2014 | mai 2020 | Mme Hélène Federspiel[20] | ||
mai 2020 | En cours (au 30 août 2020) |
Pascal Bruhat[21] | Responsable marketing[22] |
La Roche-Noire dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique[23].
Les collégiens se rendent à Cournon-d'Auvergne, au collège La Ribeyre[24]. Les lycéens se rendent aussi à Cournon-d'Auvergne, au lycée René-Descartes pour les filières générales et STMG ; toutefois, pour la filière STI2D, ceux-ci fréquentent les lycées La-Fayette à Clermont-Ferrand[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 622 habitants[Note 4], en augmentation de 2,3 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
271 | 316 | 340 | 350 | 312 | 309 | 322 | 308 | 309 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
285 | 274 | 280 | 275 | 285 | 277 | 271 | 296 | 275 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
247 | 224 | 188 | 166 | 150 | 152 | 124 | 111 | 129 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
115 | 99 | 158 | 304 | 426 | 476 | 624 | 624 | 619 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
608 | 622 | - | - | - | - | - | - | - |
L’activité vigneronne a fortement marqué l’architecture du village. Le bâti excède rarement deux étages et les volumes sont souvent simples : toitures à faible pente, en tuiles canal, avec génoise à l’égout ou corniches en volvic ; pierre de Volvic ou arkose pour les chaînages d’angle et les encadrements de fenêtres.
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