La Regrippière est une commune de l'ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. La Regrippière est membre de la communauté de communes Sèvre et Loire.
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La Regrippière | |
L'église Saint-François-de-Sales. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Nantes |
Intercommunalité | Communauté de communes Sèvre et Loire |
Maire Mandat |
Pascal Evin 2020-2026 |
Code postal | 44330 |
Code commune | 44140 |
Démographie | |
Gentilé | Regrippiérois |
Population municipale |
1 525 hab. (2019 ![]() |
Densité | 84 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 10′ 57″ nord, 1° 10′ 30″ ouest |
Altitude | Min. 42 m Max. 101 m |
Superficie | 18,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vallet |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.cc-vallet.fr/ |
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La Regrippière est située à 30 km au sud-est de Nantes et à 8 km à l'est de Vallet.
Vallet | La Remaudière | Montrevault-sur-Evre Maine-et-Loire |
Vallet | ![]() |
Beaupréau-en-Mauges Maine-et-Loire |
Vallet | Sèvremoine Maine-et-Loire |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 843,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 34 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[13].
La Regrippière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28,9 %), cultures permanentes (26,9 %), terres arables (23,8 %), prairies (17,3 %), zones urbanisées (3,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le bourg de la Regrippière était appelé primitivement Escublant ou Escouflant. Le nom de la commune est Skouvlant en breton], cependant le breton n'y a jamais été parlé[21].
Le nom de la Regrippière vient du latin Regis Perrieri, « Perrière du Roi », d'où la reine Frédégonde (543-597) y fait extraire des pierres pour la construction de son palais. Cette « perrière », autrement dit cette carrière, se trouvait à l'emplacement du bourg actuel et sur le site où est installé le prieuré de la ville, ce qui justifie ainsi son nom. Derrière l'église paroissiale (ex-Chapelle du Prieuré) se trouve un lieu-dit appelé Les Carrières. Le nom de la Regrippière est donc propre au bourg et au prieuré.
La Regrippière se trouvant à la limite gallo-poitevine, elle possède un nom gallo : La Regripèrr (écriture ELG)[22].
Au Moyen Âge, elle est parfois dite « les Landes-de-Clisson », à une époque où il n’y avait pas encore d’habitant et où les bêtes sauvages pullulaient : loups, sangliers, renards, etc.
En 1108, le cartulaire de Fontevrault (f° 685) cite le nom d’Escoublant ; année où, précisément, le Bienheureux Robert d'Arbrissel y vient défricher pour installer un prieuré dépendant de l’abbaye royale de Fontevraud, Maison-mère de l’Ordre de Fontevraud, qu’il avait précédemment fondée. Cette nouvelle fondation, anciennement partie la commune de Vallet, prend le nom de « Prieuré de la Regrippière » et se trouve près de la Seigneurie de la Ragotière.
En 1792, une loi est votée, ordonnant la fermeture des Maisons Religieuses ; le prieuré est détruit en 1793 par les colonnes infernales[23].
Cependant, quand la paroisse puis la commune se créèrent (la première en 1820[23], la seconde en 1861), c’est le nom de la Regrippière qui prévaut, ce territoire s’identifiant depuis des siècles au prieuré ; l’on voit encore, très rarement, apparaître le nom d’Escoublant.
En droit féodal, le prieuré de la Regrippière rend hommage à l'abbesse royale de Fontevraud qui le reporte directement au Saint-Siège, les papes en étant suzerains. Jean-Baptiste Joseph Lord de La Ragotière est titré duc héréditaire d’Escoublant par un bref pontifical de Léon XIII.[réf. nécessaire]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1989 | mars 2001 | Joseph Boiteau[Note 6] | ||
mars 2001 | mai 2020[24] | René Baron[Note 7] | PS | Agriculteur, conseiller général du canton de Vallet |
mai 2020[25] | En cours | Pascal Evin | Cadre de la grande distribution, ancien adjoint | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Selon le classement établi par l'Insee, La Regrippière fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Vallet. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[26]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 91 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 9 % dans des zones « très peu denses »[27].
La commune est créée en 1863 à partir d'un démembrement partiel de Vallet.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2019, la commune comptait 1 525 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 250 | 1 268 | 1 234 | 1 221 | 1 200 | 1 309 | 1 265 | 1 232 | 1 211 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 149 | 1 011 | 974 | 986 | 967 | 894 | 925 | 984 | 957 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
850 | 905 | 1 093 | 1 089 | 1 422 | 1 517 | 1 525 | 1 529 | 1 525 |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,4 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 810 hommes pour 719 femmes, soit un taux de 52,98 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 0,8 |
3,6 | 75-89 ans | 6,0 |
13,2 | 60-74 ans | 11,1 |
19,8 | 45-59 ans | 19,5 |
21,7 | 30-44 ans | 25,6 |
18,0 | 15-29 ans | 13,9 |
23,5 | 0-14 ans | 23,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
Le pont romain, situé au lieu-dit « la Ducherie » (47° 10′ 44″ N, 1° 09′ 50″ O), sur la Sanguèze, fixe la limite départementale entre la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire. Le pont est visible en suivant un chemin aménagé le long de la rivière, à partir de la D 756.
À une dizaine de mètres du pont romain se trouve un puits ancien, près de la rivière.
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Blasonnement :
De gueules au calice d'or d'où sort un serpent ondoyant de sinople, surmonté d'un dextrochène à la main imposante de carnation, habillé aussi d'or, mouvant du flanc senestre.
Commentaires : Ce blason est une évocation de Saint Jean-Baptiste, patron de la paroisse. Brevet d'Hozier. |
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